Les plantes communiqueraient par des clics sonores Publiant leurs travaux dans la revue Trends in Plant Science, des chercheurs britanniques et australiens suggèrent, à partir de données expérimentales, que les plantes pourraient communiquer entre elles non seulement chimiquement, mais aussi à l’aide de cliquetis inaudibles pour l’oreille humaine. Si les scientifiques de l’Université d’Exeter avaient déjà montré, récemment, que des choux 's’avertissent' entre eux de la présence de chenilles en émettant un gaz perceptible par les plants voisins, ceux de l’Université de Bristol pensent avoir mis en évidence un autre système de communication entre les plantes. Sonore, celui-là. Utilisant de puissants amplificateurs, ils ont en effet ‘écouté’ des pousses de maïs... et entendu des cliquetis, inaudibles tels quels à l’oreille humaine, provenant de leurs racines. Émettant ensuite artificiellement un bruit continu à une fréquence similaire à ces clics, les chercheurs ont constaté que les plantes poussaient en direction de cette source sonore.
Les plantes entendent-elles ? Ceux qui, comme moi, aiment Franquin, ont probablement le souvenir de cette planche savoureuse où Gaston Lagaffe, pensant que les plantes sont sensibles à la musique et désireux d’accroître le bien-être d’un pied de lierre, veut lui jouer un petit air. Mais aux premières notes affreuses émises par le tristement célèbre gaffophone, la plante tente de s’échapper par la fenêtre ouverte… Ce que dit le gag, c’est que le son de cet instrument générateur de catastrophes doit vraiment être horrible si « même un végétal » ne le supporte pas. Encore faut-il que les plantes ne soient pas sourdes comme leurs pots et qu’elles puissent percevoir les vibrations sonores. La notion de communication dans le monde végétal a longtemps été tenue pour marginale (voire inexistante) quand elle n’a pas été raillée. Dans une nouvelle étude publiée le 22 mai par PLoS ONE, une équipe italo-australienne a voulu explorer tous les modes de communication possibles entre deux plantes, le piment et le fenouil.
Comment les arbres communiquent. Rien de plus agréable préparer une salade avec de jeunes feuilles d'arbres caducs : notamment les chênes et les tilleuls. Il suffit d'arracher les feuilles les plus jeunes et de les ranger dans la besace. Si vous goûter toutes les dix secondes les feuilles cueillies, vous vous rendrez compte qu'au bout de deux minutes elles deviennent de plus en plus amères jusqu'à être quasi immangeables. Que s'est-il passé ? (c) Illustration de Serge Elissalde L'arbre s'est rendu compte que l'on déchiquetait ses feuilles et à envoyé dans chacune d'elles une substance chimique amère appelée "tanin". Mais ce n'est pas tout...Faites de même avec l'arbre voisin et commencez par goûter une feuille. Que s'est-il passé (n°2) ? Les arbres non seulement se défendent mais communiquent entre eux. Compliquons la situation pour nous rapprocher de la réalité : il y a souvent du vent. Dès lors l'éthylène ne sera perçu que par les arbres en aval (par rapport au vent) de l'arbre attaqué. Partager l'article ! inShare
Les plantes peuvent apprendre et mémoriser Array. Array. Les plantes peuvent apprendre et mémoriser - LMOUS Une étude australo-italienne révèle qu'une variété de Mimosa peut apprendre et mémoriser certaines informations, aussi vite et aussi longtemps que le font certains animaux. Une équipe australo-italienne (Gagliano, Renton , Depczynski et Mancuso) s'est amusée à mettre au point un protocole d'apprentissage pour végétaux, en tous points calqué sur les modèles d'expérimentation animale. Les plantes ont la mémoire de l'eau Armés d'un automate fait maison, ils ont soumis des végétaux à un lâcher répétitif de gouttes d'eau. [Sources : link.springer.com, sci-news.com, sciencealert.com.au, passeurdesciences.blog.lemonde.fr] (Article publié sur le site "Les mots ont un sens")
Découverte d’une calculatrice intégrée aux plantes Longtemps les plantes n’ont été appréciées que pour ce qu’elles produisaient (graines, fleurs, fruits, racines, tubercules, bois, oxygène…). Aujourd’hui, on s’intéresse de plus en plus à ce qu’elles sont, à la manière dont elles fonctionnent et réagissent à leur environnement. Effacée l’image caricaturale du sous-être vivant, passif parce que privé de la possibilité de se mouvoir, insensible parce que n’exprimant rien face aux agressions. On sait aujourd’hui que, à l’instar des animaux, les plantes sont douées de capacités sensorielles variées et qu’elles communiquent aussi entre elles, notamment dans le but de se défendre. Les plantes ressentent, les plantes s’expriment et maintenant… elles comptent ! Publiée le 25 juin dans la revue eLife, cette dernière découverte est à mettre au crédit d’une équipe du John Innes Centre, un organisme de recherche installé en Grande-Bretagne, spécialisé dans la botanique et la microbiologie.
L'actu en patates | Les dessins d'actualité et d'humeur de Martin Vidberg Cette découverte va révolutionner l’écologie : ce champignon digère totalement le plastique Des étudiants américains ont découvert un incroyable champignon jusqu’alors inconnu qui est capable de digérer le plastique. Le domaine de l’écologie va peut-être faire un bond en avant grâce à cette trouvaille sensationnelle. DGS vous fait découvrir cet intéressant spécimen. Un groupe d’étudiants de l’université de Yale se sont rendus dans la forêt amazonienne, en Equateur, dans le but de rapporter des plantes et des champignons. Ils ont participé à la Rainforest Expedition and Laboratory avec leur professeur afin d’améliorer leurs connaissances dans le domaine de la botanique. Ils sont revenus chargés de nombreux spécimens végétaux qu’ils ont étudiés pour découvrir une nouvelle espèce de fungus très intéressante qu’ils ont nommée Pestalotiopsis microspora. Nous avons été très enthousiasmés par l’annonce de cette découverte et nous espérons que ce champignon dévoreur de plastique sera bientôt utilisé pour faire disparaître rapidement les innombrables déchets qui jonchent notre planète.
La recette de pâte à papier - CanisArt - créatures de l'étrange Pour celles et ceux qui se demanderaient comment j'obtiens ce si joli rendu de papier mâché, il s'agit d'une recette que j'ai trouvée sur le blog Ultimate Paper Mache. Je vous la retranscris en français pour les non anglophones avec le pot de yaourt (125g) comme unité de mesure (l'auteure du blog utilise une unité de mesure américaine) : Papier toilette classique double épaisseur. Mesurez la pulpe de papier humide, généralement cela remplit deux pots de yaourts de 125g à ras bord en tassant bien (attention à prendre un rouleau normal et pas un maxi...). Si le volume dépasse trop les deux pots de yaourts (en principe ça doit déborder juste un peu) il faudra en retirer.2 pots de yaourts d'enduit pour joints de plaques de plâtre ou enduit universel (les deux marchent très bien) vendu en magasin de bricolage. Faites tremper le papier toilette dans l'eau puis essorrez la pulpe de papier en la pressant dans vos mains. Vous trouverez des tutoriels en vidéo sur le site Ultimate Paper Mache.
« Les plantes bougent, sentent et réagissent mais nous ne sommes pas capables de le voir » Bruno Moulia est directeur de recherche à l’Inra (Institut national de recherche agronomique) dans l’Unité mixte de recherche « Physique et physiologie intégratives de l’arbre forestier ou fruitier ». Il a participé à plusieurs études prouvant les capacités de perception des plantes, notamment l’une, datant de décembre dernier, qui a permis de comprendre que les plantes sont capables de percevoir leur propre forme et d’adapter leur croissance et leurs mouvements en fonction. On pense souvent que seuls les hommes et les animaux sont dotés d’intelligence et de capacité de perception. Les plantes, elles, sont vues comme des êtres vivants mais inertes. Bruno Moulia : Vous assimilez intelligence et perception, comme on a souvent tendance à le faire. Comment est-ce possible alors qu’elles n’ont pas, comme nous, de cerveau ? Les plantes n’ont bien sûr pas de sens comme les nôtres, mais elles ont des capacités qui s’en approchent. Et ce n’est pas tout. Tout à fait ! Je l’espère.
Recycluzz | La symbiose Art & D?chets Dessinateurs du monde entier, tous « Charlie » S’ils pensaient réduire au silence les dessinateurs de presse du monde entier, les auteurs de la tuerie perpétrée mercredi 7 janvier au siège du journal satirique Charlie Hebdo, qui a fait douze morts, parmi lesquels Cabu, Georges Wolinski, Charb, Tignous et Honoré, se sont trompés dans les grandes largeurs. Un flot continu de dessins, de caricatures et d’hommages graphiques n’en finit pas, depuis, d’alimenter les journaux et les sites Internet d’information aux quatre coins du monde. De très nombreux quotidiens ont d’ailleurs décidé de confier leur « une » à des dessinateurs, comme s’il fallait démontrer, à chaud, que ce genre fondateur de l’histoire de la presse qu’est l’illustration au sens large était capable de se relever immédiatement de la tragédie qui la touche aujourd’hui en plein cœur. Sollicités par Le Monde, certains auteurs – proches ou non des victimes – ont parfois mis du temps à réagir tant l’émotion était grande.
Hommage et solidarité - La Revue Dessinée Par Thibaut Soulcié Par Julien Solé Par Nicoby Par Loic Secheresse Par James Par Stephane Roux Par Charlie Zanello