Numérique et Autonomie
En mettant des ressources à profusion devant l’élève, Internet pose d’une nouvelle façon la question de l’apprendre et de l’autonomie. Il ne suffit pas que des ressources soient là pour que le jeune apprenne, nous rappelle Bruno Devauchelle. Pour autant la disponibilité de ces ressources change l’éducation. Entre séduction et déception, il est impératif de définir ce que pourraient être les principes de la construction de soi dans un monde envahi par le numérique et de l’autonomie numérique… Le paradoxe de l'autonomie en milieu scolaire est facile à identifier : comment être autonome dans un système dans lequel tout ce qui est à faire est guidé, orienté, contrôlé, évalué, certifié, de l'extérieur ? L'arrivée d'internet a fait découvrir un océan de savoirs à des publics qui n'y avaient pas accès. L'injonction à être soi, bien repérée par nombre d'analystes, philosophes, sociologues, psychologues, a ceci de particulier qu'elle renvoie à chacun la responsabilité de sa trajectoire.
Bulletin officiel n° 29 du 20 juillet 2006
SOCLE COMMUN DE CONNAISSANCES ET DE COMPÉTENCES D. n° 2006-830 du 11-7-2006 JO du 12-7-2006 NOR: MENE0601554DRLR : 191-1 MEN - DGESCO A1-4 Vu code de l’éducation, not. art. L. 122-1-1 ; avis du Haut Conseil de l’éducation du 22-5-2006 ; avis du CSE du 8-6-2006 Article 1 - La partie réglementaire du code de l’éducation est modifiée conformément aux dispositions des articles 2 à 4 ci-après.Article 2 - Les articles suivants sont insérés à la section 1 du chapitre II du titre II du livre Ier : “Art. D. 122-1 : Le socle commun prévu à l’article L. 122-1-1 est défini à l’annexe à la présente section.” Fait à Paris, le 11 juillet 2006 Dominique de VILLEPINPar le Premier ministre : Le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la rechercheGilles de ROBIEN Le ministre de l’outre-mer François BAROIN Annexe 1- La maîtrise de la langue française 2 - La pratique d’une langue vivante étrangère 4 - La maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication
QQOQCP (quoi ? qui ? où ? quand ? comment ? Pourquoi ?) - Représentation Mentale
QQOQCP (quoi ? qui ? où ? quand ? Définition Technique de structuration de l’information sur un sujet donné, sur la base des questions suivantes : quoi ? qui ? Raisonnement déjà proposé il y a 2000 ans par l’empereur Quintilien, QQUQCQQ : quis, quid, ubi, quibus auxillis, cum, quomodo, quando (qui, quoi, où, avec quoi, pourquoi, comment, quand). Un des 7 outils de base de la qualité. Objectifs Rechercher systématiquement des informations sur un problème, que l’on veut mieux cerner, mieux comprendre (il permettra d’identifier les causes si elles sont peu nombreuses). Analyser une situation. Définir le plus clairement possible les modalités d’un plan d’action, ce qui évite d’oublier un élément indispensable. Synonymes, variantes et produits dérivés Synonyme : 5W 1H (who, what, where, when, how, why) Variante : logique « est - n’est pas » Le QQOQCP correspond à une variante du remue-méninges sur ces 6 questions. Conditions d’utilisation Pré-requis Place de l’outil Il est utilisé pour : Description Quoi ?
Les nouveaux usages des générations internet :
Au cours de la matinée d’étude « Accès aux produits culturels numériques en bibliothèque : économie, enjeux et perspectives », organisée le 15 mai par Bibliomédias avec le soutien de l’Association des bibliothécaires de France et du Bulletin des bibliothèques de France (voir l’article de Lionel Maurel dans ce dossier), Dominique Wolton, lors d’une présentation décapante et salutaire, nous a, une nouvelle fois, mis en garde contre les sirènes de la technologie. En simplifiant ses propos, nous retenons qu’il faut replacer l’humain au cœur des échanges, que la technique est un outil et non un objectif. Par ailleurs, il a rappelé que la numérisation en masse, puisque c’était le sujet de la matinée, et l’internet en général, qui permet à tout internaute d’accéder immédiatement à un volume considérable d’informations, constituent à la fois une utopie et une tyrannie. Journalistes et bibliothécaires doivent reprendre les rênes de l’information ! Enjeux, menaces, opportunités
Éduthèque - Actualités
Actualité partenaire - 12.02.2016 Le CNRS publie de nouvelles ressources dans la thématique « Histoire » autour de quatre périodes : « Monde antique », « L’Europe médiévale » et « Époque moderne ». Photographies, vidéos et extraits de textes scientifiques permettront aux enseignants d’enrichir leurs cours et documents pédagogiques en histoire mais aussi en histoire des arts ou en langues et cultures de l’Antiquité. Ainsi, une interview de Jean-Pierre Vernant permet de réfléchir aux mythes dans le monde antique grec à partir de l’analyse du mythe de la mort de la Gorgone. De nombreuses photographies abordent des éléments du patrimoine religieux français à l’époque médiévale, un texte extrait d’un communiqué de presse du CNRS explique la technique « sfumato » utilisée par Léonard de Vinci pour peindre les visages à partir d’un travail technique sur La Joconde. Les documents sont accessibles par type : photos, vidéos, animations et documents. Consulter l’offre du CNRS.
Google et la bibliothèque : quelle autonomie pour l'usager ?
Dans les années 70, un des mots d’ordre des professionnels des bibliothèques était de promouvoir « l’autonomie du lecteur ». Beaucoup d’efforts ont été déployés pour favoriser cette autonomie : libre accès intégral aux collections, amélioration de la signalétique, et mise à disposition de catalogues informatisés plus conviviaux que les vieux catalogues sur fiches. Et puis sont arrivés l’Internet, le web, les moteurs de recherche. Et voilà les bibliothécaires perplexes, face à ces nouveaux outils qui, eux aussi, parient sur l’autonomie de l’usager... S’il y a bien au départ, dans les deux cas, une même volonté d’autonomiser l’usager, cette volonté se traduit sous des formes différentes, parce qu’elle s’appuie sur des logiques dissemblables. Dans les deux cas, il y a donc une prise en main de l’usager, plus ou moins explicite, plus ou moins assumée par l’utilisateur final. Au départ, les deux outils travaillent sur des contenus différents. Victoire du populisme ou de la démocratie ?
Copyfish: une extension chrome pour récupérer le texte de toute image ou pdf et le traduire directement
En gros pour résumer, il s’agit d’un service d’OCR c’est à dire la possibilité de lire des textes sur des images. Cette extension ajoute une traduction simultanée. Lorsque l’on se trouve en présence d’une image ou d’un pdf, il suffit de cliquer sur le bouton de l’extension. Une fois la sélection faite, le travail est instantané et une nouvelle fenêtre s’affiche avec le texte lu, la traduction proposée et des boutons pour analyser à nouveau, ou sauvegarder cela dans le presse-papier. L’extension se paramètre très facilement en appuyant sur le petit symbole paramètre en haut à droite de la fenêtre de traduction. La lecture est plutôt correcte en général par contre la traduction est au mieux équivalente à une traduction google, mais cela est très compréhensible. Lien: Copyfish sur le Chrome webstore
« L’Autonomie numérique de l’usager : de quoi parle-t-on ? par Lionel Maurel (Atelier 9) | «Le Congrès de l'ABF 2012
Voici le texte intégral de l’intervention de Lionel Maurel, samedi 13 juin, lors de l’atelier : "L’autonomie numérique de l’usager versus la responsabilité du bibliothécaire" modéré par Dominique Lahary. Lionel Maurel est Conservateur à la Bibliothèque nationale de France et Membre de la Commission Droit de l’Information de l’ADBS. L’Autonomie numérique de l’usager : de quoi parle-t-on ? Paul Lafargue nous met en garde : « Il y a autant de conceptions de l’autonomie que de sortes d’omelettes » ! La définition du Petit Robert renvoie à la notion de règle, de norme : Autonomie, Autonome, du grec auto et nomos (règle) : Droit pour l’individu de déterminer librement les règles auxquelles il se soumet, Qui est indépendant des autres éléments d’un système. Cette acception philosophique du terme est trop radicale et absolue pour être applicable en bibliothèque, mais elle a le mérite de montrer que l’idée de règle, de droit, de loi est au centre de la notion d’autonomie. Lionel Maurel Like this: