Plathelminthe terrestre invasif - Jean-Lou Justine's Home Page J’ai écrit depuis longtemps sur cette page « si vous trouvez un Plathelminthe terrestre, évitez de la toucher », et aussi « ne laissez pas les enfants jouer avec ». C’était plutôt en appliquant un principe de précaution. On sait que ces animaux ont du mucus et des glandes très variées qui produisent toute une série de produits chimiques dont on est très loin d’avoir fait la liste. On sait aussi que beaucoup d’animaux ne mangent pas ces Plathelminthes, après avoir essayé : ils ont probablement un très mauvais goût (remarque à mes lecteurs : non, on n’essaye pas !). Je viens de trouver une nouvelle information. Avez-vous entendu parler de la tétrodotoxine ? Amber Stokes a présenté en 2013 une thèse aux USA sur la tétrodotoxine chez les vertébrés et invertébrés terrestres. Cela dit, une toxine qui agit sur l’influx nerveux en paralysant les muscles… c’est peut-être bien cela qui permet aux Plathelminthes terrestres de paralyser leurs proies, dont les vers de terre.
La Cabane en l'Air : location de cabanes dans les arbres - Dormir dans une cabane dans un arbre Actualité - WANTED - Appel à témoin ! Crédit photo : Pierre Gros. (A gauche, vue de dessous, à droite, vue de dessus). Un Plathelminthe (ver plat) terrestre, prédateur de lombrics (ver de terre), vient d’être détecté cet hiver dans trois localités françaises (Finistère, Alpes-Maritimes, Corse). Ce genre de ver n’existe pas naturellement en Europe. Dans les quelques pays où des espèces proches ont été récemment détectés, comme en Angleterre, on observe une quasi disparition de sa proie (les lombrics), causant des pertes agronomiques et des déséquilibres majeurs sur les milieux naturels. Dans son aire de répartition naturelle, les lombrics ont développé des stratégies d’évitement qui leur permettent de se maintenir malgré ce prédateur. Le ver plat invasif est assez facile à reconnaître. Nous lançons donc un appel à témoin afin de réaliser une cartographie de son implantation. Si vous avez observé un tel animal, contactez le Professeur Jean-Lou JUSTINE.Téléphone : 01 71 21 46 47.Adresse courriel : jean-lou.justine@mnhn.fr
fiche_pratique_8_hebergements_insolites.pdf A propos A propos du site Ce site veut être à la fois un journal de bord de mes tentatives permaculturelles et décroissantes, un carrefour de ressources pour la permaculture francophone, une tribune pour mes élucubrations divagantes, et une carte de visite. Je vous renvoie à la lecture de deux articles fondateurs : A propos du contenu Sauf mention contraire (en particulier sur certaines photos), l’intégralité du contenu du site est publié sous licence Creative Commons attribution — partage à l’identique. A propos de l’auteur Je m’appelle Kristen Lagadec, je suis ingénieur spatial, jardinier expérimental, flûtiste non-pratiquant, webmestre à mes heures, autoconstructeur patient, menuisier amateur, anglophone lettré, vaguement pédant, rouergat néorural, cycliste utilitaire, aspirant photographe, parisien d’origine, graphiste contrarié, usager du TER, et passablement décroissant.
Fruits Oubliés Réseau - Un relais pour le maintien de la diversité fruitière Claude BOURGUIGNON Microbiologiste des Sols - Agricultiver En tant que spécialiste de la vie des sols, pouvez-vous estimer le pourcentage des sols de France atteints par la pollution (et dans quelle proportion) ? – Claude Bourguignon : 10% des sols sont pollués par des métaux lourds. 60% sont frappés d’érosion. 90% ont une activité biologique trop faible et en particulier un taux de champignons trop bas. Idem dans le monde. De plus le phénomène de fatigue des sols (chute de rendements) se fait sentir en maraîchage et en culture betteravière. Qu’est-ce que c’est pour vous, un sol ? – C. Sur trente centimêtres d’épaisseur, le sol héberge 8O % de la biomasse vivante du globe. – C’est le moment où vos ennuis commencent avec l’Inra ? – Claude Bourguignon : Exactement. Quelle a été votre démarche au début de vos recherches ? – Claude Bourguignon : J’ai essayé de comprendre pourquoi certains sols étaient plus vivants que d’autres. Quelle est votre vision du rapport de l’homme à la terre, et à l’agriculture ? Le sol est une matière vivante. Bon.
La maison autonome, ou comment vivre d’énergies renouvelables, d’amour et d’eau fraîche Chercheurs en économie alternative, c’est ainsi que se définissent Patrick et Brigitte Baronnet. Installés en Loire-Atlantique, depuis plus de 30 ans, ce couple et leurs quatre enfants expérimentent un mode de vie autonome et solidaire. Dans lequel les consommations d’énergie sont divisées par quatre. Et les besoins en argent aussi. Patrick et Brigitte ont fêté leur « débranchement EDF ». Autonomie énergétique Cette autonomie n’est possible que parce qu’ils consomment 10 fois moins d’électricité que la moyenne des Français ! « Alors que tout le monde montait à Paris, pour faire carrière, pour être à la mode ou dans l’espoir d’une société meilleure », Patrick et Brigitte décident d’aller à contrecourant et quittent la capitale. « L’idée, c’était de vivre en cohérence avec nos idées et l’environnement, raconte Patrick. Libérés de toutes créances « Nous sommes pourvoyeurs de nos besoins, répond Patrick. Autonomie en eau « Nous n’avons jamais payé l’eau, ajoute Patrick. Nolwenn Weiler
Concevoir un jardin forestier: le Jardin à sept étages Un jardin forestier permet au jardin (si l'on choisit les espèces adaptées au lieu) d'être autosuffisant et durable. Le jardin foret simple contient trois niveaux: arbres, arbustes, et plantes. Mais pour ceux qui aiment profiter de chaque occasion de plantation, un jardin forestier optimal peut contenir jusqu'à sept niveaux de végétation. Comme l'illustration ci-dessous le montre, un jardin forestier de sept couches contient de grands arbres, des arbres bas, des arbustes, des herbes, des plantes couvre-sol, des grimpantes comme la vigne, et des plantes racines. Voici donc le détail de ces couches : 1-Les grands arbres : la canopée. Ceci est un étage supérieur fait de grands arbres à fruits, à noix ou d'autres arbres utiles, espacés pour laisser une grande luminosité atteindre les couches inférieures. Il s'agit par exemple des pommes standard et semi-standard et poiriers, pruniers européens sur les porte-greffes standard telles que Myrobolan, et les grands cerisiers. 3-La strate arbustive.
les typhlodromes ou Phytoséeidae Il apparaît capital, dans une démarche de lutte raisonnée, de prendre en considération les auxiliaires prédateurs (qui mangent les autres). Il s’agit pour cela d’encourager, notamment la mise en place d’une lutte biologique favorisant et protégeant ces auxiliaires naturels, dont font partie les typhlodromes. Où chercher les typhlodromes ? Les typhlodromes se rencontrent principalement sur la face inférieure des feuilles, en général cachés contre les nervures. haut de la page Comment reconnaître les typhlodromes ? Les oeufs sont transparents, invisibles à l’œil nu et ressemblent à des ballons de rugby avec une dépression sur le dessus. Les larves sont transparentes et possèdent 3 paires de pattes contre 4 pour les adultes. Et les adultes ? Les adultes sont visibles à l’œil nu (0.5 mm) mais l’usage d’une loupe est recommandé. Ils ont une forme de poire, de goutte d’eau et sont très mobiles. Les typhlodromes de nettoyage ? Ces typhlodromes ne présentent que peu d’intérêt dans nos vignobles.