Cinq pistes pour découvrir ces entrepreneurs qui changent le monde Ça y est, c’est officiel : je n’en peux plus. Je n’en peux plus des perspectives moroses dont on nous bassine à longueur de temps. La croissance en berne par ici, le manque de compétitivité par là, les inégalités qui se creusent, l’horizon sombre et catastrophique qui s’annonce… au final, c’est toute l’économie qu’il faut mettre sous anti-dépresseur et serrer les dents le temps que ça passe. Mais voilà, il s’avère que je n’ai pas envie de participer à cette fresque géante dessinée par des peintres aux lorgnons fabriqués dans les usines du 19 ou du 20ème siècle. J’ai envie de dessiner un autre monde, de peindre un tableau non pas rose bisounours signé du sceaux de l’Utopie. Marre des pigeons ? Les Français ont ceci de particulier, parfois, que d’affubler d’un nom d’oiseau ceux qui dérangent. Osez pourtant regarder le monde tel qu’il est, adoptez une grille de lecture adaptée du XXIème siècle et vous le verrez, un autre monde est déjà en marche. Pour aller plus loin
Comment protéger ses sources ? L'INA m'avait demandé d'écrire cet article, que vous pouvez aussi trouver à cette adresse (voir aussi Comment (ne pas) être (cyber)espionné ? & Ma "gorge profonde" était (peut-être) une taupe) Les technologies de l'information et des télécommunications se sont tellement démocratisées que leur piratage est aussi devenu un métier, et même une industrie. Au point que les gadgets à la James Bond qui, jusqu'à l'explosion d'Internet, étaient réservés aux seuls services de renseignement, sont aujourd'hui en vente libre sur le web. Et ce commerce -sévèrement encadré en France, mais légal dans de nombreux pays- est tellement florissant qu'on trouve facilement, en quelques clics, des balises GPS, caméras et micros cachés, logiciels espions (qui surveillent les sites web visités, ou "keyloggers" qui enregistrent tout ce qui est tapé sur un clavier), pour quelques dizaines de dollars seulement, voire gratuitement. L'espionnage est aussi un "bizness" Communiquer = être "écouté" Les conseils "officiels"
Faire la loi, ensemble A TED Global en juin 2012 (vidéo), Clay Shirky (@cshirky), faisait une stimulante présentation sur ce que la programmation open source pouvait enseigner à la démocratie. Clay Shirky y rappelle d'abord la valeur de la contribution, comme il l'a fait dans ses deux livres. Il prend pour exemple le blog de la jeune Écossaise Martha Payne qui documentait chaque jour d'une photo et de quelques commentaires ce qu'elle mangeait à l'école... Jusqu'à ce que son professeur lui demande d'arrêter... et que le tollé de cette censure fit reculer l'école et la municipalité. Si la mise en circulation d'une foultitude d'idées par les technologies de diffusion transforme la société, estime Shirky, plus il y a de débats, de passions... plus elles ont tendance à générer des tensions qu'autre chose, comme ce fut le cas entre Martha et son école. La promesse de la coopération sans coordination Image : Le graphe de la communauté Ruby à travers le monde par Franck Cuny. Comment ? Ouvrir la fabrique des lois ?
FreedomBox Foundation La technologie est-elle responsable de l’accélération du monde Le sociologue et philosophe allemand Hartmut Rosa a été remarqué en France depuis la traduction en 2010 d’Accélération : une critique sociale du temps, complété depuis par une synthèse et mise à jour de ce livre dans Accélération et aliénation… Pour Hartmut Rosa, le temps a longtemps été négligé dans les analyses des sciences sociales sur la modernité au profit des processus de rationalisation ou d’individualisation. Pourtant, selon lui, l’accélération est la caractéristique de la société moderne. « Mon livre explique que l’essence et la nature de la modernité reposent sur l’accélération », attaque Hartmut Rosa. Pour lui, notre monde contemporain repose sur son dynamisme, qui n’a d’autre but que de mettre en mouvement le monde matériel, social et idéel. Pour comprendre ce qu’est l’accélération du monde, il faut comprendre ce que signifie la lenteur, estime Rosa. « Le rêve de la modernité c’est que la technique nous permette d’acquérir la richesse temporelle. Comment expliquer cela ?
The kick-ass social network The Internet brings us a totally new social experience Back then,with a simple email adress you could talk with the whole world Today, you need to register on Skype, Google Hangout, Facebook, Vine, WhatsApp, Twitter to share with your friends Let's change that ! What if we share the same network ? For the first time in the Internet history, we release a social platform based on an existing network, already used by millions of people, for several years And now you have the choice ! Your account is already compatible with hundreds of applications on all the devices Our selection Because we believe that transparency leads to trust the entire Movim source code is available and freely editable Movim is built with the most recent web technologies. Your private life is not our business ! They talk about us Partners Join Us Flattr Bitcoin 1LrtsyphBjgnm8tRAXHPd7Rx8BZRRBpuVX Timothée Jaussoin Engineering student in Nantes Founder and main maintainer Website Vincent L. Student at SupInfo Caen Contributor Website
La folie, l'absence d' oeuvre Michel Foucault «La folie, l'absence d'oeuvre», La Table ronde, no 196 : Situation de la psychiatrie, mai 1964, pp. 11-21. Correspondance Dits et Ecrits tome I texte n° 25 Peut-être, un jour, on ne saura plus bien ce qu'a pu être la folie. Sa figure se sera refermée sur elle-même, ne permettant plus de déchiffrer les traces qu'elle aura laissées. Restera seulement l'énigme de cette Extériorité. Ainsi se flétrira la vive image de la raison en feu. Le support technique de cette mutation, quel sera-t-il ? Ce qui ne va pas tarder à mourir, ce qui meurt déjà en nous (et dont la mort justement porte notre actuel langage), c'est l'homo dialecticus -l'être du départ, du retour et du temps, l'animal qui perd sa vérité et la retrouve illuminée, l'étranger à soi qui redevient familier. Si bien qu'on ne saura plus comment l'homme a pu mettre à distance cette figure de soi-même, comment il a pu faire passer de l'autre côté de la limite cela même qui tenait à lui et en quoi il était tenu.
Le "Printemps français" : une révolte d'avant-garde, par Béatrice Bourges LE MONDE | • Mis à jour le | Par Béatrice Bourges (Porte-parole de Printemps français) Le Printemps français surprend. Les premiers surpris sont celles et ceux qui se sont lancés dans l'aventure. A l'instar des généraux qui appliquent la stratégie de la guerre précédente, on le range dans des catégories obsolètes. Cette révolte répond à un inconcevable mépris. Un peuple sait d'instinct qu'on ne programme pas d'autorité la civilisation que seul le lent travail des siècles peut forger. Phénomène générationnel ? Pour une part, dans la mesure où le christianisme, par la solidité de sa tradition bimillénaire, apporte le recul intellectuel et la force morale de résister au prêt-à-penser d'une époque. Il s'agit, non de l'arrière-garde que certains ont évoquée, mais d'une avant-garde, avec cette originalité de ne pas être une élite mais une multitude. L'humanisme renouvelé doit aussi permettre de retrouver le juste sens de l'écologie.
Un apéro avec Sarko Que de cafouillages pour cette note, je suis désolé... La direction du monde.fr m'avait donné l'autorisation de la publier, puis j'ai reçu une consigne contraire quelques heures plus tard (la prudence sans doute) et je l'ai retirée. Mais maintenant, c'est bon, j'ai le droit. Je dois également fournir une explication de texte avec cette histoire pour prévenir les gens qui pourraient mal me lire. Elle se divise en deux parties : La première est le compte rendu d'un vieux rêve que j'ai fait il y a cinq ans avec Nicolas Sarkozy et vous interprèterez comme bon vous semble les méandres de mon inconscient. Ma prochaine note s'intitulera "Un apéro avec un poireau".
Onze logiques économiques qui changent le monde Source image : Tout changement social doit concevoir son économie. Et alors que s’ouvre aujourd’hui à Paris le OuiShareFest, premier événement européen entièrement dédié à l’économie collaborative, j’avais envie de donner suite à ce billet et faire le point sur un ensemble de termes qui reviennent souvent dans l’actualité pour qualifier les modèles économiques émergents et à venir qui cherchent à fournir des réponses aux enjeux du siècle. L’économie coopérative Commençons avec le plus ancien de ces modèles, qui relève de l’économie sociale et solidaire. En ce sens, la logique n’est pas anticapitaliste, mais a-capita-liste: ces initiatives ne sont pas en opposition au capital, mais dans sa négation, et la personne humaine remplace le capital dans la finalité de l’action collective des hommes. Tableau extrait du livre Vive la Corévolution ! L’économie positive L’économie circulaire Voilà une forme économique qui fait également parler d’elle ces temps-ci.