TV5MONDE- Les espèces en voie de disparition
A travers le monde, on compte de plus en plus d'espèces en voie de disparition. Tous les animaux peuvent être touchés, qu'ils fassent partie de la famille des mammifères, des poissons ou des oiseaux. Les causes sont nombreuses.
La Terre a perdu la moitié de ses animaux sauvages en 40 ans
La planète est malade, et sa guérison semble de plus en plus incertaine. La pression exercée par l'humanité sur les écosystèmes est telle qu'il nous faut chaque année l'équivalent d'une Terre et demie pour satisfaire nos besoins en ressources naturelles, tandis que le déclin de la biodiversité est sans précédent. Ce sont les conclusions alarmantes du Fonds pour la nature (WWF), dans la dixième édition de son rapport Planète vivante, le bilan de santé le plus complet de la Terre. Ce rapport bisannuel, réalisé avec la société savante Zoological Society of London et les ONG Global Footprint Network et Water Footprint Network, et présenté à l'Unesco mardi 30 septembre, se fonde sur trois indicateurs. Résultat : les effectifs de ces espèces sauvages ont décliné de 52 % entre 1970 et 2010. « Nous avons enrichi notre base de données d'un millier de populations, mais surtout, nous avons changé de méthodologie, explique Christophe Roturier, directeur scientifique du WWF France. Audrey Garric
La biodiversité animale » I – Les facteurs
Les facteurs à l’origine de la disparition d’espèces Menacés par la pollution, le réchauffement climatique, la disparition de leurs lieux de vie ou le commerce international, les animaux sont les premières victimes de la mondialisation. A l’avenir un animal sur quatre pourrait disparaître. 1- Les facteurs naturels Dans un écosystème, les êtres vivants dépendent les uns des autres pour leur alimentation. Chute de météorite Eruption volcanique 2- Les facteurs Humains La déforestation La déforestation est un phénomène qui touche toutes les forêts tropicales, en particulier en Amazonie, en Afrique équatoriale et en Asie du Sud-est. Forêts détruites par la déforestation La pollution La pollution est la destruction de la biotope par la présence de substances toxiques ou de radiation, qui perturbe l’écosystème. Pollution Atmosphérique Pollution de l’eau La chasse et la pêche Les hommes ont toujours chassés et pêchés pour se nourrir. La surexploitation des milieux L’introduction d’espèces Ragondin
Les 10 espèces les plus menacées
Une liste rouge de 15 600 espèces La liste rouge de l'IUCN (Union mondiale pour la Nature) des animaux menacés compte plus de 15 600 espèces. Elle distingue en autre les espèces dépendantes de la conservation, les espèces vulnérables, les espèces en danger (canard bleu de Nouvelle-Zélande) et celles en danger critique d'extinction (vison européen, esturgeon), et enfin les espèces éteintes à l'état sauvage, notamment certaines espèces végétales. Les animaux les plus menacés La disparition de ces espèces est profondemment liée à la détérioration de l'environnement, et ce déboisement aggrave une situation déjà très préoccupante : ainsi, la disparition des ramins, arbres tropicaux de Malaisie et d'Indonésie utilisés pour la fabrication de queues de billard, nuit à l'équilibre naturel des tigres et des orangs-outans. Découvrez 20 espèces parmi les plus menacées en 2012 Des raisons d'espérer La conciliation des intérêts commerciaux et écologiques semble maintenant difficile.
CERZA CONSERVATION – ASSOCIATION POUR LA SAUVEGARDE DES ANIMAUX | Cerza
CERZA s’engage pour la protection des animaux sauvages dans leurs milieux naturels. Au-delà de la mission éducative les parcs zoologiques ont pour tâche de protéger les espèces menacées. La présence d’animaux sauvages en voie de disparition dans les parcs zoologiques permet aux visiteurs de prendre conscience des menaces qui pèsent sur notre planète. Il est très important que les parcs zoologiques travaillent ensemble pour la protection des écosystèmes et des animaux en voie de disparition. Le parc zoologique CERZA supporte de nombreux projets de conservation via son association Cerza Conservation créée en 2000. Les particuliers et entreprises peuvent adhérer à notre association, les fonds récoltés sont entièrement reversés aux projets dans la nature. Aidez-nous à protéger les animaux menacés de disparition en adhérant à l’association ou en parrainant des animaux du CERZA. Soutenez les actions de Cerza Conservation Des dizaines de projets financés
Espèces menacées : les plans nationaux d'actions
La conférence environnementale 2014 Accès aux contenus de la page (appuyer sur "Entrée") Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie Accueil du site > Eau et Biodiversité > Faune et flore > Les espèces menacées > Espèces menacées : les plans nationaux d’actions Eau et Biodiversité Espèces menacées : les plans nationaux d’actions Les plans nationaux d’actions visent à définir les actions nécessaires à la conservation et à la restauration des espèces les plus menacées. Télécharger la brochure "Plans nationaux d'actions en faveur des espèces menacées : objectifs et exemples d'actions" Dernières publications Retrouvez tous les thèmes
Extinction d’espèces animales et végétales
L’extinction est la disparition totale d’une espèce animale ou végétale, qui survient lorsque le dernier spécimen de l'espèce disparaît. L’extinction est d’ores et déjà confirmée lorsque l’espèce n’a plus la possibilité de se reproduire. Le rythme de disparition des espèces est aujourd’hui et pour les prochaines décennies 1 000 fois supérieur par rapport au rythme naturel. Cette accélération est due principalement à la pollution et la destruction des habitats naturels ; le réchauffement climatique, l’introduction d’espèces exogènes, la surpêche et la surchasse. Selon la dernière liste rouge de l’IUCN en 2008, 12% des espèces d’oiseaux, 23% des mammifères, 32% des amphibiens, 42% des tortues sont menacés d'extinction : 16 928 espèces au total sont menacées sur 44 838 espèces recensées. Parmi ces dernières, 3 246 se trouvent dans la catégorie la plus menacée, "en danger critique d’extinction", 4 770 sont "en danger" et 8 912 "vulnérables" à l’extinction.
Doit-on ressusciter les espèces disparues
Avez-vous entendu parler de Rheobatrachus silus ? Si la réponse est non, il n’y a rien d’étonnant car cette espèce australienne de grenouille, connue en français sous le nom de grenouille plate à incubation gastrique, est considérée comme éteinte depuis 1983, date à laquelle le dernier spécimen conservé en captivité est mort. L’animal s’avère pourtant fascinant, pour deux raisons. La première tient à son mode d’incubation très particulier : une fois qu’elle avait pondu, la femelle avalait ses œufs et les tenait à l’abri dans son estomac où ils grandissaient durant environ un mois et demi. Pendant toute cette période, la grenouille ne mangeait pas et son estomac cessait de produire de l’acide chlorhydrique qui, autrement, aurait dissous les œufs. Enfin, la grenouille accouchait… par la bouche. La seconde raison, pour laquelle on reparle de Rheobatrachus silus aujourd’hui, s’appelle le projet Lazare (comme le Lazare que Jésus ressuscite dans le Nouveau Testament).