Qualité de vie. Marseille dans les mâchoires du tourisme de masse Marseille (Bouches-du-Rhône), envoyé spécial. Ce vendredi 16 août, le MSC Divina entrera en rade de Marseille et accostera vers midi. Demain samedi, ce sera presque l’embouteillage au terminal des croisières. À 8 heures, deux navires d’un coup : le Costa Fortuna et le MSC Bellissima. La pollution de l'air tue plus de 2 millions de personnes par an en Asie C'est le prix d'un développement économique effréné. En Asie, la pollution atmosphérique est devenue un véritable fléau, qui a causé la mort de 2,1 millions de personnes en 2010, selon une vaste étude sur la "charge mondiale des maladies" publiée vendredi 14 décembre dans l'hebdomadaire médical britannique The Lancet. Parmi les 67 facteurs de risque étudiés, la pollution de l'air extérieur se situe au quatrième rang de la mortalité en Asie de l'Est (Chine principalement), où elle a contribué à 1,2 million de décès en 2010, et en sixième place en Asie du Sud (Inde, Pakistan, Bangladesh ou Sri Lanka), où elle en a provoqué 712 000.
La pollution de l'air serait responsable de 2500 décès par an à Marseille - France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur Chaque année, le troisième mercredi de septembre marque la journée mondiale de sensibilisation à la qualité de l'air. Ce 18 septembre, sur les marches de la gare Saint-Charles, l'association France Nature Environnement (FNE Paca) attirait l'attention des passants sur la pollution de l'air à Marseille. Selon Air Paca, la pollution de l'air serait responsable de 2.500 décès prématurés par an, rien qu'à Marseille. "Cette pollution est responsable de 48.000 décès en France chaque année, à Marseille, il faut prendre des mesures urgentes, comme supprimer les dérogations accordées aux industries les plus polluantes", explique Pascal Marchand, de la FNE Paca. A Marseille toujours, entre la proximité du Grand port maritime et les autoroutes, 170.000 habitants vivraient dans un environnement pollué.
Chine : la pollution de l'air pousse Pékin "à accepter plus de transparence" Dans un chat sur LeMonde.fr, le correspondant du Monde en Chine, Brice Pedroletti, revient sur les niveaux records de pollution atmosphérique qui ont touché Pékin le week-end du 12 janvier – une pollution contre laquelle la population chinoise se mobilise de plus en plus, et qui a conduit le gouvernement à faire preuve de davantage de transparence. C-E : Quelles sont les principales causes de la pollution atmosphérique à Pékin ? Brice Pedroletti : Premièrement, on est actuellement en hiver, et de ce fait, les rejets dûs au chauffage sont très élevés en ville. Un autre facteur est l'absence de vent ces dernières semaines. Cela fait en effet trois semaines que, même s'il y a des hauts et des bas, le taux de pollution, et notamment de particules PM 2,5 (les particules fines, dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres, et qui sont nocives pour la santé), reste globalement très élevé.
Pollution de l'air Quels sont les mécanismes de la pollution de l’air ? Les phénomènes naturels (éruptions volcaniques, incendies de forêts…) mais surtout les activités humaines (industrie transports, agriculture, chauffage résidentiel…) sont à l’origine d’émissions de polluants, sous forme de gaz ou de particules, dans l’atmosphère. Une fois émises dans l’air, ces substances sont transportées sous l’effet du vent, de la pluie, des gradients de températures dans l’atmosphère et cela parfois jusqu’à des milliers de kilomètres de la source d’émission. Elles peuvent également subir des transformations par réactions chimiques sous l’effet de certaines conditions météorologiques (chaleur, lumière, humidité…) et par réactions dans l’air entre ces substances.
Pollution de l'air et effets sur la santé / Environnement et santé En France, comme dans d'autres pays, la pollution atmosphérique demeure une préoccupation de santé publique et ce malgré l'adoption de valeurs guides et de normes d'émission plus sévères, une meilleure surveillance de la qualité de l'air et une baisse parfois importante des niveaux de certains polluants. En 1997, le Programme de surveillance air et santé (Psas) a été implanté dans 9 grandes villes françaises (Bordeaux, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse). Ce programme s'inscrit dans le cadre de la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie du 30 décembre 1996 (Laure) qui stipule dans son article 3 que " l'Etat assure… la surveillance de la qualité de l'air et… de ses effets sur la santé ". En particulier la quantification des effets à long terme en France est encore fondée sur les résultats d’études américaines et peu nombreuses : la question de la validité de l’extrapolation de ces risques aux différents pays européens reste posée.
Coronavirus à Marseille : Le déconfinement fait craindre une explosion de la pollution de l'air La ville de Marseille pâtit d’une pollution de l’air depuis plusieurs années, en raison d’un manque de transports doux alternatifs. Avec le déconfinement, les experts et associations environnementales craignent de voir la situation se dégrader. Certains réclament le développement en urgence du vélo, qui permet de concilier contraintes sanitaires et respect de l’environnement. Se balader à plus d’un kilomètre de chez soi, retrouver ses amis… Le déconfinement est attendu par tous les Marseillais. Anses, alimentation, environnement, travail On distingue souvent la pollution atmosphérique à l’échelle locale, la pollution à l’échelle régionale et la pollution à l’échelle globale. La première forme de pollution provient de sources de proximité telles que les installations industrielles ou les véhicules. Les polluants les plus caractéristiques de cette échelle d’impact sont les particules (PM, pour la terminologie anglaise ‘particulate matter’), les oxydes d’azote (NOx), le dioxyde de soufre (SO2), le monoxyde de carbone (CO), les composés organiques volatils (COV), les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et les métaux. La seconde forme de pollution résulte de phénomènes physico-chimiques plus ou moins complexes à l’origine de la formation dans l’atmosphère de polluants dits « secondaires » à partir de polluants dits « primaires » (notamment ceux cités précédemment); un exemple important de tels polluants « secondaires « est l’ozone (O3).