Hervé Kempf
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Kempf. Hervé Kempf lors d'une séance de signature à la Maison du Livre de Rodez (octobre 2009). Hervé Kempf (né en 1957) est un journaliste et écrivain français. Biographie[modifier | modifier le code] Au moment de la crise suscitée en 2003 dans ce quotidien par la parution du livre de Pierre Péan et Philippe Cohen, La Face cachée du Monde, il a considéré cette attaque comme un symptôme de la crise d'une presse détachée des intérêts du peuple[2]. Dans Comment les riches détruisent la planète (publié en 2007), Hervé Kempf explique l'articulation entre l'actuelle crise sociale et la crise écologique en s'appuyant sur la théorie de la rivalité ostentatoire de l'économiste Thorstein Veblen. À la suite du succès de cet ouvrage traduit en plusieurs langues (anglais, espagnol, italien, coréen, japonais, grec, portugais), il a approfondi sa réflexion dans Pour sauver la planète, sortez du capitalisme (2009).
Les ennemis de nos ennemis ne sont pas toujours nos amis
Le prétendu « sociologue » [1] a récemment défrayé la chronique médiatique. Un groupe d’extrémistes sionistes - vraisemblablement des nervis de la Ligue de défense juive [2] - a saccagé la librairie parisienne dans laquelle il proposait une séance de dédicace de son dernier ouvrage, Misères du désir. Cette agression intervenait quelques jours après la diffusion de l’émission « Complément d’enquête » (le 20 septembre 2004 sur France 2), dans laquelle l’écrivain tenait des propos aux forts relents antisémites (il fustigeait, en bloc, les « Juifs français », qui refusent de « se poser des questions » à propos du fait que « personne ne peut les blairer depuis 2500 ans »). Si les méthodes de ces nervis sont bien évidemment à proscrire et à dénoncer avec la plus grande énergie, il est indispensable de dénoncer aussi les « dérapages » d’Alain Soral qui, à force de répétitions, ne peuvent plus être considérés comme des maladresses. Racisme et chauvinisme « Je préfère le voile au string » [4]
CSP
Fortune médiatique des Ni putes ni soumises et des filles voilées
30 octobre 2003 « Je n’ai rien à attendre de ma famille, poursuivit-elle avec une colère rentrée. Non seulement ils sont pauvres, mais en plus ils sont cons. Il y a deux ans, mon père a fait le pèlerinage de La Mecque ; depuis, il n’y a plus rien à en tirer. Comme à peu près tout ce qui nous arrive, c’était déjà dans Plateforme. On a déjà expliqué ici pourquoi ce qu’écrit Michel Houellebecq ne saurait, à nos yeux, entrer dans la catégorie de littérature. On suppose que, comme toutes les créatures instinctives et vulnérables (les enfants, les animaux...), les femmes savent en général reconnaître les gentils des méchants. En mai dernier, un incident a parfaitement illustré ce théorème : la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) a organisé à Paris un grand « rassemblement républicain », en s’associant au Grand Orient de France et à l’Union des étudiants juifs de France (UEJF). « Ce qui ne va pas, c’est l’amalgame entre jeunes des quartiers et violeurs.
Jacques Delors
Jacques Lucien Jean Delors (born 20 July 1925[1]) is a French economist and politician, the eighth President of the European Commission and the first person to serve three terms in that office (between January 1985 and December 1994[1]). He is the father of Martine Aubry, the former first secretary (leader) of the Socialist Party of France. French politics[edit] Born in Paris in a family originating from Corrèze, Delors first held in the 1940s through the 1960s a series of posts in French banking and state planning with the Banque de France.[1] As a member of the French Confederation of Christian Workers, he participated in its secularization and the foundation of the French Democratic Confederation of Labour. Delors Commission[edit] Delors in 1988 Delors became the President of the European Commission in January 1985. In the autumn of 1988 Delors addressed the British Trade Union Congress, promising that the EC would be a force to require governments to introduce pro-labour legislation.
Les ennemis de nos ennemis ne sont pas toujours nos amis
Première partie Homophobie Au « macho » qu’il réhabilite, en tant qu’ « homme qui respecte sa mère, qui protège sa femme et se sent responsable de ses enfants », Alain Soral oppose « les demi-fiottes d’aujourd’hui » [1]. Cette élégante formule nous conduit à évoquer l’homophobie maladive d’Alain Soral. Guère plus original, l’amalgame permanent qu’il opère entre l’homosexualité et le monde des nantis, qui est une des figures les plus convenues du discours homophobe dans sa version « populiste » ou stalinienne : Alain Soral s’en prend aux « tapettes de droite de France Culture » [4], et lorsqu’il prétend faire la leçon aux cinéastes qui ont soutenu les sans-papiers, il les qualifie d’ « enculés mondains » [5]. Dans son livre Jusqu’où va-t-on descendre ? « Hommasse névrosée qui passe son temps à reprocher aux hommes le peu de féminité qui leur reste » [6] Socialisme ou nationalisme ? Un pitre télévisuel
Dans la tête d’un homme de droite
Quoiqu’ils en disent, les programmes respectifs de Nicolas Sarkozy et de François Hollande ne sont pas si éloignés que cela. L’époque où la droite et la gauche proposaient deux types de sociétés diamétralement opposées est révolue. Pour des raisons de fond, qu’on analysera pas ici, mais aussi pour des motifs plus conjoncturels: les caisses de l’Etat sont vides, les marges de manœuvre fort étroites, nombre de décisions ne se prennent plus à Paris mais à Bruxelles, et la mondialisation est passée par là. Est-ce à dire pour autant qu’il n’y a plus de droite ni de gauche? publicité C’est ce qui ressort du petit essai d’Emmanuel Terray, anthropologue proche de Lévi-Strauss et de Louis Althusser. Qu’est-ce qu’il y a donc dans la tête d’un homme de droite? «La crise est là, assène Sarkozy. L’homme de droite estime qu’il n’y a pas d’alternative face au fait accompli. L’Egalité, c’est l’idée la plus dangereuse de toutes. Tu n'es pas devenu riche? On ne peut pas changer le monde Hervé Bentégeat
Moderniser l'élection présidentielle
Dans 365 jours exactement, le 22 avril 2012, se tiendra le premier tour de l’élection présidentielle. On s’interroge sondage après sondage sur l’identité des candidats en lice, on soupèse leur chance de succès. Personne ne s’interroge en revanche sur l’élection présidentielle elle-même, comme s’il s’agissait d’une donnée intangible. Or elle s’avère défaillante sur bien des plans. Dans une récente tribune sur Slate.fr, j’ai insisté sur le point le plus dysfonctionnel: le mode de scrutin et j'ai développé une des propositions de Terra Nova: le jugement majoritaire qui consiste non pas à voter pour le «moins pire» des candidats mais à évaluer les mérites de chacun des candidats sur une échelle de mentions (très bien, bien, assez bien, passable, à rejeter). publicité [Pour en savoir + sur le jugement majoritaire] Le scrutin présidentiel repose en effet sur le vote uninominal majoritaire à deux tours. Mais il n’y a pas que le mode de scrutin qui pose problème. Olivier Ferrand Devenez fan sur