Vie et œuvre de Charles Baudelaire
La beauté (3/4) : Baudelaire et l’esthétique de la boue
En juin 1857, Charles Baudelaire (1821-1867) publie Les Fleurs du Mal. "L'odieux y coudoie l'ignoble, le repoussant s'y allie à l'affect" peut-on lire dans la critique qu'en fait Le Figaro, qui qualifie ce livre "d'hôpital à toutes les démences de l'esprit, et à toutes les putridités du coeur". Quelques mois plus tard, un procès en moralité est instruit contre lui, le procureur Pinard demande la condamnation du recueil de poèmes pour "offense à la morale publique, la morale religieuse et aux bonnes moeurs". Le poète est condamné à 300 francs d'amende et à la suppression de six poèmes. Pour la première fois de ma vie, je suis presque content. Alors comment être poète dans un monde sans idéal ? L'invité du jour : André Guyaux, professeur de littérature française du XIXᵉ siècle à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université Baudelaire, anticlassique Baudelaire est le porte-parole d’un courant qui commence un peu avec lui : « l’anticlassique ». Soigner le mal par la beauté Sons diffusés :
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