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La riposte de Ferrero pour défendre Nutella

La riposte de Ferrero pour défendre Nutella
Face aux attaques contre l’huile de palme qui entachent l’image de son produit phare, le groupe italien d’agroalimentaire sort l’artillerie lourde. Aujourd’hui, Nutella se retrouve, de manière injuste, au cœur d’un débat sur l’huile de palme.» Le 16 novembre, deux jours après l’adoption par les sénateurs de l’«amendement Nutella» (retoqué depuis), qui augmente de 300% la taxe sur l’huile de palme, Ferrero décidait de frapper fort pour défendre sa marque phare, avec deux pleines pages de publicité dans la presse quotidienne. Abonnez vous à l'édition digitale

Un "amendement Nutella" adopté au Sénat La commission des affaires sociales du Sénat a adopté ce mercredi 7 novembre un "amendement nutella" au projet de budget de la Sécu. Celui-ci vise à augmenter de 300% la taxe sur l'huile de palme qui entre notamment dans la composition de ce produit alimentaire culte. La taxe doit constituer un signal, "non à destination des consommateurs, mais à destination des industries agroalimentaires pour qu'elles substituent à ces huiles de nouvelles compositions plus respectueuses de la santé humaine", souligne l'auteur de l'amendement, le rapporteur de la commission Yves Daudigny (PS). L'huile de palme, qui ne constitue pas à proprement parler une huile, mais des graisses, est accusée d'avoir des effets nocifs sur la santé et sur l'environnement, en étant notamment à l'origine de phénomènes de déforestation. En raison de leur richesse en acides gras saturés, les huiles de coprah, de palme et de palmiste sont utilisées pour la fabrication de la margarine ou comme corps gras de friture.

Ferrero et son Nutella montrés du doigt LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Laurence Girard Nutella, c'est délicieux mais pourquoi y a-t-il de l'huile de palme ?" Dans une double page de publicité publiée dans la presse vendredi 16 novembre, le groupe transalpin Ferrero a décidé de répondre à cette question et de défendre la composition de son produit fétiche. Depuis qu'un sénateur a décidé d'augmenter de 300 % la taxe sur l'huile de palme, et que son texte a été qualifié d'"amendement Nutella", difficile d'ignorer que l'huile de palme est au coeur de la recette de la pâte à tartiner. Même si, sur l'étiquette, euphémisme oblige, seule la mention huile végétale, apparaît. Le groupe Ferrero et son produit phare, Nutella, se retrouvent au coeur de la polémique. A preuve, un spot sur Internet, au titre en forme d'avertissement. Pour l'instant, le confiseur est inflexible.

Ferrero se lance de nouveaux défis Ferrero aurait-il des problèmes de riche ? Avec des positions quasi hégémoniques - 85 % de part de marché sur les pâtes à tartiner grâce à Nutella et 40 % sur les barres chocolatées avec Kinder bueno -, la société se pose en leader français du chocolat, toutes catégories confondues. Mais ce palmarès a ses inconvénients : comment continuer à se développer dans ces conditions ? Sur le dernier exercice, Ferrero France a d'ailleurs vu sa croissance marquer le pas. Habituée à des + 7 % ou des + 8 %, l'entreprise n'a vu son chiffre d'affaires progresser que de 3 %, à 1,1 milliard d'euros. Pour se donner de nouvelles perspectives, le groupe était même sur les rangs pour la reprise de Cadbury. Un spot en avril Et, pour trouver des relais de croissance, la marque a de nouvelles cibles en vue, à commencer par les jeunes adultes. « Nous aurons un nouveau film publicitaire sur Nutella fin avril, dans l'esprit Auberge espagnole », indique Frédéric Thil. Une image plus responsable

Kinder plaisir inimitable depuis 1975 confiserie chocolatée Revue des marques : numéro 64 - Octobre 2008 Kinder, plaisir inimitable depuis 1975 Première marque de confiserie chocolatée en Europe de l'Ouest, Kinder a choisi une stratégie de niche,fondée sur des produits inimitables. La marque fête les trente ans de présence en France de l'un de ses produits phares, Kinder Chocolat. Par Jean Watin-Augouard Pub Kinder Surprise 2007 Cent trente-cinq millions d'oeufs Kinder Surprise vendus chaque année en France, 1,5 milliard dans plus de trente pays, douze mille surprises différentes, imaginées depuis 1974. Kinder est la marque la plus dynamique de la confiserie chocolatée. Kinder Surprise, 1975Kinder Chocolat, 1978Kinder Délice, 1986Kinder Country, 1989Kinder Bueno, 1990Kinder Pingui, 1995Kinder Maxi, 1996Kinder Maxi King, 1999, relancé en 2006Kinder Schokobons, 2000Kinder Schokofresh, 2003Kinder BuenoWhite, 2007 Pub 2006 Astérix est le premier personnage licencié, dès 1975, en Allemagne. Pub Kinder Chocolat 2008 Marque ombrelle Des messages de plaisir

Notre Histoire Aux origines de la société…un produit de légende L’histoire de la société Ferrero tient à peu de chose. En 1946, au lendemain de la Seconde guerre mondiale, Pietro Ferrero, chocolatier-pâtissier à Alba, un village du Piémont au nord de l’Italie, imagine la recette qui révolutionnera le petit-déjeuner et le goûter de millions d’enfants à travers le monde. Alors que le chocolat est devenu une denrée rare et coûteuse, il va remplacer les fèves de cacao par des noisettes de sa région. Par un été torride, raconte la légende, le « Giandujot » se mit à fondre au soleil et à prendre une consistance plus crémeuse. Innover pour grandir Le principal responsable du développement du Groupe est Michele Ferrero, fils de Pietro le fondateur. Ferrero est à la troisième génération de son histoire. Une implantation réussie en France L’arrivée de Ferrero en France se fera à la fin des années 1950. Rapidement une seconde étape accélère la croissance française: en 1961 commence la production du Nutella.

Rose et pailleté, le Kinder Surprise «pour fille» fait polémique en Allemagne Le lancement d'un œuf Kinder Surprise «uniquement pour les filles» il y a quelques jours en Allemagne a déclenché une polémique, des féministes dénonçant dans les médias le caractère sexiste de la campagne de pub, kitschissime, qui montre une friandise à l'emballage décoré de fleurs, sur fond rose girly criard, paillettes en prime. Interrogée par le quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung, la chercheuse Stevie Schmiedel, spécialiste du genre, dénonce un «apartheid des genres». Cette féministe germano-britannique veut lancer une pétition contre ce qu'elle appelle la Pinkifizierung (littéralement, la «rosification») des jouets et produits pour enfants. Plus préoccupant encore est selon elle le jouet-surprise vanté par la pub: une figurine de fée tirée du dessin-animé Winx Club —jambes interminables, longues crinières, mini-jupes, brassières et chaussures à talons. Le groupe italien Ferrero, à qui appartient la marque, ne s'est pour l'instant pas exprimé au sujet de cette polémique.

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