Observatoire ConsumerLab Ericsson: comment les adolescents communiquent-ils et socialisent-ils aujourd’hui ? “Le chat vidéo, c'est comme avoir ses amis assis sur son bureau!" - Victoria, 15 ans Entre juin et novembre 2011, l’observatoire ConsumerLab d’Ericsson a mené une étude afin d’analyser le comportement des adolescents et les implications que cela a sur les terminaux mobiles et la technologie à venir. « Les comportements s’inscrivent dans une dynamique et évoluent au cours d’une vie. L’étude révèle que l’usage courant des textos et de Facebook a modifié la dynamique des rencontres chez les adolescents. Autre point important : faire passer son statut facebook de « célibataire » à « en couple » est désormais perçu par les amis comme une déclaration officielle. Lorsqu’une rencontre en tête à tête n’est pas possible, l’échange de textos reste pour les adolescents l’outil de prédilection. Dans le cadre de cette étude, près de 2 000 personnes ont été interrogées parmi un échantillon représentatif de 20 millions d’adolescents âgés de 13 à 17 ans, sur l’ensemble des Etats-Unis.
Un réseau social n'est pas un média...et réciproquement En deux mots : on a tendance à systématiquement assimiler un réseau social à un média alors que ces deux types d’outils sont de nature différente. Cette différence qui touche à la réciprocité de la relation entraine des différences notables dans la manière de les utiliser. C’est une réflexion qui me vient souvent lorsque je lis des articles ou voit passer des discussions sur twitter : la plupart des outils que l’on qualifie de réseau social n’en sont pas. En tout cas à mon avis. Cela signifie plusieurs choses : - qu’on ne sait pas encore ce qu’est un réseau social, ou que la grande majorité n’a pas encore saisi toutes les subtilités du concept. - que parce que c’est à la mode on met « social » et « réseau social » à toute les sauces sans rien savoir de quoi on parle. - que faute de comprendre son outil on en fait et en attend n’importe quoi. Alors bien malin qui peut prétendre détenir la vérité en ce domaine mais je m’empresse de partager la mienne avec vous. La différence principale ?
Panorama des médias sociaux 2012 (The english version of this article is here: Social Media Landscape 2012) Il y a quelques années une analyste disait que dans cinq ans, les médias sociaux seront comme l’air (omniprésents). Nous sommes en 2012 et les médias sociaux n’ont jamais occupé une place aussi importante sur le web, à tel point que l’on en vient à se demander dans quelle mesure il est encore pertinent de dissocier les médias sociaux et le web. Pourtant, si l’on s’en tient à la définition que j’ai donnée (“Les médias sociaux désignent un ensemble de services permettant de développer des conversations et des interactions sociales sur internet ou en situation de mobilité”), il existe bien une différence entre un site web classique et les médias sociaux, surtout si l’on étudie de plus près les différents types de médias sociaux. Un écosystème toujours aussi dense Nous retrouvons ainsi au centre de ce schéma trois acteurs qui proposent une large palette de fonctionnalités (Facebook, Twitter et Google+).
Ces réseaux numériques dits sociaux Présentation Facebook, MySpace, Twitter, YouTube, Copains d’avant, Viadeo... Deux tiers des internautes seraient déjà séduits par la nébuleuse « médias sociaux ». En consacrant ce numéro aux « réseaux socionumériques », derniers nés de ces dispositifs, Hermès prolonge et approfondit la critique du numérique menée par la revue et l’Institut des sciences de la communication du CNRS (ISCC). Chercheurs de divers horizons disciplinaires et professionnels du Web interrogent le phénomène, en procédant non seulement à une analyse des diverses appellations, souvent trompeuses, mais aussi en replaçant ces sites dans l’histoire des réseaux de communication. Les formes de lien social et de communication, la visibilité de la vie quotidienne, l’effacement des frontières publiques et privées (caractéristiques de ces dispositifs) sont mises en perspective. Sommaire Thomas Stenger et Alexandre CoutantIntroduction Nicole EllisonRéseaux sociaux, numérique et capital social (entretien) Edgar MORIN, La Voie.
L’avenir est-il aux réseaux sociaux éphémères Selon le sondage annuel de l'Institut Piper Jaffray auprès de 5000 adolescents américains, que rapporte Zdnet.fr, les réseaux sociaux s'avèrent pratiquement tous en perte d'attention auprès des plus jeunes (seuls Twitter et Instagram semblent encore avoir leurs faveurs, mais la cote d'amour s'est grandement ralentie). La raison de la désertion des réseaux sociaux ? "Las du partage exacerbé, las des traces laissées ici ou là, las de la surveillance potentielle de leurs parents, ils semblent préférer désormais les applications de messagerie instantanée comme Kik (30 millions d'utilisateurs), WhatsApp (17 milliards de messages échangés par jour), SnapChat (100 millions de messages et 50 millions de photos échangés par jour), ou encore Line, qui vient de passer les 100 millions d'utilisateurs en janvier dernier... Image : la page d'accueil de SnapChat... Rachel Metz pour la Technology Review pointait récemment ce même phénomène : le développement des applications éphémères. Qu'importe.
Snapchat, l'eldorado des ados Après le rachat d'Instagram pour un milliard de dollars, celui de Tumblr pour 1,1 milliard et celui, très récent, de Waze pour 1,3 milliard de dollars, on a fini par cesser d'écarquiller les yeux devant cette nouvelle mode de surévaluation des start-ups numériques. Aujourd'hui, le destin de Snapchat ne paraît donc même plus si étonnant. Publiée pour la première fois en septembre 2011, l'application est déjà si populaire qu'elle approche, elle aussi, les neuf zéros de la cour des grands : elle vient de monter sa valeur à 800 millions de dollars (611 millions d'euros) après une levée de fonds ayant apporté 60 millions supplémentaires (46 millions d'euros) à son capital. Bien sûr, elle n'a pas de pub, pas d'abonnements payants, et donc aucun modèle économique viable. En plus, elle n'a même pas de base de données : le principe de Snapchat est de fournir un service de messagerie éphémère. Snapchat commence à attirer un certain nombre de regards. Lire les réactions à cet article.
Les réseaux sociaux de demain Pour la majorité des internautes, les réseaux sociaux se résument à Facebook et Twitter. La réalité ne pourrait être plus fausse en ces temps de sociabilité et de partage exacerbés. Le développement des technologies mobiles entraine, dans une belle grappe d’innovation, celui de réseaux sociaux plus spécialisés. Le succès explosif du réseau Instagram en témoigne largement et d’autres semblent lui emboiter le pas. Comme à son habitude, l’excellent site Mashable, spécialiste américain entre autres du social media, a sélectionné quelques réseaux sociaux à surveiller. Certes beaucoup de ces réseaux sont peu connus dans d’autres parties du monde. Path Path est un agenda online sur lequel vous pouvez poster vos photos, votre actualité quotidienne comme vos check-in, ou la musique que vous écoutez. Highlight De nombreux réseaux sociaux axent leur développement sur la fonction de géolocalisation des smartphones. Sonar L’application Sonar pousse la sociabilité à la limite de la surveillance. Banjo
Facebook n'a plus la cote auprès des ados À défaut de perdre des utilisateurs, dans la mesure où les départs constatés dans les pays occidentaux sont largement compensés par les inscriptions des internautes issus des pays émergents, Facebook perd en attractivité auprès des adolescents. C'est ce que suggère un rapport conduit par la banque d'investissement américaine Piper Jaffray et relayé par le Huffington Post. Entre mai 2012 et mai 2013, le nombre de jeunes considérant Facebook comme le réseau social le plus important est passé de 42 à 23 %. À l'inverse, la popularité Instagram - qui a été acheté en 2012 par Facebook - a progressé au cours de cette période (12 à 23 %). Cette catégorie regroupe vraisemblablement des plateformes comme Vine ou Snapchat même s'ils ne sont pas mentionnés spécifiquement Ces deux services ont enregistré une forte progression de leur popularité ces derniers mois, ce qui n'a pas dû échapper à Piper Jaffray. À en croire Mark Zuckerberg, Facebook n'a pas de problème particulier avec les adolescents.