L'usage du numérique dans l'enseignement supérieur Et si on essayait l’empathie - La Croix Le mot «empathie» est désormais sur toutes les lèvres. Pour ses partisans, elle serait la clé d’un vivre-ensemble aujourd’hui malmené (1). Elle serait aussi le nouveau sésame éducatif. Celui qui permet aux enfants d’apprendre à se comporter avec les autres. Celui qui permet aux parents de trouver la bonne distance avec leurs enfants, et de les élever avec bienveillance. « L’empathie donne à l’enfant une boussole intérieure » L’importance de l’empathie a été validée par les avancées majeures des neurosciences. Du coup, psychologues et pédagogues y ont vu une clé de l’éducation des enfants qui apprendraient par imitation et décryptage des émotions d’autrui. Une révolution copernicienne L’enfant naîtrait équipé pour un tel décryptage. Plus encore, si l’enfant est si perméable au comportement des autres, la question du modèle que lui donnent ses parents prend tout son relief. Une écoute à hauteur d’enfant A l’école aussi Des initiatives innovantes Florence Levillain/Signatures Emmanuelle Lucas
8ème FEI : Développer l'empathie à l'école Le mot empathie est entré officiellement dans le langage de l'Education nationale à propos de la lutte contre le harcèlement. A Trappes, Bertrand Jarry accompagne l’école Henri Wallon dans un projet de développement de l'empathie chez les écoliers. Base d'un travail plus global d'intégration à l'univers scolaire. A Trappes, Bertrand Jarry est CPE au collège Y Gagarine mais aussi formateur du réseau Rep+. Comment le projet "Apprendre à vivre ensemble en classe" est-il né ? Ce projet est la continuité d’un travail engagé au collège Youri Gagarine de Trappes en septembre 2012 (collège du réseau de l’école Henri Wallon). Les objectifs poursuivis devaient répondre aux problématiques du terrain et à ses spécificités. Après une formation action de deux années et des échanges en inter-degrés, des enseignants de l’école élémentaire Henri Wallon ont souhaité à leur tour s’emparer de cette réflexion. Comment arrivez-vous à développer ce projet au niveau de l'école ?
Le Portfolio numérique de compétences : un atout pour la formation par alternance | Alternance TICTAC : au temps des apprentis numériques... Le portfolio est aujourd’hui utilisé couramment dans le domaine de l’éducation et de la vie professionnelle. Dans le domaine de la formation, il peut être celui du formateur, ou de l’apprenant. On entend souvent le terme de portfolio numérique : que se cache-t-il derrière cette appellation ? Voici une présentation très claire sous la forme d’une discussion entre Christophe Batier, Mario Asselin et Pierre Benech : Mario Asselin a beaucoup travaillé la notion de portfolio numérique, ses travaux sont visibles sur Mario tout de go.Pierre Benech explique quant à lui sur son site la démarche à mener lors de la composition d’un portfolio numérique, l’excellent site ThotCursus en rend compte dans un article de Christine Vaufrey intitulé "Le portfolio professionnel : quand l’expérience a valeur de diplôme" . A titre d’exemples, voici les liens vers leurs propres portfolios : Mario Asselin – Pierre Benech Like this: J'aime chargement…
Dans la tête des «nouveaux ninjas de l’islam» Au cours des années 70, plusieurs psychologues sociaux, dont Henri Tajfel, mettent en lumière les effets pervers d’un mécanisme psychologique en apparence anodin : la «catégorisation sociale». Ce mécanisme, qui peut être gravement altéré chez certains individus (schizophrènes, autistes et patients Alzheimer à un stade avancé), consiste à découper l’environnement social en catégories de personnes (hommes-femmes, jeunes-âgés, Noirs-Blancs, etc.) jugées relativement distinctes les unes des autres. Quoi de plus ordinaire ? Sans ce découpage, il nous serait, en effet, bien difficile de comprendre et d’agir sur notre environnement social. Un fois par mois, Libération publie en partenariat avec le magazine en ligne de l’organisme ( une analyse scientifique originale. En effet, sous certaines conditions (crise économique, pénurie, sentiment de privation, manipulations politiques ou religieuses, etc.), la catégorisation sociale et ses biais sont exacerbés.
Des cours de solidarité et de gentillesse à l'école primaire, trois pays donnent l'exemple EDUCATION - Les cours d'empathie et de gentillesse font leur entrée dans les écoles primaires. Au Danemark, ils sont désormais obligatoires pour les 6-16 ans. Et dans d'autres pays, ces enseignements existent depuis un bon moment. En Russie, depuis près d'une douzaine d'années, des cours de gentillesse sont dispensés dans les écoles moscovites. Une étude datant de 2010 réalisée sur 14.000 collégiens américains, démontrait qu'ils étaient moins empathiques - capables de se mettre à la place d'autrui, de percevoir ce qu'il ressent, résume Larousse - que les enfants ayant grandi dans les années 1980 et 1990. Psychologies Magazine qui a introduit la journée internationale de la gentillesse en France en 2009 écrivait à l'époque tous les bienfaits de la gentillesse et de l'empathie: "l'empathie est une disposition innée", "le pardon est bon pour le système cardio-vasculaire", etc. • Danemark L'information a fait le tour des réseaux sociaux depuis la fin du mois d'août. • Russie • Pays-Bas
Pédagogie numérique Le service Pédagogie numérique a pour mission principale de développer l’usage des technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement et la recherche Une équipe en central et des correspondants dans les composantes Guides, ressources pédagogiques, Actualités pédagogie numérique, visioconférence, plateformes pédagogiques, serveur d'enquêtes, Contact unique, FAQ Les formations sont organisées par le service de formation du personnel de l'université.Plus d'information sur l'intranet (accès réservé) ou en vous adressant à formation.personnel @ u-psud.fr haut .:. Après-attentats : « les profs doivent apprendre comment éduquer leurs élèves aux émotions » (Edith Tartar Goddet, psychosociologue) Pour Edith Tartar Goddet, psychosociologue, l'Ecole doit développer une "éducation aux émotions", en apprenant aussi aux enseignants à "trouver les mots". Au lendemain du 13/11, elle insiste sur l'importance "d'apprendre aux jeunes à vivre avec l'insécurité". Edith Tartar Goddet est psychologue clinicienne et psychosociologue. Edith Tartar Goddet est psychologue clinicienne et psychosociologue. Après le 13 novembre, la majorité des enseignants a adopté une pratique “psychosociale” : ils ont laissé parler leurs élèves… Cette importance donnée aux mots est-elle inédite ? Les attentats n’ont pas transformé notre quotidien, même si l’insécurité actuelle semble inédite. Je constate un emballement, lié à l’intensité inhabituelle des événements violents du 13 novembre. L’enseignant doit savoir mettre des mots sur ce qui s’est passé. L’école ne joue pas un nouveau rôle. Pour aider ses élèves à s’exprimer, doit-on les y inciter, ou au contraire essayer de ne pas les “forcer” à parler ? Fabien Soyez
Le jeu Feelings : que d'émotions ! L'an dernier, je vous parlais du jeu Feelings. Je remonte et nettoie cet article parce qu'il vient de remporter un des labels "Jeu éducatif" décerné au FLIP de Parthenay (Festival International du Jeu). Depuis la rentrée 2015, les programmes d'EMC ont changé : BO spécial du 25 juin 2015 (clic). Le premier item de ces nouvelles instructions est libellé de la manière suivante : La sensibilité : soi et les autres. Ainsi, on nous demande de travailler avec les élèves sur leurs émotions. Et c'est pourquoi je me félicite de la découverte du jeu Feelings, et de son adaptation en classe entière : Feelings, c'est un jeu de société, inventé par le créateur du jeu Dixit. Avec Feelings, 4 à 8 joueurs jouent à essayer de deviner l'émotion ressentie par leur partenaire dans une situation donnée. J'explique. Sur la table de jeu se trouvent des émotions (piochées au hasard). Par exemple (exemples tirés des cartes du niveau "écoliers") : Je m'arrête tout de suite sur ces situations. Pour cela :