Le capitalisme et la nation Je lisais en début d’après-midi l’excellent petit livre de Marc Augé Les nouvelles peurs (Payot, 2013), consacré aux peurs libérées à tort ou à raison par la crise de la mondialisation (un thème auquel je consacre en ce moment un livre). J’en tire deux extraits et je les commente ensuite. «Le capitalisme a réussi à créer un marché coextensif à la terre entière. Les grandes entreprises échappent à la logique de l’intérêt national. La logique financière impose sa loi aux États. «La crise actuelle a eu au moins le mérite de faire apparaître crûment les énormes divergences d’intérêts entre les employés ou ouvriers, les cadres dirigeants aux salaires fabuleux, et les propriétaires actionnaires dont les dividendes augmentent à chaque «restructuration», à chaque «plan social», c’est-à-dire quand on licencie employés ou ouvriers» (p.16). Je note une chose. L’homme sans patrie n’est pas libre : il est jeté dans un monde froid, sans protection, où il grelottera. Nous en revenons à la nation.
L'euro, ou la haine de la démocratie Forcément, ça leur a coupé la chique. Qu’on puisse jouer la carte de la démocratie, c’est la chose qui est maintenant tellement hors de leur entendement qu’elle les laisse toujours sidérés, pantois et démunis. Vraiment, à cet instant, on aurait voulu voir leurs têtes, mâchoires décrochées comme des tiroirs de commodes fraîchement cambriolées : Sapin, Hollande, Moscovici, leurs experts organiques, leurs journalistes de propagande, tous ceux qui n’ayant que la « modernité » à la bouche se sont si constamment efforcés d’en finir avec le peuple, pénible démos, et pénible démocratie quand il lui vient à l’idée de ne pas se contenter de valider ce qui a été décidé pour elle. Le référendum, ou le retour du refoulé Et c’est vraiment le retour du refoulé sous tous les rapports : celui de la mauvaise conscience notamment. Les institutions de la haine politique Le droit de rediscuter se paye cher en Union européenne. Le moment du chaos Le vrai visage des « amis de l’Europe » Et nous ?
Le SLAM : enfin une mesure contre la démesure Momo comme Mohamed ou Momo comme Maurice ? On savait pas, c’était Momo. Dans le quartier il y avait des gosses arméniens, polonais, italiens, espagnols, mais c’était toujours Momo qui se faisait casser la gueule quand on allait jouer au foot à Bondy. Les autres, non. C’est vrai au moins pour une raison, pour une seule raison ; nous avions un futur.
In a Land of Plenty - Film Skip to content Register Registering with NZ On Screen means you can: save favourites comment on and discuss titles receive updates via email about what's happening in the site – if you want to Register now We won't share your data with anyone (see our Privacy Policy) and we won't spam you. Close Main navigation You are here: Home › Watch › Film › In a Land of Plenty In a Land of Plenty Film, 2002 (Documentary) In this section <div class='widget_title_videoplayer'><div class='form_messages'><div><div><h2 class='h2'> Video Player </h2><p class='error'> Please enable javascript </p><p> NZ On Screen makes use of JavaScript to present video. Share this by email High Low Clips (9) In A Land of Plenty (clip 1) Part one of eight from this full length documentary. Synopsis Background The Director's Perspective by Alister Barry 07.05.2009 Read more › Credits (5) Alister Barry Writer, Director Shane Loader Editor, Camera Ian Johnstone Narrator See all credits › Post a comment Comments (7) Bertrand Feuvray tt Thomas
Peut-on désobéir à l’argent ? L’époque est sinistre. L’actualité est dominée par les « plans de rigueur » et autres « cures d’austérité ». De la Grèce à l’Italie en passant par le Portugal et la France, la « stratégie du choc » - décrite en 2008 par la journaliste Naomi Klein dans un livre brillant et prémonitoire (sous-titré « La montée d’un capitalisme du désastre ») - fonctionne à plein. L’euro vacille et pour le sauver, les peuples sont mis au régime sec. Et pas question de se révolter. « Dans son essence la création de monnaie ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique (…) à la création de monnaie par des faux-monnayeurs (…). L’Interdit a longuement interviewé les deux auteurs, Jean-Patrick Abelsohn et Marc Sanders. Photo signée Toban Black sur Flickr en licence Creative Commons. L’Interdit : Votre livre montre, en relatant diverses expériences, conduites parfois à grande échelle, qu’il est possible pour une communauté de vivre sans argent, sans nécessairement en revenir au bon vieux troc…
100 Milliards d’euros : le surcoût annuel du capital Chaque année, les entreprises non financières versent 130 milliards d’euros, sous forme de dividendes aux actionnaires et d’intérêts aux prêteurs. Selon une étude de l’Université Lille I*, une partie des dividendes peut se justifier au titre du risque économique pris et une partie des intérêts paie légitimement les coûts de fonctionnement des banques. Mais 100 milliards d’euros sont versés chaque année par les entreprises aux prêteurs et actionnaires sans aucune justification économique. Ce montant représente le surcoût du capital : une rente parasitaire qui accroît de plus de 50 % le coût du capital.
« Jusqu'à quand ? » (Frédéric Lordon) Face à cette réalité, Frédéric Lordon nous livre ses trois thèses qui apparaissent fondamentales. Tout d'abord, il démontre que la concurrence, alliée à la cupidité, est la force par excellence de l'aveuglement du risque et de l'emballement collectif. Les acteurs des marchés financiers recherchent le profit à tout prix quel que soit le niveau de risque. Pour ne pas se faire distancer et atteindre le même niveau de rentabilité que la concurrence, les institutions financières prennent les mêmes risques les concurrents ayant atteint la meilleure rentabilité. En réalité, la concurrence tend à produire de l'homogénéité au détriment de la diversité. Le problème est que ce phénomène de panurgisme provoque une montée globale du risque qui destabilise notre système économique. Dans la même veine, l'auteur montre que « l'innovation » financière, bien loin d'apporter un quelconque progrès, correspond en réalité à un déni des risques qui favorise leur accumulation.
Edgar Morin : « Nous avançons comme des somnambules vers la catastrophe » Pourquoi la vitesse est-elle à ce point ancrée dans le fonctionnement de notre société ? La vitesse fait partie du grand mythe du progrès, qui anime la civilisation occidentale depuis le XVIIIe et le XIXe siècle. L’idée sous-jacente, c’est que nous allons grâce à lui vers un avenir toujours meilleur. Plus vite nous allons vers cet avenir meilleur, et mieux c’est, naturellement. C’est dans cette optique que se sont multipliées les communications, aussi bien économiques que sociales, et toutes sortes de techniques qui ont permis de créer des transports rapides. Je pense notamment à la machine à vapeur, qui n’a pas été inventée pour des motivations de vitesse mais pour servir l’industrie des chemins de fer, lesquels sont eux-mêmes devenus de plus en plus rapides. Cela est-il donc si nouveau ? Dans les temps anciens, vous vous donniez rendez-vous quand le soleil se trouvait au zénith. Cette quête de vitesse n’est-elle pas une illusion ? En quelque sorte si. Prenez l’exemple du déjeuner.
DN! This is a rush transcript. Copy may not be in its final form. JUAN GONZÁLEZ: One part of President Obama’s new budget that has received little attention is the war on drugs. The White House is seeking $27.6 billion for federal drug control programs, nearly $1 billion more than last year. More than half the money will be allocated for drug law enforcement by the Pentagon, Department of Homeland Security, Department of Justice and the drug czar’s office. Hundreds of millions of dollars have also been requested to be spent fighting the war on drugs in Colombia, Mexico and Central America. AMY GOODMAN: Well, today we spend the rest of the hour looking at the U.S. drug war with British journalist Johann Hari, author of the new book, Chasing the Scream: The First and Last Days of the War of Drugs. Johann, welcome to Democracy Now! JOHANN HARI: Well, it’s fascinating. The first thing that—I had a really personal reason to want to look into this: We had a lot of addiction in my family. [break]
OpenUDC standard monétaire respectueux des derniers entrants Les pyramides de ponzi et systèmes assimilés comme le système monétaire en vigueur, prétendent faire travailler ou s’approprier les biens des derniers entrants au bénéfice des premiers. Concernant le système monétaire en vigueur, n’ayant pas participé à l’émission d’une prétendue « dette » les derniers entrants n’en sont en rien, ni responsables, ni redevables en quelque manière que ce soit, au regard du respect des droits de l’homme, sauf s’ils en acceptaient explicitement et librement les tenants et les aboutissants. Comme de l’autre côté on prétend les obliger à tenir un engagement qui n’est pas le leur, les derniers entrants, comprenant qu’ils sont floués par les premiers, de façon inconsciente ou pas (ils n’ont pas encore lu par exemple le dossier d’Owni sur le sujet), répondent de façon violente ou non-violente et avec raison « non, en aucune façon« . Cronos dévorant l’un de ses enfants (wikipedia) Rubens (1577 – 1640) www.creationmonetaire.info – Creative Common 3.0
Michéa face à la stratégie Godwin Marianne : Un hebdomadaire faisait sa une, il y a quelques semaines, sur les «néocons», vous bombardant comme l'idéologue le plus emblématique d'une véritable lame de fond identitaire, souverainiste et protectionniste, et amalgamant votre nom à celui de Marine Le Pen, soi-disant admirative de vos écrits. Qu'est-ce que cela vous inspire ? Jean-Claude Michéa : N'exagérons rien ! Le magazine de François Pinault a d'ailleurs bien pris soin - sans doute pour brouiller un peu plus les pistes - d'inclure également, dans sa liste noire des «néoconservateurs à la française», des personnalités telles que Régis Debray, Arnaud Montebourg, Natacha Polony, Benoît Hamon ou Yves Cochet. Clemenceau et Staline avaient ouvert la voie - le premier en forgeant, en 1906, la notion de «complot anarcho-monarchiste» et le second, dans les années 30, celui d'«hitléro-trotskisme». J. Tout autre est la critique du libéralisme par les héritiers modernes de l'extrême droite du XIXe siècle. J.
01/ FRÉDÉRIC LORDON, « VIVE LA LOI EL KHOMRI ! » Cette loi on s’en fout, dit LORDON, dans une très chaude ambiance, « mais il nous manquait réellement quelque chose pour faire précipiter à grande échelle tout ce qui est en suspension depuis si longtemps. » Nous ne revendiquons rien, « revendiquer c’est déjà s’être soumis, revendiquer c’est s’adresser à une puissance tutélaire aimable, un débonnaire bienfaiteur. Les enfants réclament, grandis, ils revendiquent. » « Qui a besoin de qui ? Un reportage radio d’Anaëlle Verzaux [15’28]. Télécharger le MP3- Écouter dans une nouvelle fenêtre - Marie GALL attend vos messages sur le répondeur de Là-bas si j’y suis au 01 85 08 37 37 reportage : Anaëlle VERZAUX réalisation : Jérôme CHELIUS préparation : Jonathan DUONG (Vous pouvez podcaster ce reportage en vous rendant dans la rubrique "Mon compte", en haut à droite de cette page.)