Makers : La nouvelle révolution industrielle , de Chris Anderson
Imprimantes 3D, découpeuses laser, logiciels et matériels open source sont désormais à la portée de tous et fabriquer des objets, chez soi comme à son bureau, va rapidement devenir aussi courant que de retoucher des photos… La démocratisation des outils de production va-t-elle déclencher une nouvelle révolution industrielle, portée par les Makers ? C'est le point de vue défendu par Chris Anderson, rédacteur en chef de Wired et auteur du best-seller mondial La Longue Traîne, qui expose ici les caractéristiques de ce mouvement en plein essor : • Les Makers utilisent les outils numériques pour créer de nouveaux produits et réaliser des prototypes. • Grâce à l'open source, ils mettent en commun leurs idées et leurs connaissances, acquérant ainsi un immense savoir collectif. • Leurs initiatives dépassent le stade du passe-temps et débouchent désormais sur de véritables entreprises, déjà présentes dans le tissu économique.
Le mouvement des « makers » va-t-il sauver le monde ?
La conférence TEDGlobal, est connue pour être un marathon. Elle a démarré par un sprint. Le thème de l’année “Radical openness”, l'ouverture radicale a permis d’ouvrir les tiroirs à question pour une planète en plein doute : où allons nous ? Comment penser l’éducation, la sécurité, le progrès dans un monde en flamme. Comment utiliser l’art, les réseaux, la peur, le jeu ? Une partie de la réponse est venue ce premier jour du mouvement des “makers” - les artisans - ces biologistes, informaticiens, codeurs qui ouvrent leur laboratoire, partagent leurs plans, inventent de nouvelles façons de penser, produire et inventer. Imprimante 3D présentée par Arduino @TedGlobal 2012 Ellen Jorgensen a présenté son Genspace, un laboratoire communautaire en plein Brooklyn. Les ingénieurs dans la salle se sont régalés de toutes ces bidouilles, leur patron un peu moins.
Méthode agile, makers et nouvelle révolution industrielle | philippe cayol
Une petite réflexion sur le management débouchant sur une interrogation un peu plus large, à partir d’un article publié dans InternetActu et le Monde ( Il s’agit des méthodes agiles pour gérer la production dans une entreprise. Scrum, bien sûr, mais aussi lean (utiliser le moins de choses possibles dans le processus de prod), XP (extreme programming), ainsi que swarming, ou fonctionnement en essaim et intelligence distribuée. L’exemple pris ici est celui d’un projet collectif de réalisation d’une voiture en partant de zéro, suivant une démarche agile. Pas de planning préalable, mais en revanche une surveillance constante du processus de conception, de fabrication, ainsi que du moral des troupes (!). Tout un programme, donc, que les plus fervents thuriféraires des nouvelles technologies n’hésitent pas à qualifier de révolution : l’imprimante 3D ou le nouveau Graal. Qu’en est-il ?
Makers. La nouvelle révolution industrielle
Chris Anderson est un geek célèbre. Rédacteur en chef du magazine Wired jusqu'à la fin de 2012, il est désormais PDG d'une start-up fabriquant des robots volants (ce que l'on appelle des drones). Il est passé "des bits aux atomes", autrement dit du bidouillage informatique à la fabrication d'objets bien réels. La nouveauté, c'est l'association de l'ordinateur, avec deux ou trois logiciels de dessin et de quelques outils : imprimante 3D, découpeuse laser, station à souder. Ce nouveau modèle productif repose sur l'innovation libre et collaborative (open source) au sein de communautés de makers et de clients. Enthousiaste, comme à son habitude, Anderson voit dans ce mouvement une nouvelle révolution industrielle.
Arduino
Arduino - Exemple d'application permettant de faire clignoter une Led toutes les secondes. Arduino, et son synonyme Genuino[2], est une marque qui couvre des cartes électroniques matériellement libres sur lesquelles se trouve un microcontrôleur (d'architecture Atmel AVR comme l'Atmega328p, et d'architecture ARM comme le Cortex-M3 pour l'Arduino Due). Les schémas de ces cartes électroniques sont publiés en licence libre. Le microcontrôleur peut être programmé pour analyser et produire des signaux électriques, de manière à effectuer des tâches très diverses comme la domotique (le contrôle des appareils domestiques — éclairage, chauffage…), le pilotage d'un robot, de l'informatique embarquée, etc. C'est une plateforme basée sur une interface entrée/sortie simple. Le projet Arduino a reçu un titre honorifique à l'Ars Electronica 2006[3], dans la catégorie Digital Communities. Origine du nom[modifier | modifier le code] Description[modifier | modifier le code] Annexes[modifier | modifier le code]
Y Combinator
Entretien avec Chris Anderson
Wired, c'est le magazine emblématique de la Silicon Valley et de l'innovation... véhicule d'une certaine « idéologie californienne » techno-libérale depuis 1993, date de sa création, dans la foulée et avec les pionners du Whole Earth Catalog et du WELL. 1993, « l’année de naissance de Mosaic, le premier navigateur graphique de l’internet, fit apparaître d’étranges collusions idéologiques. [En créant Wired] Steward Brand et Kevin Kelly amènent la contre-culture à des investisseurs libertariens conservateurs, Louis Rosseto et Jane Meltcalfe, qui dans leur jeunesse manifestaient en faveur de Nixon pour soutenir les troupes au Vietnam ». C'est ce que rappelle le livre de Fred Turner (p. 26 de la préface), Aux sources de l'utopie numérique, qui consacre tout un chapitre au magazine (le 7), livre dont on avait parlé ici même. C'est de tout cela, de Wired, de Chris Anderson en économiste et en entrepreneur, qu'il va être question aujourd'hui. Entretien à San Francisco : Thibault Henneton
Chris Anderson (auteur)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Chris Anderson Sa formation de physicien obtenue à l'université George Washington le mène à travailler au laboratoire national de Los Alamos. Il se dirige par la suite vers le monde du journalisme en devenant « l’un des premiers à "couvrir" le monde de l’internet[Informations douteuses][1] pour le magazine britannique The Economist, et, dans le même temps, lance le site internet de ce dernier. Il a également collaboré aux journaux Nature et Science. De 2001 jusqu'à fin 2012[2], Chris Anderson fut le rédacteur en chef du magazine américain Wired, magazine doublé d’un site internet créé en 1993, et consacré aux nouvelles technologies. En 2007, Anderson fonde GeekDad, un blog qui sera intégré à Wired.com[3]. Il a fondé 3DRobotics, une société, qu'il préside, de fabrication de robots[6]. (fr) Chris Anderson (trad. (en) Blog de Chris Anderson