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La société et l'Etat. Synthèse: Les théories du contrat social

La société et l'Etat. Synthèse: Les théories du contrat social
Les théories du contrat social Hobbes, Locke et Rousseau 1. Les origines de la doctrine contractuelle Le contrat social est une solution proposée au problème de la justification de la société civile, et non la description d’un type de gouvernement particulier. L’idée de contrat est empruntée au domaine juridique. La conception contractuelle de l'Etat est le produit d’une culture qui définit l’être humain comme un être rationnel, c’est-à-dire non seulement raisonnable, donc intelligent et moral, mais aussi intéressé, donc capable de calcul. Au fondement de toute théorie du contrat social, il y a cette idée que la société civile n’est pas un accident fortuit mais le fruit d’un calcul utilitaire des individus pour déterminer ce qui vaut mieux pour le plus grand bien du plus grand nombre d’individus. Les théories du contrat social sont donc liées à une idéologie individualiste et utilitariste de la nature humaine : Les individus préexistent à la société qu’ils fondent d’un commun accord. 2. Related:  OC - Droits de l'homme

Aristote, père du Droit naturel Si les individus ont recours à la force du gouvernement, c’est pour protéger ce qui leur appartient : leur vie, leur liberté et leurs biens. Le politique ne dispose pas de la propriété des individus, il est à leur service. Par Damien Theillier En cette période de débat électoraux, de slogans et de petites phrases, il nous paraît salutaire de rappeler, avec les penseurs du Droit naturel, que la politique n’est pas le tout de la vie en société. Or c’est précisément ce qu’affirme la théorie du Droit naturel, formulée d’abord par Aristote. Alain Sériaux, auteur d’un Que Sais-je sur le sujet [1], rappelle que « le terme relativement récent de « droit » n’appartient pas au vocabulaire des Anciens. Ainsi Aristote distingue entre un juste naturel et un juste positif ou conventionnel : La justice politique elle-même est de deux espèces, l’une naturelle, l’autre légale. Dans la pensée grecque, est naturel ce qui correspond à la croissance normale d’un organisme vivant. —-Sur le web.

Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous. En conséquence, l'Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Etre suprême, les droits suivants de l'Homme et du Citoyen.

Cicéron et la loi naturelle - Extraits du "Traité des lois" MarcusTullius Cicero, Extraits du « Traité des lois » (vers 52 avant J.C.) Traduction Appuhn ( avec l’aimable autorisation des éd. Garnier-Flammarion ) Numéros IV et s. ATTICUS - Maintenant, Marcus, dis-nous ce que tu penses du droit civil. MARCUS - Ce que j’en pense ? ATTICUS - Puisque tu me demandes ce que j’attends, voici : après nous avoir donné un traité sur la meilleure forme de République, tu dois, ce me semble, pour être conséquent, écrire aussi sur les lois. ATTICUS - Je t’entendrai avec plaisir. MARCUS - Qu’en dit Quintus ? - Je ne désire rien tant. MARCUS - Vous avez raison. ATTICUS - Ce n’est donc ni dans l’édit du préteur, comme la plupart le font aujourd’hui, ni dans les Douze Tables comme nos anciens, [ donc dans le droit positif dirait-on aujourd’hui ] mais aux sources les plus profondes de la philosophie qu’il faut puiser la vraie science du droit. - C’est bien là, mon frère, remonter à la source comme il convient et au chapitre initial du droit. ATTICUS - Dieux immortels !

libertés individuelles Ensemble des droits reconnus aux individus en tant que tels, quels que soient leur pays, leur origine ethnique ou sociale, leur sexe, leurs croyances religieuses ou politiques. 1. Les principaux textes Les individus possèdent des droits naturels et inaliénables que la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 reconnaît et formalise en dix-sept articles. La Déclaration de 1789 définit la liberté comme ce qui « consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (article IV). 2. Fondé sur le principe de la séparation des pouvoirs et la notion de souveraineté du peuple, l'État de droit (dans lequel les pouvoirs publics sont effectivement soumis au respect de la légalité par voie de contrôle juridictionnel) est le garant des libertés individuelles, qu'il lui appartient de défendre s'il le faut par la force publique. Les libertés collectives garantissent la place de chacun dans la société.

Loi naturelle, droit naturel, droit positif dans la pensée catholique « officielle » – celle des souverains pontifes et des évêques en communion avec eux -, la loi naturelle, le droit naturel, voire les droits naturels, ont toujours occupé une place enviable, réaffirmée, voici encore peu, avec vigueur dans l’Encyclique Veritatis Splendor du 6 août 1993. Certes, l’Église romaine n’a jamais pris parti en faveur de telle ou telle philosophie qui rendrait, mais à sa manière, pleinement raison de l’emploi de telles notions. « Aucune forme historique de philosophie ne peut légitimement prétendre comprendre toute la vérité, ni être l’explication totale de l’être humain, du monde et de la relation de l’homme avec Dieu », rappelait Jean-Paul II dans l’Encyclique Fides et Ratio du 14 septembre 1998 (n. 51). D’abord, les Écritures elles-mêmes se réfèrent en divers lieux et de façon assez nette à l’idée d’un ordre naturel objectif que les hommes n’ont ni fait ni même inventé et auquel ils doivent plutôt se soumettre.

Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789 Les représentants du peuple français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'homme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous. En conséquence, l'Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Être Suprême, les droits suivants de l'homme et du citoyen.

Mémoire et histoire - La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 La Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789 La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 aout 1789, rédigée au début de la Révolution française, pose les bases juridiques de la nouvelle société française. Ses rédacteurs, empreints des idées des philosophes des « Lumières », affirment les droits et libertés dont doit disposer tout être humain dès sa naissance, consacrant ainsi solennellement la disparition des inégalités de l'Ancien régime. Le contexte historique La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen est l'œuvre collective de l'Assemblée constituante, représentant la Nation depuis que les députés du Tiers-état aux Etats généraux de 1789, rejoints par des membres du clergé et de la noblesse, ont bravé les ordres du roi et juré de ne pas se séparer avant de doter le royaume de France d'une constitution. Le contenu de la Déclaration Parmi elles : La postérité de la Déclaration

Déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948 Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde. Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme. Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression. Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations. Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement. Article 2.

Le droit naturel : contrainte ou construction ? Renouvellement de la question à l'égard des droits de l'homme À différentes époques, certains principes censés relever du (ou d’un) droit naturel ont été conçus ou présentés comme étant absolument contraignants, c'est-à-dire au-delà de la capacité des hommes d'être modifiés ou abolis (mais avec néanmoins parfois la possibilité d'en dispenser, ce qui mériterait une comparaison avec la pratique des observations et expériences dans les sciences « naturelles »). Si à l'heure actuelle, les anciennes formes de droit naturel semblent largement abandonnées, les sciences sociales ayant pris la relève, l'émergence des droits de l'homme tend paradoxalement à créer ou développer une nouvelle normativité supérieure au droit positif constitutionnel, législatif ou jurisprudentiel, dont le fondement impliquerait que ces droits seraient hors de portée de toute volonté humaine qui viserait à les restreindre ou à les supprimer. La loi de la nature (l’Âge d’or, première époque), H.

Loi et droit naturels : les sources antiques Dans notre Dossier sur la Loi naturelle, un retour sur les fondements philosophiques de cette notion s’imposait. Nous le devons à Françoise Monfrin qui nous a fait l’amitié de nous confier une contribution, Loi et droits naturels : les sources antiques,où cette fine connaisseuse de la pensée gréco-romaine a mis le meilleur de sa science. À cause de son étendue, nous avons pris le parti de la publier à la fois in extenso et sous forme de résumé rédigé par l’auteure elle-même. Gageons que la lecture du résumé, tant elle est stimulante, donnera aux lecteurs pressés le goût de découvrir dans son intégralité cette véritable somme ! La notion de « loi naturelle » a connu, de son origine grecque jusqu’aux époques les plus récentes, de nombreuses inflexions en fonction de l’évolution des connaissances scientifiques, des écoles philosophiques, des références religieuses et des modèles sociopolitiques, en fonction de la conception de la « nature », du droit et de la loi. Françoise Monfrin

Historique des droits de l'homme Pour certains spécialistes, la notion encore très floue de droits de la personne serait apparue dès le début du XIIIe siècle. Pour d'autres, la conception des droits de l'homme en tant de tels serait contemporaine du Bill of right de 1689, qui parachève la révolution anglaise de 1688 en mettant fin à l'absolutisme royal. il s'agit du premier véritable contrat liant le monarque et le peuple, lui même déclaré "souverain". Ce "contrat" met un terme au concept de royauté et de pouvoir de droit divin. La déclaration rappelle les violations commises par Jacques II et énumère les droits reconnus au peuple depuis 1215 (par exemple : "l'autorité royale n'a pas force de loi, la loi est au-dessus du roi..."). Mais la quasi-totalité des historiens s'accorde sur le fait que la notion actuelle est née au XVIIIe siècle. Au XIXe siècle, les excès de la révolution industrielle accouchent des premiers textes relatifs aux droits des travailleurs. Alexandre Martin Le Monde

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