France : Polémique autour d'un manuel scolaire d'histoire de l'art Ce livre est accusé par l'Inspection générale de l'Éducation nationale d'être tendancieux, au grand agacement d'Hatier, la maison d'édition. Le manuel au centre de la polémique. «Indigence du vocabulaire et des notions artistiques», «inexactitudes en matière d'histoire de l'art», «défaut de compétence des auteurs»: dans son rapport d'expertise remis en septembre (document pdf) au sujet d'un Cahier d'histoire des arts destiné à préparer les élèves de troisième à cette épreuve orale du brevet, publié en avril 2012 par Hatier, l'inspecteur général des arts plastiques, Henri de Rohan-Csermak n'y va pas par le dos de la cuillère. La toile Les Joueurs de skat d'Otto Dix est présentée comme «expressionniste», alors qu'elle relève de la «nouvelle objectivité». Les critiques se concentrent sur l'interprétation d'une œuvre nazie Le rapport concentre ses critiques sur le chapitre consacré au Porte-glaive d'Arno Breker, prolongé d'une double page sur l'art nazi et l'art dégénéré.
Comment amener l’enfant à un usage raisonné de l’écran ? L’Académie des sciences a rendu public aujourd’hui un avis intitulé L’enfant et les écrans, qui prône notamment l’éducation dès le plus jeune âge à tous ces nouveaux outils, de l’ordinateur à la tablette numérique. Comment ? « A l’école ! Une approche originale que La main à la pâte a décliné autour de la question de l’usage des écrans. Ecoutez Gabrielle Zimmermann, co-auteur du module pédagogique de La main à la pâte : « Ce module accompagne pas à pas l’enseignant, de la préparation de sa séance jusqu’aux questions des élèves ». L’éducation aux écrans prônée par l’Académie des sciences peut donc passer par la découverte des fonctions du cerveau mises en jeu lors de l’usage des écrans. « Il n’est pas nécessaire de rentrer dans la complexité du cerveau. Ecoutez Gabrielle Zimmermann : « On fait l’expérience en classe et les enfants arrivent d’eux-mêmes à la conclusion que regarder la télé en faisant ses devoirs nuit aux deux activités ».
Apprendre tout en devenant producteur de contenu sur le Web Mise en garde: Ce document fait partie d’un dossier complet produit dans le contexte du colloque «Contenus numériques» se tenant les 4 et 5 février 2010 pour le réseau de l’Université du Québec. Todd Richmond (2006) utilise l’expression «tempête parfaite» («perfect storm») pour décrire ce qui nous attend en éducation et je serais porté à penser comme lui: «Richmond compared the future technology-triggered transformation of educational institutions to the “perfect storm” that hit the music industry when several different factors intersected to disrupt the existing institutions for making, distributing, and monetizing music: millions of people acquired broadband connections and used sufficiently powerful personal computers, the MP3 format made it easy to encode, transmit, and decode music via the Internet, digital tools for capturing and editing audiovisual content made “studio quality” production widely available, online social networking made p2p and viral distribution possible.»
Non, les écrans ne sont pas néfastes pour les petits Les nouvelles technologies peuvent réserver beaucoup de bonnes choses à nos enfants à condition que l'usage des écrans en tous genres soit adapté à chaque tranche d'âge, encadré par les parents et les enseignants puis "auto-régulé", estiment des experts de l'Académie des sciences. "On voit trop souvent les aspects négatifs, les inquiétudes que les écrans suscitent, mais il existe aussi beaucoup d'aspects positifs", a souligné mardi Jean-François Bach, secrétaire perpétuel de l'Académie, en présentant à la presse un rapport sur le sujet. Recommandations Intitulé "L'enfant et les écrans", cet "avis" de l'Académie est le fruit de deux ans de travail intégrant les enseignements d'un grand nombre de recherches dans les domaines de la neurobiologie, de la pharmacologie, de la médecine ou de la psychologie. "En tant que médecin, si je propose une recommandation et pas un traitement, c'est bien que le malade ne va pas si mal", sourit Serge Tisseron, psychiatre et psychologue co-auteur du rapport.
Une enfance sans temps mort Travail scolaire, cours particuliers, musique, sport, anglais, arts plastiques… À l’image de celle des adultes, la semaine des enfants est bien souvent surchargée. Que se cache-t-il derrière ces emplois du temps pléthoriques ? Des modes de vie certes, mais aussi des craintes face aux exigences des sociétés contemporaines… 1 338 heures annuelles de classe pour un écolier en 1894, contre 888 heures aujourd’hui : ce constat, tiré d’une analyse de Roger Sue et Yves Rondel (1), met à mal « le discours ordinaire qui prétend que les enfants sont de plus en plus pris par l’école, n’ont plus de temps pour eux ». Professeur de sociologie à l’université de Savoie.
Écrans et enfants : quelques éléments de réflexion Votre magazine favori du numérique des enfants ;) était présent à la journée de présentation de l’avis rendu par l’Académie des sciences mardi 22 janvier sur les enfants et les écrans. Les conférences qui se sont égrenées toute au long de la journée, passionnantes, ont permis aux différents experts et scientifiques présents de préciser et de contextualiser leur point de vue, ce qui est toujours intéressant. Hubert Guillaud en fait d’ailleurs le compte-rendu exhaustif et passionnant sur Internet Actu. Par la suite, l’avis de l’académie a largement été relayé dans la presse ces derniers jours, et notamment à la radio, avec l’émission La Tête au Carré de mercredi (que nous vous invitons à écouter), ou encore sur Le Monde, avec un très intéressant chat organisé entre Serge Tisseron et les lecteurs du Monde. I. Tremper dans un océan de livres n’a jamais fait de personne un lecteur, naître au siècle de l’automobile n’a dispensé personne de leçons de conduite Il n’y a pas de digital natives. II.
Education : les groupes de travail augmentent le niveau et les résultats des élèves ÉTUDE - Les élèves qui travaillent en groupe et qui interagissent en ligne seraient plus susceptibles de réussir leurs cursus au collège. Du moins, c'est ce qui ressort de l'étude publiée le 30 janvier dans la revue scientifique Nature Rapports et menée par Manuel Cebrian, un chercheur en informatique à la Jacobs School of Engineering de l'Université de Californie à San Diego. Pour parvenir à cette conclusion, Manuel Cebrian et ses collègues ont analysé plus de 80.000 interactions entre 290 élèves évoluant dans un environnement d'apprentissage collaboratif pour des cours de niveau collège. Les étudiants les plus performants forment une unité d'élite peu perméable Les chercheurs ont relevé que plus les élèves ont d'interactions sur internet, plus ils ont de bons résultats en classe. Les meilleurs élèves se sont également avérés être plus susceptibles de nouer des liens solides et d'échanger des informations plus complexes entre eux.
Editions Le Pommier Auteur : Elena Pasquinelli, Gabrielle Zimmerman, Béatrice Descamps-Latscha et Anne Bernard Collection : Éducation Broché, 216 pages (210 x 297 mm) Prix : 19 € ISBN/EAN : 978-2-7465-0616-9 / 9782746506169 Dans nos sociétés, le monde numérique est omniprésent. Suscitant de l’intérêt par les perspectives qu’il ouvre en de nombreux domaines (notamment pédagogiques et récréatifs), il est simultanément source d’inquiétude chez les parents, les enseignants et les acteurs de santé. Paradoxalement, à l’école le sujet est peu exploré alors que les attentes des enseignants sont nombreuses. Les auteurs sont toutes quatre impliquées dans La main à la pâte. Pour acheter cet ouvrage, cliquer ici
Le socle commun pour les nuls L'enfant et les écrans - Avis de l'Académie des sciences "L'enfant et les écrans" Avis de l'Académie des sciences Éditions Le Pommier - Janvier 2013 - 17,00 € "L'enfant et les écrans" est lauréat du prix Roberval 2013, mention Jeunesse Pour lire le texte intégral en version non imprimable NOTE (3 février 2014). Pour commander ce rapport Cet avis s'accompagne d'un module pédagogique destiné aux enseignants de l'école primaire, "Les écrans, le cerveau… et l'enfant", ouvrage réalisé par la fondation La main à la pâte et publié chez le même éditeur. En savoir plus sur "Les écrans, le cerveau… et l'enfant" sur le site de la fondation La main à la pâte
Les 7 clés de la mémoire Comment retenir ? Comment mémoriser son cours en vue des examens ? Comment retenir des listes de chiffres ou de noms ? Au-delà des techniques mnémotechniques – que j’aborderai dans d’autres billets – il y a quelques principes à pratiquer d’urgence pour favoriser une bonne mémoire. J’en ai illustré 7 sur cette carte heuristique. Ils ne feront pas de vous des champions de la mémoire. Comment entretenir sa mémoire ? En parallèle à la méthode en 5 étapes pour étudier, que je décris dans d’autres articles, il y a quelques principes généraux que vous devez respecter si vous voulez développer et entretenir votre mémoire. (Cliquez dessus pour l’agrandir ou ici pour la télécharger depuis Biggerplate). 1. Eh oui : comme dans la phase « projet » de notre étude efficace en 5 étapes, vous devez d’abord vous motiver. Pourquoi étudier cette matière ? Les motivations pour apprendre sont personnelles. Souvent, on a plusieurs motivations à faire quelque chose. 2. 3. 4. 5. 6. Prenez-en soin ! 7. J'aime :
"Il faut donner à l'enfant un temps global d'écran par jour" Dans un chat sur Le Monde.fr, le psychiatre Serge Tisseron estime que l'usage des écrans par les enfants doit être accompagné et l'autorégulation encouragée. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par François Béguin et Martine Laronche (chat modéré) Dans un chat sur Le Monde.fr, le psychiatre Serge Tisseron estime que l'usage des écrans par les enfants doit être accompagné et l'autorégulation encouragée. Visiteur : Je suis orthophoniste. Ne pensez-vous pas qu'une prise de conscience est absolument nécessaire chez tous les parents de jeunes enfants pour limiter l'utilisation d'écrans (tablette, télévision, ordinateur, etc... )? Serge Tisseron : Oui, cette prise de conscience est d'autant plus importante que les enfants jeunes sont très sensibles à l'avis de leurs parents. Léo : Faut-il faire une différenciation entre les écrans ? Oui tout à fait. Alain : Les logiciels commercialisés pour enrichir le vocabulaire des bébés sont-ils néfastes ? Alex : Je suis enseignant en classe de primaire.
PNF Lettres : 3 La refondation du français à l'ère du numérique Mercredi 21 novembre 2012, le séminaire PNF Lettres s'est déplacé au Centre National des Arts et Métiers pour déplacer lui-même ses réflexions sur le terrain de la pédagogie : comment le numérique peut-il aider à revitaliser l'apprentissage d'une matière, le français, fragilisée par la disparition d'une civilisation, celle du livre ? Des ateliers pédagogiques ont notamment permis de saisir combien certains enseignants explorent, en simultané et parfois en collaboration avec les penseurs et les écrivains, les voies nouvelles de la lecture-écriture-publication : ses nouveaux lieux (les réseaux sociaux, les œuvres numériques ...), ses nouvelles modalités (l'écriture collective, la lecture interactive... ), ses nouvelles postures (par exemple le devenir auteur du lecteur), ses nouveaux gestes (couper, copier, coller, relier…), ses nouvelles potentialités (mettre la créativité au cœur de l'école pour inviter l'élève à devenir comme poète de lui même). Ateliers pédagogiques Jean-Michel Le Baut
Les écrans, si adaptés, sont bénéfiques pour les enfants | Santé «On voit trop souvent les aspects négatifs, les inquiétudes que les écrans suscitent, mais il existe aussi beaucoup d'aspects positifs», a souligné mardi Jean-François Bach, secrétaire perpétuel de l'Académie, en présentant à la presse un rapport sur le sujet. Intitulé «l'enfant et les écrans», cet «avis» de l'Académie est le fruit de deux ans de travail intégrant les enseignements d'un grand nombre de recherches dans les domaines de la neurobiologie, de la pharmacologie, de la médecine ou de la psychologie. L'Académie des Sciences y formule 26 recommandations, passant en revue les dangers potentiels des nouvelles technologies pour le cerveau et le psychisme sans pour autant négliger tous les bénéfices que les enfants peuvent en retirer si elles sont maniées à bon escient. «En tant que médecin, si je propose une recommandation et pas un traitement, c'est bien que le malade ne va pas si mal», sourit Serge Tisseron, psychiatre et psychologue co-auteur du rapport. M.