sagascience - Effet retour sur l'espèce humaine des perturbations qu'elle fait subir à la biodiversité Depuis des milliers d'années, nous vivons plus ou moins consciemment en interaction avec la biodiversité, qui nous rend de nombreux services, vitaux ou de « bien-être » : apport de matières premières pour l'alimentation, la santé et l'économie, bon fonctionnement des milieux permettant par exemple l'agriculture et l'accès à l'eau potable, protection naturelle contre les intempéries et les maladies, régulation du climat local et global, apport de biens immatériels tels que la beauté des paysages, la connaissance que nous tirons de la biodiversité, la culture, etc. Or, ces services, indispensables à l'espèce humaine, sont extrêmement fragiles.© Inra Photothèque / RIGAUDIERE Jean-Paul Pourtant, l'augmentation de la population humaine et de ses besoins, le développement de nouvelles technologies et de nouveaux modes de vie peuvent modifier rapidement cet équilibre Homme-Nature. Si la biodiversité m'était comptée... L'érosion de la diversité biologique modifie aussi nos relations sociales.
Les sciences participatives | ARB îdF Fondé et porté par le Muséum national d'Histoire naturelle, pionnier des sciences participatives en France, Vigie-Nature est ouvert à tous les curieux de nature, du débutant au plus expérimenté. Il est animé par des relais locaux et mis en œuvre grâce à des réseaux d’observateurs volontaires variés. Naturalistes, grand public, professionnels de l’environnement et scolaires peuvent ainsi suivre sur le long terme la biodiversité commune à l’échelle nationale en réalisant des protocoles scientifiques rigoureux. Standardisation des observations Répétées à l’identique par chacun des participants, les observations effectuées pour chaque protocole sont comparables entre milieux, secteurs géographiques et entre années. Les différents observatoires requièrent ainsi de respecter ou d’indiquer une durée d’observation, une surface échantillonnée et la période d’observation dans l’année. Objectifs communs à tous les observatoires Les différents observatoires Vigie-Nature, faites votre choix !
sagascience - Modes de gestion agricole et influences sur la biodiversité du sol Certaines pratiques agricoles - trop intensives ou peu respectueuses de l'environnement - peuvent être responsables de la dégradation du sol et de la perte de sa biodiversité. Des labours fréquents et notamment des labours profonds, l'usage intensif d'engrais et de pesticides, la dessiccation, les inondations, les incendies... perturbent les organismes du sol (macrofaune, mésofaune, microorganismes), réduisent le stock de matière organique (principale source d'énergie pour les habitants du sol) et bouleversent la structure, l'aération, la compacité, la texture, le pH ou la composition du sol, modifiant ainsi son fonctionnement. D'autres pratiques agricoles, au contraire, permettent de maintenir, voire de restaurer, la biodiversité du sol. Voici quelques illustrations de modes de gestion agricole et leurs conséquences sur la biodiversité du sol : Lutte contre parasites, prédateurs et mauvaises herbes Des méthodes alternatives existent. Le choix et la rotation des cultures Rédaction :
Capitales Françaises de la Biodiversité Menaces pesant sur les sols Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie Menaces pesant sur les sols Le sol est soumis à des menaces de plus en plus nombreuses provenant des activités humaines. Ces menaces n'apparaissent pas de manière homogène dans toute l'Europe mais il est prouvé que les processus de dégradation s'accentuent. Les 8 principales menaces identifiées par la Commission Européenne sont les suivantes : L'érosion : une perte irréversible de sol L'érosion est un phénomène géologique naturel qui provoque l'élimination des particules du sol, transportées par l'eau ou le vent. L'érosion est déclenchée par une combinaison de facteurs tels que les fortes dénivellations, le climat (ex : de longues périodes sèches suivies de grosses précipitations), une utilisation des terres inadéquate (ex : labours parallèles à la pente), les types de couverture végétale (ex : végétation éparse, sol nu en hiver) et les catastrophes écologiques (ex : incendies de forêt). Contamination locale des sols En savoir plus
Club Relais Jardin et Compostage Surpêche & pêche pirate | Greenpeace France Aujourd'hui, au niveau mondial, 80% des poissons sont surexploités ou au bord de la surexploitation. Pour les différentes espèces de thon, le cabillaud, l'espadon et les requins, la situation est encore pire. Il y a trop de bateaux et plus assez de poissons. Au rythme actuel, les océans pourraient être vides de poissons dès 2048. Les responsables sont connus, les solutions existent. Seule manque la volonté d'agir contre la surpêche et la pêche pirate. La surpêche Pêcher trop au vu des réserves de poissons. Depuis plus de 20 ans, les captures mondiales stagnent autours de 100 millions de tonnes de poisson, pourtant, le nombre de bateaux augmente, tout comme leur puissance. Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, la surpêche est une activité tout à fait légale. Elle fait le bonheur de la pêche industrielle et de ses moyens surdimensionnés qui épuisent les fonds marins. La pêche illégale ou "pirate" Que faire ? La surpêche et la pêche « pirate » n'ont pas d'avenir.
Créer un REFUGE LPO | Un jardin pour les oiseaux | Aider les oiseaux Pourquoi créer un REFUGE LPO ? Créer un REFUGE LPO, c'est mener une action concrète et simple pour aider la nature, les oiseaux et participer au quotidien à la protection de la vie sauvage sur son terrain. C'est aussi respecter l'environnement en adoptant chez soi des gestes écocitoyens. Enfin, c’est permettre à toute la famille, dans son jardin, de découvrir et d'apprécier la nature. REFUGE LPO : Mode d'emploi Qui peut créer un REFUGE LPO ? Tout membre de la LPO ! Où ? Partout ! Depuis 2012, le programme propose même de faire de son balcon un Refuge LPO ! Quelques mètres carrés suffisent pour accueillir la nature sur son balcon. Comment ? En adhérant à la charte REFUGE LPO et en souscrivant au réseau Refuges LPO (s'incrire au réseau). Vous recevrez alors votre Coffret REFUGE LPO contenant les éléments indispensables à la création de votre refuge : Vous recevrez une lettre d’information trimestrielle par email ou version papier si vous n’avez pas d’accès à internet, Refuges personnes morales
99en0665 Quelques exemples d'effets En agriculture intensive mal conduite : Réduction de la diversité biologique par désherbage, qu’il soit mécanique par le travail du sol ou chimique avec des produits de synthèse. Utilisation de pesticides : - non spécifiques qui polluent des écosystèmes entiers, - en trop grandes quantités, - non dégradables qui s’accumulent dans les sols (cuivre, souffre...). Utilisation d’engrais trop solubles lessivés et entraînés en profondeur jusqu’à la nappe phréatique. En agriculture extensive, ou biologique (pratiques « agroécologiques ») : Entretien du capital "sol vivant" par les restitutions organiques.
Favoriser les insectes chez soi : hôtel à insectes et autres aménagements | Les dossiers nature | Les dossiers nature Les insectes jouent un rôle essentiel dans la nature, ils pollinisent les fleurs, les fécondent, limitent les maladies et invasions en tous genres, disséminent les graines des plantes et décomposent les excréments, les cadavres, le bois. Près de chez soi, il n’y a cependant plus beaucoup de place pour ces petites merveilles macroscopiques : le minéral et le béton prennent de plus en plus de place, l’emploi d’insecticides et autres phytosanitaires sont autant de facteurs de menaces. Pour pallier ces problèmes et redécouvrir le rôle essentiel de nos amis butineurs, fouisseurs ou rampants, certains aménagements simples permettent leur retour : les gîtes à insectes. Tiges creuses en fagots, bûches ou pierres percées, petits tas de pierres ou de bois, pots de fleurs retournés ou enterrés seront autant d’abris qui seront spontanément utilisés par les espèces en crise du logement. Au final, vous aurez ainsi fourni à la fois le gîte et le couvert.
99en0874 Conscients des menaces qui pèsent sur les espaces naturels et les espèces qu’ils abritent, les gouvernements de différents pays ont adopté des législations nationales et ont signé des accords internationaux afin de coordonner leurs politiques sur ces questions. La France a ainsi signé 19 conventions internationales et est soumise à cinq directives européennes qui intéressent la protection de la nature et de la diversité biologique. Par exemple, la Convention dite de Berne fixe une liste d’espèces de la faune et de la flore menacées pour lesquelles les états signataires doivent prendre les mesures législatives et règlements appropriés pour assurer leur conservation (interdiction de cueillette, de coupe pour la flore, de capture, détention, commerce, mise à mort pour la faune). Plus récemment, la préservation de la diversité biologique est devenue une préoccupation de toutes les nations réunies au "Sommet de la Terre" de Rio en juin 1992. La conservation des espèces comporte :