Épuisement professionnel L’épuisement professionnel est surtout connu sous l’appellation anglaise burnout. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il se caractérise par « un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail »1. C’est en 1969 que le terme burnout a été utilisé pour la première fois. Il a fait l’objet de nombreuses définitions depuis. Dans les années 1970, on réservait l’expression aux employés du domaine de la relation d’aide, très engagés émotivement dans leur travail, comme les infirmières, les médecins, les travailleurs sociaux et les enseignants. L’ampleur du problème Depuis le début des années 1990, la fréquence des problèmes de santé psychologique au travail augmente de façon alarmante. On ne dispose pas de statistiques précises sur l’épuisement professionnel. Causes Du point de vue biologique, les experts ne parviennent pas encore à expliquer complètement ce qui mène à l’épuisement professionnel. Conséquences possibles
Comment réussir son retour au travail suite à un épuisement professionnel Personne n’est à l’abri d’un épuisement professionnel, qu’on soit opérateur de machines, gestionnaire ou médecin. Selon Statistique Canada, en 2004, 3 400 000 travailleurs souffraient de burnout au Canada, une tendance qui semble loin de se renverser. Basée sur des expériences cliniques, la réflexion amorcée dans cet article vise, dans un premier temps, à mieux cerner les enjeux vécus par les employés aux prises avec un épuisement professionnel et, dans un deuxième temps, à préciser quelques facteurs organisationnels facilitant le retour au travail de ces individus. Les employés touchés par l’épuisement L’activité professionnelle constitue une partie importante de la vie des gens puisqu’elle occupe souvent plus du tiers de leur temps. L’acceptation Reprendre contact avec soi Après un moment, la personne retrouve le goût d’accomplir des activités autrefois appréciées; toutefois, il n’est pas rare qu’elle se demande comment ce sera perçu par son entourage. Prêt pas prêt, j’y vais!
epuisement Sophie Bernard On associe souvent le syndrome de l'épuisement professionnel, ou burn-out si vous préférez, aux métiers de l'enseignement et de la santé. « Mais il serait plus juste de dire que l'épuisement professionnel touche les métiers qui font appel à l'empathie, donc les infirmiers, les travailleurs sociaux, les intervenants de l'aide à l'enfance et... les avocats quand ceux-ci commence à jouer un autre rôle que celui de simple avocat, quand la distance professionnel-client commence à s'effacer », explique la directrice du programme d'intervention de crise au Groupe santé Physimed. En fait, l'épuisement professionnel n'est pas un phénomène rare chez les avocats. Il est évident que les avocats font face à des pressions que de nombreuses autres professions ne connaissent pas. Épuisement professionnel, la définition Il est relativement facile, à première vue, de confondre les symptômes de l'épuisement professionnel avec ceux de la dépression. Vers une hygiène de vie
Souffrez-vous d’épuisement professionnel? - Gestion du stress - Article - Plus que des médicaments Si vous subissez du stress depuis longtemps, vous pourriez finir par souffrir d’épuisement professionnel. Le problème, c’est que cet épuisement peut survenir de manière insidieuse. Voici comment le prévenir avant qu’il soit trop tard. Une ou plusieurs de ces descriptions s’appliquent-elles à vous? Lorsque le dimanche arrive, vous commencez à ressentir la « terreur du lundi ».Vous songez à participer à une activité sociale, mais vous n’arrivez pas à trouver la motivation nécessaire. Si vous avez répondu oui à certains de ces énoncés, il est possible que vous souffriez d’épuisement professionnel, qui consiste en un état d’exténuation physique, mentale et émotionnelle causé par un stress prolongé et excessif. Comme l’épuisement professionnel peut arriver sans crier gare et que ses symptômes sont difficiles à surmonter, la meilleure solution est d’essayer d’en reconnaître les signes avant-coureurs. Vérifiez cette liste de symptômes Vous parlez aux autres d’un ton brusque?
La santé psychologique et la CSST Comme le stipule l'article 1 de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (L.Q. 1985, C.6), ce sont les lésions professionnelles qui font l'objet d'une réparation dans le cadre du régime d'indemnisation statuaire. Selon l'article 2 de la LATMP, une lésion professionnelle est une blessure ou une maladie qui survient par le fait ou à l'occasion d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle, et ceci inclut la récidive, la rechute ou l'aggravation d'un tel accident ou maladie. Il s'avère essentiel de préciser que la LATMP n'établit aucune distinction entre les lésions d'ordre psychique et les lésions d'ordre physique. Par ailleurs, il semble que, en cas de litige, ce ne soit pas le diagnostic de lésion professionnelle posé par le médecin du travailleur qui retienne l'attention, mais plutôt la relation ou l'absence de relation entre ladite lésion et le travail.
L'épuisement étudiant Garder la tête hors de l'eau, ce n'est pas assez. Dans une période intense où vous vous sentez au bord de l'épuisement, votre équilibre est précaire et vous disposez de peu de marge de manoeuvre pour passer à travers cette phase exigeante. Cet état est à éviter. Idéalement, il faut prévoir l'imprévu et toujours vous garder une place, si petite soit-elle, pour du temps libre, du repos, des activités de détente sur lesquelles vous avez le contrôle. Par exemple, comme tout être humain doit manger, vous pouvez en profiter pour vous arrêter, vous changer les idées ou simplement savourer ce que vous mangez. Lorsque vous êtes en situation d'épuisement, il devient utopique de vouloir atteindre tous vos objectifs. Quand une voiture tombe en panne d'essence, il n'est plus possible d'avancer sans faire le plein. Rédigé par: Marcel Bernier, psychologue
Des travailleurs en santé pour une « Entreprise en santé » Valérie Levée – Prévention au travail / Été 2011 Selon la loi, une entreprise doit offrir à ses travailleurs un milieu de travail sûr pour prévenir les blessures physiques. Mais cela n’empêche pas les blessures dites psychologiques. Le stress professionnel augmente vertigineusement et les travailleurs stressés ou absents pour cause d’épuisement professionnel ne sont guère productifs. Une entreprise a donc tout intérêt à se préoccuper de la santé mentale de ses travailleurs, tout autant que de leur santé physique. Dans le milieu des affaires, quelques personnalités ont bien compris l’avantage d’avoir un personnel en bonne santé générale. Sédentarité, mauvaise alimentation, augmentation du stress caractérisent le mode de vie occidental, un mode de vie malsain qui conduit à la « non-santé ». Au Centre jeunesse Chaudière-Appalaches, la conciliation travail-vie personnelle se traduit entre autres par du télétravail. Le GP2S et la naissance d’une norme L’implantation des programmes de santé
Épuisement professionnel et dépression peuvent être distingués par la salive et le sang Un surplus de cortisol ou une insuffisance peuvent être nocifs pour la santé mentale et physique. Pour l'épuisement professionnel, il n'y a pas de consensus sur les critères diagnostiques et il existe un chevauchement des symptômes avec la dépression (fatigue, humeur dépressive, perte d'intérêt, problèmes de sommeil, pertes de mémoire,...). Une signature possible de l'épuisement professionnel pourrait être la diminution de la production de cortisol et des dérèglements des systèmes physiologiques qui interagissent avec cette hormone. Les effets du stress chronique et des niveaux déséquilibrés de cortisol sur les systèmes biologiques reliés sont désignés par le terme charge allostatique. L'allostasie désigne, comparativement à l'homéostasie, un niveau de variabilité (qui peut s'éloigner de la normale sans atteindre des seuils cliniques) dans le maintien de la stabilité de différents systèmes de l'organisme. Voyez également: DOSSIER Psychomédia : La dépression
L'épuisement professionnel : le reconnaître et y réagir - DSF - Desjardins Assurance vie L'épuisement professionnel (ou burnout) ça vous dit quelque chose? Un jour ou l'autre, nous avons tous eu à composer avec ce mal contemporain lorsqu'un collègue, un conjoint ou un ami en ont souffert. Une fois rétablies, ces personnes font généralement le même commentaire : « Si j'avais su, j'aurais réagi avant. ». On peut en effet prévenir ou réduire considérablement les méfaits de l'épuisement professionnel. On ne rit plus! Il faut d'abord établir certaines nuances. La dépression nerveuse et l'épuisement professionnel se distinguent de la simple déprime par leur intensité. La perte de l'appétit ou du goût de pratiquer son passe-temps préféré, un sommeil perturbé et une humeur sombre sont des symptômes communs. Obtenir de l'aide La pire chose à faire dans un cas d'épuisement professionnel, c'est de ne rien faire! La première étape consiste à consulter un médecin. Par ailleurs, la plupart des grandes entreprises offrent un programme d'aide à leurs employés. Adaptation et travail
Une recherche établit un lien entre l’épuisement scolaire des adolescents et l’épuisement professionnel des parents Texte adapté et traduit de l’anglais de , publié sur le site de l’Academy of Finland le 14 janvier 2010L’épuisement scolaire est un stress chronique relatif à l’école qui se manifeste par de la fatigue, une attitude cynique par rapport à l’école et un sentiment d’impuissance en tant qu’élève. La première recherche portant sur l’association entre l’épuisement scolaire et l’épuisement professionnel des parents a été menée par l’Academy of Finland’s Centre of Excellence in Learning and Motivation Research dans le cadre du projet FinEdu. Les données utilisées pour la recherche ont été cueillies auprès de 515 élèves âgés de 15 ans et de leurs 595 parents. Les résultats montrent que les épisodes d’épuisement professionnel ont été partagés dans les familles. « Les épisodes d’épuisement professionnel ont été partagés plus particulièrement par les adolescents et les parents du même sexe, soit entre les filles et les mères et entre les fils et les pères.
Symptômes Les symptômes peuvent différer d’une personne à l’autre, mais la majorité des victimes de burn-out parle d’une perte progressive de contrôle, d’un sentiment d’impuissance face à la situation. D’ordinaire, les symptômes apparaissent petit à petit et gagnent progressivement en ampleur et en intensité. La plupart des personnes sur la voie du burn-out font l’expérience d’une perte progressive du contrôle sur leur temps, tout va trop vite. C’est un peu comme être assis dans un train qui se met à accélérer et accélérer et semble ne jamais vouloir s’arrêter. Au début, le train avance à un rythme normal, vous êtes tranquillement assis et regardez par la fenêtre. Le train commence à accélérer, vous ne vous inquiétez pas, au contraire, c’est amusant et excitant à la fois. Si vous entrez en phase de burn-out, vous vous sentirez probablement incapable de faire quoi que ce soit pour changer la situation. D’ordinaire, les symptômes du burn-out apparaissent progressivement. En parler à un ami
Le burn-out : la procédure de reconnaissance comme maladie professionnelle par la cpam : Le burn-out, littéralement « incendie extérieur » en français, illustre l'état d'une personne qui se consume physiquement et moralement jusqu'à l'épuisement total qui peut être reconnu comme une maladie professionnelle. Selon certains médecins du travail, ce syndrome est caractérisé par un épuisement émotionnel, psychologique et une perte d'estime de soi accompagné de troubles du sommeil, fatigue, perte de mémoire et de concentration, symptôme dépressif, ulcères, hypocondrie, irritabilité, anxiété, qui touche des personnes particulièrement engagées et appliquées dans leur travail. Le burn-out est une maladie intimement lié à l’activité professionnelle du salarié mais il n’existe aucune présomption sur la nature professionnelle de cette maladie. En outre, cette demande devra être accompagnée d’un certificat médical du médecin traitant ou du médecin du travail indiquant la nature de la maladie et les conséquences de la maladie. En effet, pour être consumé ( ), il faut avoir été enflammé.
stress et école S’il existait une recette miracle pour être de bons parents, ça se saurait ! En attendant, il n’est pas défendu de prendre quelques conseils. Je ne sais pas qui a écrit cette phrase, mais elle s’applique bien à ce nouveau eBook de 138 pages de Marie Bérubé Être parent paru aux éditions OserChanger.com et disponible dès maintenant. Le jeu chez l’enfant, les rivalités fraternelles, les crises de colère et l’agressivité chez l’enfant, les alternatives à la punition, le stress de la rentrée scolaire et de l’école, l’estime de soi, la réussite chez les ados… Voilà quelques-uns des sujets qu’aborde l’auteure en plus de parler des défis de l’enfant et des parents à chacune des phases du développement, de la naissance à l’adolescence. Comme elle le souligne dans son Avant-propos, être parent est à la fois un art, un métier, une vocation, une mission, mais surtout un état de vie auquel on n’est jamais assez préparé, assez bien outillé. Faire de son mieux ou faire son possible est un bon chemin.