Io (lune)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Io. Avec plus de 400 volcans en activité, Io est l'objet le plus actif du Système solaire. Cette activité géologique est provoquée par les forces de marée de Jupiter. Les volcans du satellite rejettent des composés du soufre et les panaches peuvent atteindre 500 km d'altitude. Le volcan Tvashtar sur Io. À la différence des volcans terrestres, les volcans sur Io rejettent des composés du soufre, dont peut-être de l'anhydride sulfureux. On a mesuré que certains panaches des éruptions volcaniques d'Io montent à plus de 300 kilomètres au-dessus de la surface avant de retomber, la matière étant éjectée de la surface à une vitesse d'environ 1 000 m/s. Ces éruptions volcaniques sont très changeantes ; durant les quatre mois séparant l'arrivée des sondes Voyager 1 et 2, certaines d'entre elles se sont arrêtées et d'autres ont commencé. Les dépôts entourant les volcans changent aussi d'aspect.
Callisto (lune)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Callisto. Les formations géologiques remarquables de Callisto ont été baptisées d'après la mythologie scandinave. Ainsi, les deux plus grands cratères portent les noms de Valhalla (paradis des guerriers tombés au combat) et d'Asgard (lieu de résidence des dieux). Les autres cratères sont baptisés des noms de héros : Valfodr, Hœnir, Lodurr, Bran, Sudri, Fodri, Nidi, Burr, Reginn, Ymir, Gymir, etc. Comparaison des tailles de la Lune (en haut à gauche), de Callisto (en bas à gauche) et de la Terre (à droite). Comme bon nombre de lunes planétaires, Callisto est en rotation synchrone autour de Jupiter[2]. La masse volumique moyenne de Callisto, 1,83 g⋅cm-3[2], suggère que la lune est composée de roches et de glace d'eau en proportions à peu près égales, avec en plus quelques composés volatils gelés tels que l'ammoniac[11]. Structure interne de Callisto. Plaines cratérisées.
Ganymède (lune)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ganymède est constitué à quantités à peu près égales de roches silicates et de glace d'eau. Il s'agit d'un corps totalement différencié avec un noyau liquide riche en fer. Ganymède est le seul satellite du Système solaire connu pour posséder une magnétosphère, probablement créée par convection à l'intérieur du cœur ferreux liquide[8]. La découverte de Ganymède est attribuée à Galilée, qui fut le premier à l'observer le 7 juillet 1610[11],[12],[13]. L'astronome français Nicolas-Claude Fabri de Peiresc suggéra des noms tirés de la famille Medici pour les lunes, mais sa proposition ne fut pas retenue. Le nom de Ganymède et des autres satellites galiléens est tombé en désuétude pendant un long moment jusqu'au milieu du XXe siècle. D'après les archives de l'astronomie chinoise, en 365 av JC, Gan De découvrit une lune de Jupiter à l’œil nu, probablement Ganymede[19],[20]. Comparaison des tailles de la Terre, de la Lune, et de Ganymède.
Satellites naturels de Jupiter
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Découverte des satellites[modifier | modifier le code] Premières découvertes[modifier | modifier le code] Voyager[modifier | modifier le code] Dernières découvertes[modifier | modifier le code] Entre 1979 et 1999, aucun nouveau satellite de Jupiter ne fut découvert et il fallut attendre des progrès suffisants dans le domaine des détecteurs pour que les observations reprennent. S/2000 J 11 fut ensuite retiré de la liste des satellites car il n'avait alors jamais été ré-observé depuis sa découverte. Le 7 septembre 2010 R. Le , S. S/2000 J11 est finalement réobservé en 2010 et 2011, réintégrant l'objet à la liste. En 2012, on connaissait 67 lunes à Jupiter, le record du Système solaire, parmi lesquelles 50 sont nommées et ont reçu un numéro définitif. Table des satellites[modifier | modifier le code] Ci-dessous est présentée la liste des 67 satellites connus de Jupiter, S/2000 J 11 compris. Groupes[modifier | modifier le code]