Le choix du numérique : un devoir et une opportunité pour l’Ecole Le Conseil national du numérique (CNNum) a lancé en juin 2011 une réflexion sur la place du numérique à l’Ecole et sur les conditions de son développement. Le groupe de travail qu’il a constitué a auditionné plus de 50 personnalités du monde de l’éducation, de l’édition et du numérique. Le CNNum présente aujourd’hui ses recommandations sur ce sujet central pour la société. Près de 100 000 écoliers sortent tous les ans du CM2 sans maîtriser les compétences de bases. Le potentiel offert par le numérique reste encore très peu exploité, comparé à tous les autres champs de l’activité humaine, alors qu’il pourrait être un puissant facteur d’amélioration des processus pédagogiques et de l’organisation du système éducatif. Quelques chiffres le démontrent : L’acquisition d’une culture du numérique et la maîtrise de ses outils sont aujourd’hui nécessaires à une insertion réussie dans la société et la vie active, qui est l’une des missions premières de l’Ecole Une gouvernance régionale plus adaptée
[Infographie] Temps passé par internaute par mois sur les réseaux sociaux Combien de temps passe un internaute sur les réseaux sociaux? Réponse par une enquête de Comscore et publié par le Wall Street Journal. Facebook leader incontestable Pas de surprises: Facebook écrase tout avec 405 minutes par mois et par visiteur ! Soit 4 fois plus que Tumblr et Pinterest (89 minutes), la nouvelle marrotte de la webosphère. Twitter (21 minutes) légèrement devant Linkedin (17 minutes) Grosse claque pour Google+ avec seulement 3 minutes… Des différences entre typologie d’internautes ? Je pense qu’il serait très pertinent de s’interroger sur le temps passé selon le type d’internautes: le genre (homme/femme), l’âge, le métier (professionnel du web ou non), le degré d’engagement … Car ces chiffres me paraissent très faibles pour certains types d’utilisateurs: Seulement 21 minutes sur Twitter alors que certains tweetent 12h sur 24 et 7 jours sur 7? Bref, des chiffres qui méritent d’être approfondis… Source: Comscore & Wall Street Journal & Nouvelobs
Pratiques numériques des jeunes en 2012 (présentation) Spécialiste du numérique éducatif (TICE), Michel Guillou a diffusé en mars 2012 sur son blog, une présentation intitulée les pratiques numériques médiatiques des jeunes (ici dans sa version actualisée de mai 2012) qui fait le point sur des enquêtes statistiques et des utilisations sur cette thématique avec des données récentes et une mise en perspective actualisée (46 diapositives). La grande qualité de ce support est d’indiquer des données avec mention en légende des sources (études, enquêtes, rapports, statistiques…) que ce soit le CREDOC, TNS-SOFRES, LEtudiant.fr, Ipsos… Des sources variées souvent complémentaires mentionnées avec les dates de publications de ces mêmes données. La présentation les pratiques numériques médiatiques des jeunes offre par ailleurs une vision originale avec d’une part le point de vue des enfants/adolescents et d’autre part celles des parents sans oublier le prisme des professionnels. Licence : Creative Commons by-nc-saGéographie : France
décrochage Le recensement des décrocheurs n’est pas une mince affaire. Dès 1992, le ministère en dénombre quarante-cinq-mille par an. À la fin des années 90, les mêmes sources en donnent 8 % d’une classe d’âge, soit environ soixante-mille. Le 11 juillet 2004, le journal Libération en compte cent-mille. L’appareil scolaire comptabilise les décrocheurs sans jamais avoir défini le décrochage. Le décrochage étant mal identifié, les décrocheurs sont parfois répertoriés dans des rubriques hétéroclites : changement d’établissement, réorientation, entrée dans la vie active, scolarisation par correspondance, départ à l’étranger, alternance, etc. In fine, qu’il concerne des décrocheurs ou de décrochés, le phénomène semble recouvrir au moins trois réalités souvent imbriquées : Nombre d’établissements se préoccupent de décrochage, mais ne s’occupent pas des décrocheurs. Le déniLes collèges et lycées les plus conservateurs rejettent l’éventualité du décrochage.
Les adolescents, une génération hyper connectée en présentiel comme en virtuel Les adolescents privilégient les rencontres en présentiel. Ils se sentent plutôt bien dans leur peau et aspirent à devenir des adultes. Voilà deux des constats du dernier « baromètre Bien-être des adolescents » réalisé par Ipsos Santé pour la fondation Pfizer. L’étude porte sur 807 adolescents de 15 à 18 ans et 822 adultes de 25 ans et plus interrogés par Internet. Par rapport à 2011, 71 % des adolescents déclarent se sentir bien à l’école (+ 8 %). 73 % se déclarent satisfaits de ce qui leur arrive en 2012 (+ 6 %). 25 % se sentent mal dans leur peau, un chiffre non négligeable mais qui accuse une diminution de 8 % par rapport à l’année passée. Un décalage important entre le sentiment des adolescents et l’impression des adultes 74 % des adultes jugent que les adolescents sont mal dans leur peau, soit un chiffre trois fois supérieur à la réalité. 73 % des adolescents déclarent avoir envie de devenir adultes. Les parents, ces personnes dont ils ont le plus besoin
Instagram: souriez, vous êtes monétisés Quand, en avril, Facebook a racheté Instagram pour 747 millions de dollars (564 millions d’euros), on se doutait bien que ce n’était pas uniquement par passion désintéressée pour la photographie. Six mois après l’acquisition de la PME et de ses vingt employés, le moment est venu de parler retour sur investissement. Dans le monde merveilleux des réseaux sociaux, parler gros sous, c’est prendre le risque de casser l’ambiance. En laissant entendre qu’il envisageait désormais de vendre les photos de ses utilisateurs sans compensation, Instagram a jeté un certain froid. Plusieurs milliers d’utilisateurs ont menacé de fermer leur compte, à commencer par le photographe qu'avait choisi Mark Zuckerberg, le patron de Facebook pour son mariage au printemps dernier. Les inconditionnels d’Instagram répliquent que ces nouvelles règles ne s’appliqueront pas aux photos publiées en mode «privé».
Le guide du web 2012 du Café pédagogique : Documentation - CDI Par Julie Anne, Justine Margherin et Fred Yvetot Dix sites, comment se limiter à dix sites ? Quels sont ceux qu'il faut absolument avoir dans nos favoris ? Voici notre sélection du web pour cette année : les indispensables pour un professeur documentaliste (ou un étudiant qui souhaite le devenir). SavoirsCDI On ne présente plus ce site du CNDP qui offre l'outillage complet de ressources professionnelles. Savo Docs pour docs A l'initiative de ce site, on trouve Alain Gurly, professeur-documentaliste à présent à la retraite, qui continue à alimenter à domicile le site aux côtés de Nicole Boubée, Edith Boulo, Ghislain Chasme et Jacqueline Valladon. A travers trois types de ressources : les brèves, les articles et les infoliens, ce site permet de trouver une mine d'informations sur l'ensemble des problématiques qui concernent les professeurs-documentalistes dans l'exercice de leur métier. Docspourdocs gère également la liste de diffusion e-doc. L@BD.fr
Des usages d’Internet en progression chez les jeunes enfants Les jeunes enfants sont connectés au Web de plus en plus tôt. Pour les 3 à 6 ans, les usages sont encore modestes mais ils existent. C’est ce que révèle l’agence Aegis Media France qui vient de publier son étude « Kids & teens sur le Web ». 1 032 questionnaires en ligne ont été renseignés par 485 mamans d’enfants internautes de 3 à 6 ans et 557 enfants internautes de 7 à 12 ans. 31 % des enfants de 3 à 4 ans, 41 % des 5 à 6 ans, 67 % des 7 à 12 ans se connectent plusieurs fois par semaine, voire davantage sur Internet. Une partie des plus jeunes enfants ne sont pas accompagnés 14 % des enfants de 3-4 ans, 25 % des 5-6 ans, 42 % des 7-9 ans, 69 % des 10-12 ans sont seuls devant l’écran de l’ordinateur. 20 % des 3-6 ans ont leur propre ordinateur. 40 % des 3-6 ans et 50 % des 7-12 ans déclarent le visionnage de vidéos comme étant l’activité qu’ils pratiquent le plus souvent. Les 7 à 12 ans sont de loin les plus actifs