Les Espaces publics numériques peuvent-ils devenir des tiers-lieux ? (2/3)
Illustration : Jacques Goldstein (IDRC) Dans l'article précédent « A la rencontre du 3ème type … de lieu », nous sommes repartis aux sources du concept de « 3ème lieu » pour découvrir qu'il était préférable d'utiliser le terme de « tiers-lieu » plus porteur de sens. Ces tiers-lieux peuvent se décliner sous la forme d'une trilogie : espaces de co-working, tiers-lieux culturels, fablabs et leurs dérivés. Dans ce second article de la série, nous nous interrogeons sur les conditions nécessaires pour qu'un EPN puisse proposer un espace de co-working au sein de ses locaux, ainsi que la pertinence et la faisabilité de cette évolution. Nous pointons les risques que quelques projets d'Espaces de co-working siphonnent l'argent public disponible au détriment d'un financement plus large des réseaux d'EPN ou que les médiateurs-trices numériques soient réduits au rôle de concierge. Un choix nécessitant des aménagements et investissements spécifiques Le portage par une association semble préférable
Les différences psychologiques entre hommes et femmes ne seraient pas évidentes
GENRE - La science apporte enfin une preuve pour étayer ce que nous savions déjà: toute cette histoire selon laquelle "les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus" est fausse. D’après une nouvelle étude de l’Université de Rochester, hommes et femmes ne possèderaient effectivement pas de caractéristiques psychologiques si distinctes que ça. Au travers de cette étude, les chercheurs Harry Reis, professeur de psychologie à l’Université de Rochester, et Bobbi Carothers, analyste de données au Center for Public Health System Science à l’Université de Washington, sont arrivés à la conclusion que les attributs que nous associons traditionnellement avec un genre ou l’autre existent en fait dans l’un comme l’autre. » Harry Reis explique (en anglais) sa théorie dans la vidéo ci-dessous: "Ce n’est pas l’idée d’une différence fondamentale entre les genres qui est remise en question mais plutôt le fait d’imaginer que le genre formate nécessairement et invariablement un individu", assurent-ils.
Les 10 leçons sur l’empowerment de Marie-Hélène Bacqué
Le 20-03-2013 Par Erwan Ruty Sociologue spécialiste des quartiers, la nouvelle coresponsable de la mission sur la participation des habitants confiée par le ministre de la Ville François Lamy, publie avec Carole Biewener un opuscule dédié à ce nouveau fétiche venu d’outre-atlantique, l’empowerment. Pour réveiller la démocratie locale, participative, communautaire ? On en rêve, mais on peine à y croire. Un concept américain Comme tout ce qui brille, qui fait de la mousse et qui fait courir les médias, l'empowerment est une invention américaine, remontant aux années 1970. Un concept qui fut radical L'empowerment est un processus par lequel des individus vont se responsabiliser et se doter d'une conscience sociale, qui peut devenir collective, leur permettant de s'émanciper et de développer des capacités d'action pour se prendre en charge eux-mêmes, et changer leur environnement. L’empowerment à usage des féministes et des minorités Noires Internationalisation de l’empowerment
Repenser la politique de la ville, par Jacques Donzelot
Relancée avec force, en 2003, sous l'impulsion de Jean-Louis Borloo, la politique de la ville a fait récemment l'objet d'évaluations qui montrent des résultats plutôt décevants au regard des objectifs qui lui avaient alors été fixés. Cette déception relative semble conduire le gouvernement à préparer une révision à la baisse de la politique en question au lieu d'une réévaluation de ses présupposés pour en redéployer autrement les moyens. La déception concerne surtout l'un des programmes, celui des zones urbaines sensibles (ZUS). Il consiste en un classement des zones urbaines plus ou moins défavorisées grâce à un index qui apprécie leur écart par rapport à la moyenne nationale et les fait bénéficier de mesures proportionnées à la gravité de celui-ci. Mais ce vaste chantier avance lentement et les premières évaluations montrent que ces opérations n'entament que très partiellement la logique de ghetto qu'elles sont censées défaire. Jacques Donzelot est historien et sociologue.
The Very Hungry City - Troy, Austin
Austin Troy Won Honorable Mention in the 2012 New York Book Festival General Non-Fiction category, sponsored by the New York Book Festival Designated as the Baltimore Ecosystem Study Book of the Year for 2013. As global demand for energy grows and prices rise, a city's energy consumption becomes increasingly tied to its economic viability, warns the author of The Very Hungry City. Austin Troy, a seasoned expert in urban environmental management, explains for general readers how a city with a high "urban energy metabolism"—that is, a city that needs large amounts of energy in order to function—will be at a competitive disadvantage in the future. He explores why cities have different energy metabolisms and discusses an array of innovative approaches to the problems of expensive energy consumption. Austin Troy is associate professor in the Rubenstein School of Environment and Natural Resources at the University of Vermont, and principal and cofounder of Spatial Informatics Group, LLC.
Les managers enfilent des rangers
M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Louise Couvelaire DISCERNER DANS LA COMPLEXITÉ. Décider dans l'incertitude. HEC, Sciences Po, ENA, EM Lyon Business School, université Panthéon-Assas (Paris-II)... les grandes écoles sont de plus en plus nombreuses à proposer une formation chez les militaires, que ce soit pour une semaine, quinze jours ou quelques mois. REFROIDIS PAR LES DÉRAPAGES DE LEURS PRÉDÉCESSEURS, ils cherchent une autre façon de faire. En deux ans, près de 5 000 cadres ont été accueillis à Saint-Cyr pour une formation de quelques jours. Convaincu que le dogme selon lequel une stricte séparation entre vie privée et vie professionnelle doit être respectée au bureau est une aberration, il impose aux cadres de vivre dans des chambres collectives et de "se brosser les dents ensemble". Bien que les instructeurs préviennent qu'il est essentiel de travailler en équipe, chacun y va de sa petite astuce pour tenter de passer le premier.
Désherber : des solutions bio
Arracher les mauvaises herbes, voilà une corvée dont tout jardinier se passerait. La tâche est si ingrate qu'il peut-être tentant d'avoir recours aux herbicides. Il existe pourtant des moyens respectueux de l'environnement pour supprimer les adventices qui demandent certes un peu plus de travail, de patience et de tolérance, mais notre santé ne mérite-t-elle pas de petits sacrifices ? Désherbage mécanique Désherbage manuel à la faux Le désherbage mécanique consiste à arracher les adventices ou à les couper. La coupe : elle concerne essentiellement les ronces et divers buissons et est souvent une étape préalable à l'arrachage. >> Lire aussi : Précautions et préconisations : Motobineuse On vient de le voir, le sarclage et le binage à l'aide d'un outil tranchant comportent le risque de couper des racines de vivaces à reproduction végétative et d'accélérer leur prolifération (en moindre proportion pour les outils manuels). Désherbage thermique Désherbeur thermique Le buttage L'occultation
Why Denser Cities Are Smarter and More Productive - Jobs & Economy
Density is one of the most important, and at times contentious, topics in urban development. We cover it a lot here at Cities. It's clear that density plays an important role in economic growth. Density brings people and firms closer together which makes it easier to share and exchange information, invent new technologies, and launch new firms. But the question remains: How exactly — in what ways and through which channels — does density make our cities more productive? That’s where a recent study published in the Journal of Regional Science breaks new ground. In doing so, the study overcomes a couple of nagging problems that have confounded previous research. The graph above, from the study, shows the wide variation in productivity across U.S. metros. "[These maps] really show the difference (especially for places like Denver) between the 'standard' density measure (population per square mile) and the weighted density measure," writes Gabe in an email.