«La famille, première clé de l'épanouissement»
INTERVIEW - Face à la perte de repères, la famille est plus que jamais perçue comme un espace de bonheur, analyse Marie-José Forissier, présidente de Sociovision-Cofremca. LE FIGARO MAGAZINE. - La famille rime-t-elle avec bonheur aux yeux des Français? Marie-José FORISSIER. - La famille est plus que jamais source de bonheur et d'épanouissement. 89 % des Français interrogés par Sociovision-Cofremca * se disent heureux sur le plan familial, 87 % soulignent que rien ne compte plus à leurs yeux que de partager des moments forts avec leurs proches. La crise a-t-elle accentué cette tendance? Elle a joué un rôle d'accélérateur. Ce retour en force de la famille est-il assimilable à un repli? Oui, mais cette attitude n'est pas négative. Dans les années 1960, la famille était à jeter aux orties. Il ne s'agit plus de la même famille: son périmètre est beaucoup plus élargi, élastique. N'est-il pas paradoxal, dans ces conditions, de voir les couples homosexuels rêver de mariage?
Les lois du bonheur
Depuis l’Antiquité, les philosophes se penchent sur l’art du bonheur. Depuis peu, les sciences humaines reprennent le problème sous un nouvel angle. N’existerait-il pas quelques facteurs fondamentaux – culturel, économique, social, relationnel et, pourquoi pas, génétique – qui prédisposeraient certains à être plus heureux, ou malheureux, que d’autres ? Le bonheur : de quoi parle-t-on ? « J’ai connu le bonheur, mais ce n’est pas ce qui m’a rendu le plus heureux », écrivait le malicieux Jules Renard. La mesure du bien-être Plutôt que d’en rester à des considérations générales sur le bonheur, des chercheurs ont entrepris de le mesurer objectivement (1).Depuis plus de trente ans, des méthodologies diverses – « life satisfaction » (satisfaction de vie) ou « well subjective being » (bien-être subjectif) – ont été développées pour mesurer le niveau de satisfaction. Les humains seraient programmés pour le malheur Certains sont nés pour être heureux La richesse ne rend pas plus heureux
Comment vont les Français ? Le bonheur, ça se mesure
Peut-on mesurer le bonheur ? Le think tank la Fabrique Spinoza publie aujourd'hui son "PIB du bonheur". Une nouvelle tentative de rendre incontournables des mesures alternatives au PIB. Comment les nouveaux indicateurs tentent-ils de s'imposer ? Compter ce qui compte, et interpeller les politiques. Écouter Bonheur : de grandes inégalités entre les Francais (A. « Notre espoir c’est que toutes les politiques publiques à venir soient évaluées à l’aune de ces critères », ajoute Alexandre Jost La remise en cause du PIB (Produit intérieur brut) comme critère unique d’évaluation du bien-être ne date pas d’hier. L’impératif du bonheur De quoi l’inflation de ces indicateurs est-elle le signe ? « Aujourd’hui, il y a un devoir de bonheur. Remy Pawin, historien : la conversion au bonheur Désormais, le bonheur fait aussi l'objet d'une mode et, très largement, d'une instrumentalisation. Des enquêtes subjectives enfin reconnues « Il est rentré dans les esprits que gouverner, c’est mesurer.» Intervenants
First World Happiness Report Launched at the United Nations
The happiest countries in the world are all in Northern Europe (Denmark, Norway, Finland, Netherlands). Their average life evaluation score is 7.6 on a 0-to-10 scale. The least happy countries are all poor countries in Sub-Saharan Africa (Togo, Benin, Central African Republic, Sierra Leone) with average life evaluation scores of 3.4. But it is not just wealth that makes people happy: Political freedom, strong social networks and an absence of corruption are together more important than income in explaining well-being differences between the top and bottom countries. At the individual level, good mental and physical health, someone to count on, job security and stable families are crucial. These are among the findings of the first ever World Happiness Report (download PDF), commissioned for the April 2nd United Nations Conference on Happiness (mandated by the UN General Assembly). The report shows that, where happiness is measured by how happy people are with their lives:
La recette du bonheur existe, c'est Harvard qui le dit !
En novembre 2015, lors d’une conférence TEDx, Robert Waldinger a révélé l’aboutissement d'une longue, d'une très longue étude. Pendant 75 ans, des chercheurs de la prestigieuse Harvard Medical School ont suivi à la loupe le quotidien de 724 hommes. Alors que, généralement, les études de cet acabit s’arrêtent au bout d’une dizaine d’années, faute de moyens, ici pas moins de quatre directeurs d’étude se sont succédés depuis 1938 pour mener à bien les recherches. La chaire sur le « développement de l’adulte » (Study of Adult Development) de l'université a passé au crible tous les aspects de la vie des participants. Un travail titanesque Le projet original était ambitieux, tant au niveau des fins que des moyens. Choisir ainsi deux milieux sociaux diamétralement opposés permettait d'isoler les facteurs psychologiques et biologiques ayant un impact sur la santé et le bien-être à tous les âges de la vie. Pour être heureux, connectez-vous à votre entourage À lire aussi :
DOSSIER. La bataille du bonheur - 25 juillet 2012
Ce dossier est né d’un pari, d’un acte de foi. Oui, au temps des catastrophes, le bonheur a un sens. Non, le pessimisme n’est pas obligatoire, même quand le monde semble aller de mal en pis. On peut être heureux malgré tout : telle est la conviction qu’expriment des philosophes depuis quelques années. Pas n’importe quel bonheur, bien sûr. Alors, il s’agit de trouver un bonheur qui garde la bonne distance avec le malheur. De Jean-Luc Nancy à Georges Didi-Hubermann, en passant par Ruwen Ogien à Frédéric Worms, Vincent Delecroix, Guillaume le Blanc ou encore Gilles Tiberghien… des philosophes contemporains veulent réconcilier lucidité sur le monde et possibilité d'être heureux. Eric Aeschimann explique les raisons de ce dossier Lire notre dossier "Des philosophes contre le pessimisme : la bataille du bonheur" dans "le Nouvel Observateur" du 26 juillet 2012 . Au sommaire : - "La Bataille du bonheur" : comment résister au pessimisme sans nier la réalité ?
Le retour de la mère parfaite
Enfants assortis au canapé, balades en forêt et goûters d’anniversaire « home made » : les « happymamas » sont devenues les attachées de presse de leur bonheur familial très scénarisé. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Zineb Dryef On la croyait disparue, la femme en robe pastel et aux cheveux figés qui, en attendant le retour de son mari et de ses enfants, préparait des gâteaux dans une cuisine immaculée. Mais la voilà ressuscitée sur les réseaux sociaux. Les « beaux enfants » et le « mari merveilleux » de James Kicinski-McCoy Ceux, superbes, de James Kicinski-McCoy lui valent d’être l’une des mamans les plus suivies d’Instagram ; 244 000 abonnés. Lire aussi : Il était une fois Mimi Thorisson, instagrameuse culinaire En France toujours, les « petits et grands bonheurs quotidiens » d’Elisa Gallois, « mum of Jules, Lou, Mia », attirent plus de 64 000 abonnés. Le père, absent du tableau Natacha Birds, blanc sur blanc « Avant, quand elles rentraient chez elles, elles se reposaient.
Le Bonheur - Lexique
Solenne Beck (février 2006) Age d'or : période de parfait bonheur pour l'humanité, que l'on peut situer dans le passé ou dans l'avenir. A l'origine, le mot ne désignait qu'un passé mythique, une sorte de paradis dont on trouve la première évocation dans Les travaux et les jours d'Hésiode (poète grec, VIII-VIIèmes siècle av.