Théories de l'apprentissage - Idées ASH Apprendre, c'est comprendre. C'est construire un savoir que l'on va pouvoir réinvestir. Pour que l'élève apprenne, il est essentiel: Qu'il soit conscient de ce que l'on essaie de lui faire comprendre et pourquoi.Qu'il soit conscient de " comment " il apprend.Qu'il ait envie d'apprendre. Enseigner, c'est aider l'enfant à apprendre, à construire un savoir. Ce qui est essentiel avant / pendant / après l'enseignement : Connaître la façon dont l'enfant apprend.Vérifier qu'il ne construise pas une " fausse compréhension ". LE TRIANGLE PEDAGOGIQUE de HOUSSAYE : Dans son modèle de compréhension pédagogique, Jean Houssaye, aujourd'hui professeur de Sciences de l'Education à l'université de Rouen, définit tout acte pédagogique comme l'espace entre trois sommets d'un triangle : l'enseignant, l'apprenant et le savoir. Selon Houssaye, toute pédagogie est articulée sur la relation privilégiée entre deux des trois éléments (les sujets actifs) et l'exclusion du troisième (qui fait le fou, ou le mort)
COMPETICE Dans son modèle de compréhension pédagogique, Jean Houssaye définit tout acte pédagogique comme l’espace entre trois sommets d’un triangle : l’enseignant, l’étudiant, le savoir. Derrière le savoir se cache le contenu de la formation : la matière, le programme à enseigner. L’enseignant est celui qui a quelques enjambées d’avance sur celui qui apprend et qui transmet ou fait apprendre le savoir. Jean Houssaye fait remarquer qu’en règle général, toute situation pédagogique privilégie la relation de deux éléments sur trois du triangle pédagogique. La principale critique faite à ce modèle porte sur la non-contextualisation de l’acte pédagogique dans une époque, une culture… En effet, cet acte pédagogique se passe à un moment historique et géographique, dans un environnement humain, politique, et social qui explicite le processus EDUQUER que l’on retrouve dans le slogan « éducation et formation tout au long de la vie » de la Commission Européenne.
LE COGNITIVISME La perspective cognitiviste, dont l'appellation renvoie au terme cognition (connaissance dans le sens de processus et de produit) privilégie l'étude du fonctionnement de l'intelligence, de l'origine de nos connaissances ainsi que des stratégies employées pour assimiler, retenir et réinvestir les connaissances. Elle s'intéresse essentiellement à la perception, le traitement en mémoire, le langage et ce, en regard du fonctionnement du cerveau. Voir Legendre (1993), Gauthier et Tardif (2000) Théorie s'inspirant du modèle de fonctionnement de l'ordinateur pour expliquer comment la mémoire recueille, traite et emmagasine les nouvelles informations et repère, par la suite, ces informations. Principe généraux : Structure cognitive en place : notion de connaissances antérieures. Voir Goupil et Lusignan (1993), figure 3.3 p.61 Gagné a élaboré un modèle fondé sur les différents principes du renforcement et sur des éléments de base de la théorie de l'information. Tardif (1992) 1. 2. 3. 4.
Styles d’apprentissage; styles cognitifs et modalités d’apprentissage | Ep@tice D’après le LEM (Laboratoire d’Enseignement Multimédia de l’Université de Liège) S’il n’y a pas d’apprentissage il n’y pas d’enseignement. L’enseignant n’est plus un dispensateur d’informations (d’ailleurs tout le monde peut avoir ces mêmes informations sans le professeur) mais un manager. Il doit gérer les apprentissages de ses étudiants et se demander ce qu’ils doivent apprendre? Quelles activités vais je planifier ? Therer et Willememart ont mis en place un tableau synthétisant les styles d’enseignement selon que la stratégie soit plus centrée sur le contenu ou les élèves. Ne pas confondre style d’enseignement qui représente la manière d’organiser la relation enseignant/enseigné et stratégie d’enseignement qui relève plus du comportement didactique. Les objectifs psychomoteurs ont recours à tous les styles et à de multiples stratégies (démonstration, travaux pratique etc. Pour apprendre chacun met en oeuvre une stratégie qui lui est propre.
Qu'est-ce que le connectivisme ? Les théories et les modèles de l'apprentissage se suivent et ne se ressemblent pas forcément; chacun présente une approche spécifique avec ses avantages et ses limites et on n'a pas toujours intérêt à adopter inconditionnellement l'une ou l'autre de ces approches. Le modèle transmissif où l'enseignant est le détenteur du savoir et s'évertue à le transmettre à un apprenant qui aspire à correspondre à un modèle a vu ses beaux jours décliner quoiqu'il soit encore appliqué dans des bastions réfractaires tels que certains espaces universitaires traditionnels (et les xMoocs). Le béhaviorisme, avec le balisage de l'apprentissage du plus simple au plus complexe avec force renforcements, positifs et/ou négatifs, des informations fournies juste à temps à l'apprenant et les remédiations pertinentes qui récupèrent tout retardataire vivra encore de très beaux jours et amènera des réussites ponctuelles satisfaisantes. Toutes ces approches correspondent à des pratiques courantes dans l'apprentissage.