background preloader

CNRS/sagascience - Qu'est-ce que la biodiversité ?

CNRS/sagascience - Qu'est-ce que la biodiversité ?
La biodiversité, ou diversité biologique, constitue le tissu vivant de la planète. Elle recouvre l'ensemble des formes de vie sur Terre, les relations qui existent entre elles et avec leurs milieux depuis l'origine commune de la vie. Le concept de biodiversité comprend donc de façon indissociable : Manuelle Roville© Bruno Locatelli (www.locatelli1.net) Il faut considérer la biodiversité dans l'évolution continue de la vie sur Terre - dont l'espèce humaine est devenue un acteur majeur. diversité des gènes (diversité invisible qui est à l'origine de la biodiversité) diversité des espèces (dont l'espèce humaine), et diversité des écosystèmes (dont ceux abritant une forte biodiversité endémique et menacée) Elle prend également en compte toutes les échelles de taille, d'espace et de temps : des microorganismes aux éléphants, de quelques secondes aux années, siècles ou ères géologiques, de la flaque d'eau et du camembert (oui c'est un écosystème !) Related:  PROJET VILLAGE NATURELLEMENT

99en0665 Quelques exemples d'effets En agriculture intensive mal conduite : Réduction de la diversité biologique par désherbage, qu’il soit mécanique par le travail du sol ou chimique avec des produits de synthèse. Utilisation de pesticides : - non spécifiques qui polluent des écosystèmes entiers, - en trop grandes quantités, - non dégradables qui s’accumulent dans les sols (cuivre, souffre...). Utilisation d’engrais trop solubles lessivés et entraînés en profondeur jusqu’à la nappe phréatique. Consommation de carburants qui sont issus de ressources énergétiques non renouvelables. En agriculture extensive, ou biologique (pratiques « agroécologiques ») : Entretien du capital "sol vivant" par les restitutions organiques.

Biodiversité Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Depuis le sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992, la préservation de la biodiversité est considérée comme un des enjeux essentiels du développement durable. L'adoption de la Convention sur la diversité biologique (CDB) au cours de ce sommet engage les pays signataires à protéger et restaurer la diversité du vivant. Au-delà des raisons éthiques, la biodiversité est essentielle aux sociétés humaines qui en sont entièrement dépendantes à travers les services écosystémiques. Depuis 2012, la Plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), un groupe d'experts intergouvernemental sur le modèle du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), a été lancé par le programme des Nations unies pour l'environnement pour conseiller les gouvernements sur cette thématique. Histoire du concept[modifier | modifier le code] Définition[modifier | modifier le code]

Les sciences participatives | ARB îdF Fondé et porté par le Muséum national d'Histoire naturelle, pionnier des sciences participatives en France, Vigie-Nature est ouvert à tous les curieux de nature, du débutant au plus expérimenté. Il est animé par des relais locaux et mis en œuvre grâce à des réseaux d’observateurs volontaires variés. Naturalistes, grand public, professionnels de l’environnement et scolaires peuvent ainsi suivre sur le long terme la biodiversité commune à l’échelle nationale en réalisant des protocoles scientifiques rigoureux. Standardisation des observations Répétées à l’identique par chacun des participants, les observations effectuées pour chaque protocole sont comparables entre milieux, secteurs géographiques et entre années. Objectifs communs à tous les observatoires Les différents observatoires Vigie-Nature, faites votre choix ! Enfin les observatoires ont élargi leurs objectifs, le but n’étant plus seulement de recenser des espèces mais également d’observer leurs interactions et comportements.

La recherche des temps perdus Échelle du temps en Millions d'années (Ma) CNRS/sagascience - Effet retour sur l'espèce humaine des perturbations qu'elle fait subir à la biodiversité Depuis des milliers d'années, nous vivons plus ou moins consciemment en interaction avec la biodiversité, qui nous rend de nombreux services, vitaux ou de « bien-être » : apport de matières premières pour l'alimentation, la santé et l'économie, bon fonctionnement des milieux permettant par exemple l'agriculture et l'accès à l'eau potable, protection naturelle contre les intempéries et les maladies, régulation du climat local et global, apport de biens immatériels tels que la beauté des paysages, la connaissance que nous tirons de la biodiversité, la culture, etc. Or, ces services, indispensables à l'espèce humaine, sont extrêmement fragiles.© Inra Photothèque / RIGAUDIERE Jean-Paul Pourtant, l'augmentation de la population humaine et de ses besoins, le développement de nouvelles technologies et de nouveaux modes de vie peuvent modifier rapidement cet équilibre Homme-Nature. Si la biodiversité m'était comptée... L'érosion de la diversité biologique modifie aussi nos relations sociales.

Menace d'extinction de nos proches parents ! Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) et l'Unesco estiment que les 350 000 grands singes qui restent sur la planète disparaîtront définitivement avant 2030 si rien n'est fait pour les sauver. Bonobos, gorilles, orang-outans, chimpanzés, ils sont aujourd'hui environ 350 000 à peupler les grandes forêts d'Afrique et l'Indonésie. Malheureusement les études indiquent que les grands singes seront privés de 90% de leur habitat avant 2030. Privés des grands espaces dont ils ont besoin pour vivre, ils seront condamnés à disparaître. «Si nous devions perdre n'importe laquelle des espèces de grands singes », nous avertit Klaus Töpfer, le Directeur général du PNUE, « nous détruirions une partie du pont qui mène à nos origines, et avec cela une partie de notre humanité même ». Gorille Les grands singes partagent plus de 96% de leur ADN avec les humains. Orang Outang Voir la galerie photo "Les grands singes"

Capitales Françaises de la Biodiversité 99en0874 Conscients des menaces qui pèsent sur les espaces naturels et les espèces qu’ils abritent, les gouvernements de différents pays ont adopté des législations nationales et ont signé des accords internationaux afin de coordonner leurs politiques sur ces questions. La France a ainsi signé 19 conventions internationales et est soumise à cinq directives européennes qui intéressent la protection de la nature et de la diversité biologique. Par exemple, la Convention dite de Berne fixe une liste d’espèces de la faune et de la flore menacées pour lesquelles les états signataires doivent prendre les mesures législatives et règlements appropriés pour assurer leur conservation (interdiction de cueillette, de coupe pour la flore, de capture, détention, commerce, mise à mort pour la faune). Ces engagements internationaux s’appliquent à certaines espèces rares : moratoire international sur la chasse à la baleine, protection des éléphants et rhinocéros d’Afrique, etc.

Biodiversité - Nous nous nourrissons, soignons, habillons, chauffons, déplaçons... grâce à la biodiversité - La biodiversité offre de nombreux services gratuits : épuration de l'eau et de l'air, limitation de l'érosion des sols, des inondations et des fluctuations climatiques. - Des espèces disparaissent et des milieux se dégradent et l'union européenne n'est pas arrivé à stopper ce phénomène en 2010 - En métropole, 1 espèce d’oiseaux sur 4, 1 espèce d’amphibiens, de reptiles et de poissons d’eau douce sur 5, 1 espèce de mammifères sur 10, ou encore 1 espèce d’orchidées sur 6 risquent de disparaître - Sur la période 2001-2006, seule 1 espèce d'intérêt communautaire sur 5 et 1 habitat sur 6 est considéré dans un état "favorable" de conservation - En Manche Ouest et dans le Golfe de Gascogne, 20 % des stocks de poissons (sole, plie, maquereau notamment) sont dans un état critique - Sur l'île de la Réunion, 36 espèces sur les 165 évaluées par l'UICN sont considérées comme menacées Le "sauvage" valorisé

Club Relais Jardin et Compostage Contragestion Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La contragestion (contraction de contra-gestation) désigne un mode d'action des méthodes de contrôle des naissances, défini par une intervention après le stade de la conception de l'embryon[réf. nécessaire], c'est-à-dire après formation de la cellule-œuf par fécondation d'un ovule par un spermatozoïde. La mifépristone, médicament anti-progestatif utilisé pour l'avortement, est appelée pilule contragestive[1],[2],[3], étant donné qu'elle a un effet contragestatif en agissant après la conception. La contragestion se distingue de la contraception[réf. nécessaire] qui, elle, intervient avant la conception[réf. nécessaire]. La pilule du lendemain combine une action contraceptive (qui peut être inutile si la fécondation a déjà eu lieu lorsque la pilule est prise) et une action contragestive. L'action contragestive, seule, a moins de chances d'empêcher la grossesse.

Related: