background preloader

Transferts de pouvoirs

Transferts de pouvoirs
Comme l’imprimerie, Internet est une technologie subversive. Les Mayas avaient donc raison ! 2012 marque la fin d’un cycle et la disparition progressive d’un monde. Car « le basculement de pouvoirs le plus important à l’œuvre actuellement ne se passe pas entre l’Occident et l’Asie, les Etats-Unis et la Chine, le Nord et le Sud, la Droite et la Gauche, mais entre les institutions et les individus, grâce au numérique »[1]. Avoir –enfin- le choix, pouvoir tout connaître –ou presque—du monde, pouvoir s’exprimer, innover, créer, échanger d’un bout de la planète à l’autre, s’organiser, sans passer par les intermédiaires traditionnels, actionne la révolution en marche. Pour la première fois, les moyens élémentaires de production et de diffusion du savoir, des connaissances et de la culture sont entre les mains de la majorité de la population, interconnectée. Nous basculons dans un monde nouveau : « Co is King» ! Le mobile, mode d’accès Internet dominant Le code, c’est le nouveau latin !

QuantifiedSelf : enregistrer ses données pour mieux se connaître - Internet/ QuantifiedSelf Publié le : 29/05/2012 - 10:29Modifié le : 15/05/2014 - 16:24 On connaît bien maintenant les utilisateurs compulsifs de téléphones mobiles. Rencontrez aujourd’hui le serial enregistreur de données, le self tracker ou le datasexuel... Il s’agit d’un nouveau comportement, toujours autour du téléphone mobile, qui pousse à enregistrer toutes ses données : sportives, domestiques, relatives à sa santé ou même à son humeur… Comme le métrosexuel se soucie de son apparence, le datasexuel se soucie de la qualité de ses données. Ecoutez le reportage sur le QuantifiedSelf diffusé dans l'Atelier des Médias On pourrait raconter ce nouveau phénomène comme une histoire d’accumulation de données. Le QuantifiedSelf est un nouveau comportement à base de téléphone mobile, d’applications dédiées et de capteurs corporels. Le Tour du Net du 29/5/12 Le Tour du Net du 29/5/12 QuantifiedSelf : « enregistre tes données et je te dirai qui tu es » et pourquoi pas aussi : « ce que tu peux devenir »

Le siècle de la troisième révolution industrielle (Article destiné au numéro 52 de la revue Questions internationales publiée par la Documentation française, novembre 2011). Version pdf Lorsqu'une société passe d'un système technique à l'autre (Gille, [1]) son rapport à la nature change : elle découvre de nouvelles possibilités, elle rencontre aussi de nouveaux dangers. Des phénomènes d'émergence s'enchaînent en cascade : au plan technique dans les équipements, au plan économique dans les marchés et les organisations, au plan sociologique dans les rapports entre classes sociales et entre personnes. La modification des conditions de l'action contraint les institutions à faire parmi leurs traditions, habitudes et valeurs un tri qui ne va pas sans délai ni conflits : les émergences se chevauchent alors dans un désordre qui confine parfois à l'absurde. Placer dans une perspective historique l'informatisation et ce que l'on appelle « le numérique » aide à interpréter ce qui se passe aujourd'hui (Volle, [2]). 1) Naissance de l'entreprise moderne

Les associations entre mutations et crise économique - Etat des difficultés Les associations ont principalement pointé les difficultés tenant à la raréfaction de leurs ressources, soulignant l’impact de la baisse des subventions publiques et la généralisation des appels d’offres. Cette rareté des ressources complique la maîtrise de la gestion, rendant les problèmes de trésorerie plus importants et plus récurrents. Ce constat ne m’a pas surpris. En ma qualité de professionnel du chiffre, fortement impliqué sur ce secteur d’activité, je retrouve effectivement l’ensemble de ces difficultés sur le terrain. Les problèmes de trésorerie ou de fonds de roulement évoqués se recoupent avec une augmentation des états de cessation de paiement et des procédures d’alerte mises en œuvre ces derniers mois. Faut-il rappeler que la montée de la judiciarisation des affaires conduit le secteur associatif à rejeter tout amateurisme et maintenir un professionnalisme total dans tous les domaines ! Et les premières pistes d’action pour faire face à ces difficultés ne manquent pas :

Médias, culture et cognition : entretien avec le philosophe Pierre Lévy Entretien avec Pierre Lévy (découvrez également son site Internet, ainsi que son compte Twitter). Retranscription intégrale d'une heure d'échanges avec le philosophe. « Pierre Lévy est un philosophe qui a consacré sa vie professionnelle à la compréhension des implications culturelles et cognitives des technologies numériques, à promouvoir leurs meilleurs usages sociaux et à étudier le phénomène de l’intelligence collective humaine. Il a publié sur ces sujets une douzaine de livres qui ont été traduits dans plus de douze langues et qui sont étudiés dans de nombreuses universités de par le monde. Il enseigne aujourd’hui au département de communication de l’Université d’Ottawa (Canada) où il est titulaire d’une Chaire de Recherche en Intelligence Collective » (Source : le site de l'IEML). Pierre Lévy est entre autres l’auteur des ouvrages suivants : Les technologies de l’intelligence (1990), L’intelligence collective (1994), Qu’est-ce que le virtuel ? Tout cela, on l’a déjà.

Pour sortir de la crise, c'est l'humanité qui doit changer Peut-on changer ce monde ? (flickr/JD Hancock/cc) Nous sommes un certain nombre à penser que les valeurs fondatrices de nos civilisations sont cycliquement remises en cause. Changer le monde Nous savons que les idéaux qui accompagnent les grandes épopées humaines ont besoin de se renouveler pour s’adapter à l’esprit des Temps et aux besoins des générations qui se succèdent sur la Terre. L’humanité est-elle prête à accueillir une transformation de la conscience aussi radicale et profonde que celle qui lui permettrait de s’ouvrir à la splendeur du monde, à la manière d’un bourgeon qui explose au printemps pour faire apparaître la lumière de la fleur, prémisse de l’accomplissement du fruit ? "… L’éventualité d’une telle transformation constitue l’essentiel du message des enseignements des grands sages de l’histoire humaine : Bouddha, Jésus et d’autres figures emblématiques sont les premières fleurs de l’humanité. Nous sommes une "grande minorité" à le croire et à le démontrer. Co-signataires :

Place Publique - Média citoyen, relais d’engagements associatifs et outil de démocratie participative Geneviève Ancel, Carine Dartiguepeyrou, Jean-claude Devèze, Jean-Baptiste de Foucauld, Georges Hervouët, Jacqueline Louiche, Patrick Viveret, porte-paroles du Pacte civique., le 11/10/2012 Contribution du Pacte civique* aux travaux de la Commission présidée par M. Lionel Jospin Nous sommes frappés par le décalage entre les objectifs assignés à la « commission de rénovation et de déontologie de la vie publique », conforme au souci du Président de la République de « donner un nouvel élan à la démocratie », et le caractère des questions qui lui sont posées, celles-ci se limitant à l’amélioration des dispositifs normatifs actuels. Nous ne contestons pas l’importance des conditions dans lesquelles se déroulent les élections présidentielles et législatives, ni les problèmes liés aux conflits d’intérêts et aux cumuls des mandats. 1 La mutation démocratique, priorité pour répondre aux défis actuels 2 La nécessaire promotion de l’éthique du débat *

Nous avons à nouveau un futur Par Hubert Guillaud le 27/03/12 | 24 commentaires | 10,635 lectures | Impression Le prospectiviste Jeremy Rifkin (Wikipédia, @jeremyrifkin), directeur de la Fondation des tendances économiques est un penseur important de notre modernité. Nombre de ses livres se sont révélés prophétiques comme La fin du travail (1996) ou L’âge de l’accès (2000). Son dernier livre, la Troisième révolution industrielle (voir également le site dédié), est certainement l’un de ses plus ambitieux, car il nous livre – rien de moins – qu’un futur de rechange par rapport à celui qu’on abandonne. La seconde révolution industrielle (1880-2006) n’est plus notre futur Rifkin dresse un double constat. L’autre constat repose bien sûr sur les conséquences dramatiques qu’a engendrées cette seconde révolution industrielle sur la santé de notre biosphère. Rifkin tient un propos véhément. Image : Coucher de soleil sur un champ pétrolier, photographié par Fábio Pinheiro. 1. Limites et critiques Hubert Guillaud

Propositions pour une transition écologique de l'économie Faire évoluer la consommation 1. Généraliser l’accès de tous aux biens essentiels et favoriser les économies de ressources dans les secteurs agricoles et industriels, en instaurant une tarification progressive sociale ET écologique des consommations d’eau et d’électricité, sur la base des différences d’usages (usage vital, usage utile, usage de confort), l’usage vital étant conçu comme financièrement accessible à tous, 2. 3. 4. 5. 6. Eco-concevoir, éco-produire, utiliser responsable 7. 8. 9. 10. Mettre en œuvre la transition écologique de l’agriculture sur les territoires 11. 12. 13. 14. Développer le secteur de la santé environnementale 15. 16. 17. 18. 19. 20.

Du danger de vivre à l'écart des réseaux sociaux "Si vous vous ne vous souciez pas des réseaux, les réseaux se soucieront de vous". Plus de dix ans après la publication de "La Galaxie Internet", les propos du professeur de sociologie Manuel Castells sur l'impact des nouvelles technologies n'ont pas pris une ride. En quelques années, le web a bouleversé les relations sociales entre individus et dans le monde du travail. A tel point que les plus réticents aux réseaux sociaux et à internet risquent de rapidement rester sur le bord de la route. "Dans la Silicon Valley aujourd'hui, quand une personne cherche un emploi, elle envoie son compte Twitter. La fin des anciens de l'ENA ? Une étude de TNS Sofres pour Expectra indiquait ainsi que fin 2011, 51% des recruteurs interrogés recouraient régulièrement aux réseaux sociaux au cours du processus de recrutement. Facebook, Twitter et consorts vont-ils pour autant remplacer les associations d'anciens élèves d'écoles prestigieuses ou les cercles mondains très select ? Les licenciés Facebook

Bernard Stiegler : « Le marketing détruit tous les outils du savoir » - Société de consommation Texte publié intégralement dans la revue Soldes [1], que vous pouvez vous procurer dans l’une de ces librairies ou lors de l’événement organisé au Point éphémère à Paris le 24 mars (voir à la fin de l’article). Peut-on sortir de l’ère industrielle ? J’ai la conviction profonde que ce qu’on appelle humain, c’est la vie technicisée. La forme de vie qui passe par la technique, qu’elle soit du silex taillé ou du silicium, organisée comme aujourd’hui par un microprocesseur ou par autre chose. Dans tous les cas, nous avons affaire à de la forme technique. Quand on appréhende les questions dans leur globalité, il est inconcevable de faire face à cette poussée démographique avec des moyens non industriels. D’où vient cette hégémonie du capitalisme financier ? En 1977, au moment du mouvement punk, c’est l’enclenchement d’une catastrophe annoncée. Comment s’opère cette destruction des savoirs ? Aujourd’hui, 180 millions de Chinois sont dépressifs et partout ailleurs les gens sont dépressifs.

Related: