L'ère de l'humain amélioré (Slate.fr)
A l'été 1935, deux alpinistes bavarois se rendent dans les Alpes bernoises, espérant devenir les premiers à dompter la monstrueuse face nord de l'Eiger. Le premier jour, leur progression est honorable. Le second, un peu moins, et le troisième, elle est désastreuse. Puis une tempête s'abat sur la montagne et ils meurent, terrassés par le froid. L'année suivante, quatre nouveaux alpinistes tentent à nouveau l'impossible –ils y laisseront eux aussi la vie, tous les quatre. Douze ans et de nombreuses victimes plus tard, deux alpinistes viennent à bout de l'Eiger en 18 heures. Les années 1960 sont celles de la première ascension en solitaire. Ueli Steck speed solo Eiger record par lemarswayer En février, trois Britanniques sont arrivés au sommet de l'Eiger. L'Eiger n'a pas perdu en altitude ou en escarpement, et les conditions météorologiques ne sont pas non plus adoucies. Mais les bon outils ne font pas tout. La science-fiction devient réalité Questions éthiques Will Oremus Devenez fan sur
Peut-on vraiment transformer les cinéphiles en producteurs ?
Nicolas a posté sur Facebook un petit mot pour inviter ses amis à financer la post-production du court métrage "Les Amoureux Solitaires" : "Voilà un beau projet, qui ne demande qu'à s'épanouir. Et pour cela il a besoin d'un petit coup de pouce." Sur le site de KissKissBankBank, le projet est détaillé. Cet exemple parmi d’autres illustre l’émergence du "crowdfunding", un système de financement basé sur l’appel aux contributions individuelles. En moins de 24 heures, son créateur est parvenu à réunir 2,5 millions de dollars pour financer son adaptation sur grand écran. Le rêve de Michèle Laroque compromis? De ce côté-ci de l’Atlantique, les choses n’en sont pas encore là. Vincent Ricordeau croit plutôt au financement d’une partie seulement d’un projet. Tous les donateurs ne pensent pas au retour sur investissement Chacun peut rêver de recevoir un bout des bénéfices en cas de carton au box office!
Pheed, le nouveau réseau social qui veut faire mieux que Facebook…
01net le 11/04/13 à 12h46 Pheed, application et réseau social, lancé en octobre 2012, fait un carton aux Etats-Unis. "I Love this or not ?" « Pheed, Express Yourself », le slogan s’affiche sur l’écran d’accueil. Les « Pheeders » partagent des photos, des vidéos, des sons etc... « Un Twitter avec un business plan » En classant leur compte dans différentes catégories allant de « General audience » à « Restricted », pour les moins de 17 ans, les utilisateurs protègent leurs contenus des regards trop « innocents ». Ce réseau social permet aussi à ses membres de monétiser et de protéger leurs contenus, s’ils le désirent. Le magazine Forbes qualifie Pheed de « Twitter avec un business plan ».
Que fait le Brésil dans le bric-à-brac des BRICS ?
Le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud se retrouvent au 5e Sommet des BRICS, à Durban, en Afrique du Sud, mercredi 27 mars. L’acronyme, inventé en 2001 par un analyste de Goldman Sachs, s’est taillé une réputation, à défaut d’une identité. Les Brésiliens veulent y voir une « entité politico-diplomatique » destinée à mieux faire entendre la voix des émergents sur la scène internationale, tout en mettant l’accent sur les performances économiques. Les échanges entre les BRICS s’élèvent à 282 milliards de dollars (219 milliards d'euros), soit dix fois le volume d’il y a dix ans. Un examen plus attentif des chiffres confirme ce qu’on sait déjà : les BRICS comptent un géant, la Chine, la seule justifiant le terme de puissance émergente. Lula et Dilma Rousseff à Sao Paulo en 2012.Photo Ricardo Stuckert Le bric-à-brac des BRICS est une auberge espagnole. Le Mercosur et l'UE, un mariage de raison ? Ce contexte éclaire la place accordée aux BRICS.
La frontière communautaire entre druzes et sunnites en Syrie
1 Le concept de « genre de vie » développé par Vidal de la Blache était particulièrement significati (...) 2 Lévy J. & Lussault M. (sous la direction), 2003 : Dictionnaire de la Géographie et de l’espace des (...) 1Largement délaissés par la géographie humaine traditionnelle, les phénomènes socioculturels et identitaires, et plus particulièrement la question des frontières communautaires, ont été longtemps abandonnés à d’autres disciplines des sciences sociales comme l’anthropologie ou l’ethnologie. Peut-être que ce désintéressement était lié au fait que de telles coupures dans l’espace ne sont jamais des « vérités » mathématiques établies, mais plutôt des constructions sociales et donc des représentations. De telles discontinuités ne sont donc jamais figées dans le temps et il n’est pas rare que certaines frontières socioculturelles, immatérielles par nature, passent inaperçues dans le paysage, se transforment, s’estompent ou se renforcent. 3 Claval P., 2003 : Géographie culturelle.