Boris Koustodiev Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Boris Mikhaïlovitch Koustodiev (en russe : Борис Михайлович Кустодиев) ( – ) est un peintre russe et décorateur de scènes de théâtre. Biographie[modifier | modifier le code] Entre 1893 et 1896, Koustodiev étudie dans un séminaire de théologie et prend des leçons d'art privées avec Pavel Vlassov, élève de Vassili Perov. Il est ensuite assistant à l'atelier d'Ilya Repine à l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg de 1896 à 1903. « J'ai beaucoup d'espoir pour Koustodiev. » écrira Repine. « C'est un artiste talentueux et un homme pensif et sérieux, avec un grand amour pour l'art ; il fait de soigneuses études de la nature... » Quand Repine fut chargé par le gouvernement russe d'exécuter son œuvre la plus grandiose, une toile de 400 × 877 cm représentant la Session protocolaire du Conseil d'État pour marquer son centenaire le 7 mai 1901, il demande à Koustodiev d'être son assistant. La femme du marchand (1918).
L'actualité | Informations politique, monde, économie, société, environnement, santé, science et culture. Transcription du russe en français Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Transcription conventionnelle du russe en français[modifier | modifier le code] La transcription du russe en français est une transcription phonétique lettre à lettre, donnant pour chaque caractère russe un équivalent en français (à l'exception notamment du signe mou ь). Il existe cependant des noms transcrits et popularisés avant que la norme actuelle soit fixée[1]. Depuis que la Russie a adopté, au milieu des années 1990, la transcription des noms russes sur les passeports selon la phonétique anglaise en remplacement de la phonétique française (traditionnelle depuis l'époque tsariste), il est de coutume d'adopter dans les médias francophones cette forme anglaise (c'est généralement le cas des sportifs, par exemple : la joueuse de tennis Svetlana Kuznetsova au lieu de Svetlana Kouznetsova[3]). Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code]
Le Monde Cinéma russe et soviétique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le cinéma russe et soviétique fut pendant longtemps un des plus importants du cinéma européen. Il a connu une importante crise durant les années 1990 et compte, depuis le milieu des années 2000, de nouveau parmi les cinématographies européennes les plus prolifiques. La phrase de Lénine, « le cinéma est pour nous, de tous les arts, le plus important », a fait le tour du monde. Le cinéma soviétique a donné lieu à diverses interprétations qui se sont focalisées soit sur « le cinéma comme œuvre d'art », « le cinéma comme propagande » ou « le cinéma comme objet de spectacle ». Période tsariste[modifier | modifier le code] En 1910, Ladislas Starevitch réalise le premier film d'animation russe : Lucanus Cervus, tourné avec des insectes naturalisés. Période soviétique[modifier | modifier le code] 1917-1929 : hétéroclite, bouillonnant et avant-gardiste[modifier | modifier le code] Soixantième anniversaire du cinéma soviétique.
Riourik Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Riourik (en russe et en ukrainien : Рюрик, en vieux russe : Рю́рикъ et en vieux norrois : Rørik), parfois également appelé Riurik, Rurik ou encore Rourik (ce qui signifie Rodrigue), est un prince varègue du Rus' de Kiev (né aux environs de 830 et mort en 879), premier prince de Novgorod et fondateur de la dynastie riourikide (qui régnera sur la Rus' de Kiev jusqu'en 1240), qui lui, régna de 864 à 879. Une origine incertaine[modifier | modifier le code] Il existe plusieurs théories concernant l'origine de ce personnage. La théorie danoise[modifier | modifier le code] L'un des hommes qui ait pu être le Riourik, prince de Novgorod, est Riourik de Jutland, également appelé Riourik de Frise. La théorie suédoise[modifier | modifier le code] La théorie suédoise lie Riourik de Novgorod au danois Erik Emudarsson, roi de Uppsala en Suède. La théorie prusso-balte[modifier | modifier le code] La théorie finnoise-slave[modifier | modifier le code]
Liste des souverains de Kiev Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le grand-prince de Kiev (parfois appelé grand-duc de Kiev) était le titre donné aux dirigeants de la ville de Kiev, dans la Rus' de Kiev (Russie médiévale) entre le IXe et le XIIIe siècle. Voici la liste des rois, ducs, grands-princes et princes de Kiev, en actuelle Ukraine : Princes de Novgorod et de Kiev[modifier | modifier le code] Grands-Ducs de Kiev[modifier | modifier le code] 912-945: Igor de Kiev945-962: Olga Prekrasa (régente)962-972: Sviatoslav Ier, fils d’Igor Princes de Kiev[modifier | modifier le code] 972-980: Iaropolk Ier, fils du roi Sviatoslav Ier Grands-princes de Kiev[modifier | modifier le code] Co-grand-prince de Kiev[modifier | modifier le code] 1150: Iziaslav II (2e règne) Grand-prince de Kiev[modifier | modifier le code] 1150-1151: Iouri Ier Dolgorouki (2e règne) Co-grand-prince de Kiev[modifier | modifier le code] Princes de Kiev[modifier | modifier le code] Coprince de Kiev[modifier | modifier le code]
Riourikides Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La dynastie russe (d'origine varègue c'est-à-dire viking) des Riourikides ou Rurikides (en ukrainien Рюриковичі, en russe Рюриковичи - Riourikovitchi), issue de Riourik, régna sur la Rus' de Kiev (ou Russie kiévienne) puis la Moscovie de 862 à 1598. Elle s'éteignit en 1598 à la mort du tsar Fédor Ier, lorsque Boris Godounov prit le pouvoir. Une période troublée s'ouvrit alors, qui s'acheva par le couronnement de Michel III, fondateur de la dynastie des Romanov, en 1613. État de Kiev ou Russie kiévienne[modifier | modifier le code] Grande-principauté de Moscou ou Moscovie[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : Riourikides, sur Wikimedia Commons
Narodnaïa Volia (XIXe siècle) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Narodnaïa Volia (en russe : Народная воля ; « Volonté du Peuple » ou « Liberté du Peuple ») est une organisation anarchiste[1] terroriste russe de la fin du XIXe siècle responsable de plusieurs attentats à la bombe, dont l’assassinat de l’empereur Alexandre II le 1er/13 mars 1881[2]. « Tcherny Peredel » (russe : Черный передел, en français : Partage noir) défend une position plus axée sur la propagande dans les campagnes et qui n’implique pas une violence systématique contre le régime impérial. Gueorgui Plekhanov et Pavel Axelrod comptent au nombre de ses membres avant de s’exiler en Suisse [4] ;« Narodnaïa Volia » choisit la voie du terrorisme individuel pour lutter contre le régime, privilégie l’action sur l’idéologie et s'inspire de Netchaïev : « Le révolutionnaire méprise tout doctrinalisme, il a renoncé à la science pacifique qu'il abandonne aux générations futures. A. D'autres membres viendront s'ajouter peu après, dont : Selon N.
Narodniki Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Contexte politique[modifier | modifier le code] Influencés par les écrits d'Alexandre Herzen et de Nikolaï Tchernychevski, dont les convictions ont été affinées par Nikolaï Mikhaïlovski, les narodniks ont essayé d'adapter la doctrine socialiste aux conditions russes. Ils ont envisagé une société dans laquelle la souveraineté reposerait sur de petites unités économiques autonomes rassemblant les communes de village et liées dans une confédération remplaçant l'État. Articles connexes[modifier | modifier le code] Russie-Occident. Une guerre de mille ans Russie-Occident. Une guerre de mille ans. La russophobie de Charlemagne à la crise ukrainienne. Pourquoi nous aimons tant détester la Russie. Editions des Syrtes, Genève, 2015, 482 pages par Guy Mettan Compte rendu par Ivo Rens Voici assurément un livre singulier comme le signalent déjà son titre et ses trois sous-titres, dont l’énoncé à rallonge évoque celui de plusieurs ouvrages savants du XVIIIe et du début du XIXe siècle. Son auteur est une personnalité connue en Suisse. Comme il le relate dans son avant-propos, son intérêt pour la Russie est né d’un hasard : en 1994, il a adopté une petite fille russe âgée de trois ans, ce qui lui valut d’être doté de la nationalité russe par l’administration de Boris Eltsine. Le plan de cet ouvrage de près de cinq cents pages est aussi singulier. La force d’un préjugé La première partie de l’ouvrage est consacrée à l’analyse de cinq manifestations de la russophobie en Occident : Le crash d’Überlingen (2002).
100 livres qui ont forgé l’âme russe L’hebdomadaire Rousskiï Reporter a dressé une liste de 100 livres à lire obligatoirement pour mieux saisir l’âme russe. Il ne s’agit pas d’une liste ordinaire d’ouvrages recommandés par le ministère de l’éducation. Les journalistes ont ici dans l’idée de faire découvrir la culture russe d’aujourd’hui au travers de la littérature mondiale, présentant chaque roman comme un manuel d’initiation à l’une ou l’autre des spécificités russes. Dessin animée « Le maître et Marguerite ». Photo : Sergueï Alymov 1. – Quoi ? – Quand ? – Où ? – Sur ? – Сitation : « Ne demandez jamais rien à personne ! 2. – Quoi ? – Quand ? – Où ? – Sur ? – Citation : « Moins nous aimons une femme, plus facilement nous lui plaisons. » 3. – Quoi ? – Quand ? – Où ? – Sur ? – Citation : « Suis-je une créature tremblante ou ai-je le droit ? 4. – Quoi ? – Quand ? – Sur ? 5. – Quoi ? – Quand ? – Où ? – Sur ? – Citation : « Nous sommes responsables de ceux que nous avons apprivoisé. » 6. – Quoi ? – Quand ? – Sur ? 7. – Quoi ? 9.
Tatyana Tolstaya : « Quitter ce monde russe que j’adore pour le désert occidental ? » Tatyana Tolstaya, écrivain, manie la langue russe comme personne. C’est du pouvoir suprême de cette dernière qu’elle parle dans son interview à la revue en ligne Slon.ru Illustration : Ivan Bilibine Sur la langue Pour tous les sortilèges, il nous faut des mots. La littérature russe du XIXème siècle est la plus grande au monde. En Russie, la langue acquiert une puissance particulière. Prenez un reportage à la télévision américaine. Posez maintenant une question simple à un Russe. En Occident, pour fasciner quelqu’un, il faut faire venir spécialement un hypnotiseur. La protestante syntaxe occidentale évacue le superflu, va droit au but. Le Russe puise ses mots à un niveau tout autre. En Russie, la conversation ne sert pas à éclaircir – mais au contraire à embrouiller, perturber, troubler. Sur les concombres J’ai pris un jour un taxi sauvage. Sur le sens de l’art La culture générale empêche d’écrire. Sur l’origine des Russes Il était une fois deux peuples. Sur l’Occident