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Klaus-Gerd Giesen - Humanisme et transhumanisme: l’Homme en question - 2004

Klaus-Gerd Giesen - Humanisme et transhumanisme: l’Homme en question - 2004
Eric de Rus* Né dans les années 80 aux États-Unis, le courant de pensée transhumaniste tend aujourd’hui à s’étendre. Selon le site officiel de la World Transhumanist Association, «le transhumanisme est une approche interdisciplinaire qui nous amène à comprendre et à évaluer les avenues qui nous permettrons [sic] de surmonter nos limites biologiques par les progrès technologiques» (1). En quelques mots, le projet transhumaniste vise principalement à développer et à faire usage des nouvelles technologies, et en particulier de la génétique et des nanotechnologies, pour permettre à l’Homme de «s’améliorer». En nous appuyant sur un article de Klaus-Gerd Giesen (Université d’Auvergne/Universität Leipzig) intitulé Transhumanisme et génétique humaine (2), nous nous proposons ici de prolonger la perspective générale de l’auteur, en abordant toutefois le transhumanisme sous un angle philosophique. I. II. III. Essence humaine et perfectibilité peuvent donc coexister. IV. A. B. C. D. E.

Transhumanisme: un corps pièces et main d'oeuvre «Quand on me demande mon âge, j’ai envie de répondre : mon bras gauche a 10 ans, mon sein droit a 2 ans, mes dents 5 ans…» Cette bonne blague, lancée par la bien nommée Natasha Vita-More («vivre plus») lors du colloque Transvision sur «les implications sociétales du transhumanisme» (1), en dit long sur le projet de ce courant de pensée en pleine ascension qui prône «l’augmentation» du genre humain par la technologie… Silhouette avantageusement moulée dans sa robe de créateur, l’artiste, auteure et culturiste ne fait pas ses 64 ans. Loin s’en faut. Mais de plus près, on voit en effet que toutes les pièces ne sont pas d’origine… La notion de corps alternatif, c’est justement le business de cette Californienne, à l’origine d’un prototype de corps post-humain, bardé de techno-produits. Egérie de l’organisation internationale Humanity+, qui compterait quelque 6 000 membres, elle défend une «utilisation éthique» des technologies émergentes pour renforcer les capacités humaines. «Tuer la mort»

Société, L'homme amélioré est-il l'avenir de l'homme ? Thérapie génique, remplacement d'un morceau de cerveau, de cellules endommagées, implants dans le cerveau, la recherche fait des miracles. Le transhumanisme, dont le premier colloque vient de se tenir à Paris, est un courant de pensée mal connu, créé au début des années 80 par des futurologues en Californie pour défendre l'idée selon laquelle l'homme peut être amélioré à l'aide des technologies. Bien sûr, la lutte contre le vieillissement est au coeur de ce courant intellectuel qui réunit 5 000 personnes à travers le monde, dont la moitié aux Etats-Unis, selon sa principale association, "Humanity". En France, il réunit guère plus de 200 personnes selon l'ATF (Association française du transhumanisme). Sans être transhumaniste, la chercheuse Marina Maestrutti, sociologue à l'Université de Paris, s'intéresse à ce courant, dont les représentants travaillent et sont financés par des sociétés comme Google, Facebook et la NASA. Et sur ce sujet, lire notre article La mort de la mort

Transhumanism Criticisms - Future Criticisms of transhumanism take two main forms: those objecting to the likelihood of transhumanist goals being achieved (practical criticisms); and those objecting to the moral principles of transhumanism (ethical criticisms). However, these two strains sometimes converge and overlap, particularly when the ethics of changing human biology in the face of incomplete knowledge is considered. Critics or opponents of transhumanism often see transhumanists' goals as posing threats to human values. Some of the most widely known critiques of the transhumanist program refer to novels and fictional films. Futurehype argument (infeasibility) In his 1992 book Futurehype: The Tyranny of Prophecy, sociologist Max Dublin points out many past failed predictions of technological progress and argues that modern futurist predictions will prove similarly inaccurate. Major paradigm shifts seem to show that many technologies are evolving in an exponential pattern. Playing God arguments (hubris) See Also

Implant party : arrivée de la puce RFID sous cutanée en France Les puces RFID sous cutanée, on en parle depuis des lustres. Mais peu d’entre nous avaient imaginé que cela arrive par le biais de concepts relatifs à des ambiances festives : les Implant party. Le but ? Le samedi 13 juin 2015, le festival du numérique Futur en Seine a organisé dans une salle pleine, pour son édition 2015, la première implant party en France, à Paris. Le concept Implant party, déjà passé par des villes telles que Copenhague, Mexico, Miami ou Londres, nous vient à l’origine de Suède, où la toute première soirée de ce type s’était déroulée à Stockholm en mai 2015. Ouvrir une porte, déverrouiller son smartphone, prendre les transports en commun ou encore montrer sa carte de visite d’un « revers de la main » sont quelques actions annoncées possibles avec la technologie NFC. Ces puces RFID sont les mêmes que l’on trouve dans nos passeports biométriques, sur les cartes de crédits ou déjà présentes depuis longtemps sous la peau de nos animaux de compagnie.

Paul Allen: The Singularity Isn't Near Futurists like Vernor Vinge and Ray Kurzweil have argued that the world is rapidly approaching a tipping point, where the accelerating pace of smarter and smarter machines will soon outrun all human capabilities. They call this tipping point the singularity, because they believe it is impossible to predict how the human future might unfold after this point. Once these machines exist, Kurzweil and Vinge claim, they’ll possess a superhuman intelligence that is so incomprehensible to us that we cannot even rationally guess how our life experiences would be altered. Vinge asks us to ponder the role of humans in a world where machines are as much smarter than us as we are smarter than our pet dogs and cats. Kurzweil, who is a bit more optimistic, envisions a future in which developments in medical nanotechnology will allow us to download a copy of our individual brains into these superhuman machines, leave our bodies behind, and, in a sense, live forever. It’s heady stuff. The AI Approach

Les «extropiens», ces chasseurs de mort En ce moment même, des hommes cherchent à tuer la mort. Ceux qui se font appeler les «extropiens» placent ainsi tous leurs espoirs dans la science et les avancées technologiques qui, selon eux, permettront de devenir immortels et de réaliser l’impossible. Le site américain New Republic s’est longuement penché sur leur cas, en s'appuyant sur le livre To Be A Machine du journaliste Mark O’Connell. Voilà comment Max More, philosophe et co-fondateur de l'extropianisme, décrit ce mouvement de pensée: «Nous voyons l’humanité comme une phase de transition dans le développement évolutionnaire de l’intelligence. Le courant philosophique en question n’est pas neuf. Un business en pleine expansion Il semble facile de voir dans l’extropianisme un ensemble d'idées absurdes et loufoques. «Tout le monde aura le droit de vivre éternellement. Il n’est pas le seul à s’être positionné sur le sujet et à rêver d’immortalité, puisque ces dernières années, Google s’est aussi lancé dans la course.

Faut-il défendre la culture contre l'homme augmenté ? L’un des arguments imparables en faveur du progrès technoscientifique veut que l’homme soit technicien depuis l’invention, dès le paléolithique, des premiers outils en pierre taillée. Il n’y aurait depuis lors qu’une évolution continue, dans laquelle « l’homme augmenté » ou encore les technologies d’amélioration humaine [Human Enhancement Technologies] ne représenteraient qu’un pas supplémentaire le long de la série indéfinie des progrès techniques. Ce ne serait que le parachèvement d’un processus de perfectionnement inscrit dans une disposition naturelle (dans la droite ligne de la perfectibilité des Lumières). Il n’est donc pas étonnant d’entendre dire que, dès lors que nous avons accepté la machine à écrire, nous avons, disons, accepté le téléchargement du cerveau : ce ne serait qu’une affaire de degrés. On songe aux mots de Freud sur la détresse infantile mise en corrélation avec la phylogenèse dans le développement de la culture. Humanisme et transhumanisme : l’Homme en question

Trans-, Posthumanisme… Et l’humain dans tout ça ? Rendez-vous avec l’auteur de Leurre et malheur du transhumanisme (Desclée de Brouwer, 2018) le philosophe et mathématicien Olivier Rey, chargé de recherche à l’Institut d'Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques (CNRS), professeur à Paris 1. Après Une question de taille (Stock, 2014), où il interroge, dans le sillage d’Ivan Illich, l’ignorance de la juste mesure dans les sociétés contemporaines, et Quand le monde s’est fait nombre en 2016, une critique de la raison statistique, il revient aujourd’hui agacé par les promesses exorbitantes dont est investi le progrès. A ses côtés Mark Hunyadi, professeur de philosophie morale et politique à l’Université de Louvain en Belgique, membre de Louvain Bionics, centre de recherche en robotique médicale de la même université. Dans Le temps du post humanisme (Les belles Lettres, 2018), il poursuit une réflexion engagée dans L’Homme en contexte (Le Cerf, 2012) et La Tyrannie des modes de vie (Editions Le Bord de L'eau, 2015).

No death and an enhanced life: Is the future transhuman? The aims of the transhumanist movement are summed up by Mark O’Connell in his book To Be a Machine, which last week won the Wellcome Book prize. “It is their belief that we can and should eradicate ageing as a cause of death; that we can and should use technology to augment our bodies and our minds; that we can and should merge with machines, remaking ourselves, finally, in the image of our own higher ideals.” The idea of technologically enhancing our bodies is not new. But the extent to which transhumanists take the concept is. Is that a desirable goal? There is no doubt that human enhancement is becoming more and more sophisticated – as will be demonstrated at the exhibition The Future Starts Here which opens at the V&A museum in London this week. In many cases these technological or medical advances are made to help the injured, sick or elderly but are then adopted by the healthy or young to boost their lifestyle or performance. And that is just the start, say experts.

Transhumanisme : aujourd’hui, l’Homme réparé Credit : sous licence CC, par Kosmur. Deuxième étape de notre voyage dans l’univers du transhumanisme. Après vous avoir présenté ce mouvement qui entrevoit un futur où l’être humain pourra améliorer ses performances, voici venu le moment de vous prouver que le transhumanisme n’est pas qu’une philosophie, mais est aussi (déjà) une réalité. Car les transhumanistes s’appuient davantage sur les avancées techniques, que sur la science-fiction. Au premier plan, les progrès de la science liés à la médecine. Parce qu’avant d’imaginer un Homme augmenté, les scientifiques, les chercheurs, se concentrent d’abord sur ceux qui ont besoin d’être “réparés”... Pour faire simple, aujourd’hui déjà, grâce aux NBIC, l’Homme peut être “réparé”, comme n’importe quelle machine. L’homme bionique Vous avez sûrement gardé en tête les images du film Robocop, ou encore de la série L’homme qui valait 3 milliards, ces histoires d’humains “abîmés” qui sont réparés grâce à un dispositif mécanique. Photo : Lifehand

The Three Laws of Transhumanism and Artificial Intelligence Source: Wikimedia Commons I recently gave a speech at the Artificial Intelligence and The Singularity Conference in Oakland, California. There was a great lineup of speakers, including AI experts Peter Voss and Monica Anderson, New York University professor Gary Marcus, sci-fi writer Nicole Sallak Anderson, and futurist Scott Jackisch. All of us are interested in how the creation of artificial intelligence will impact the world. article continues after advertisement My speech topic was: The Morality of an Artificial Intelligence Will be Different from our Human Morality Recently, entrepreneur Elon Musk made major news when he warned on Twitter that AI could be: "Potentially more dangerous than nukes." The coming of artificial intelligence will likely be the most significant event in the history of the human species. Naturally, as a transhumanist, I strive to be an optimist. But is it even possible to program such concepts into a machine? I don't think so, at least not over the long run.

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