Infographie - Quelle école pour demain ? Il est parfois difficile d’avoir une vue d’ensemble sur des sujets aussi complexes que l’éducation et l’école de demain. Les études montrent des avis parfois divergents et peu lisibles : les enseignants n’ont pas forcément le même avis que les parents, qui eux-mêmes n’ont pas le même avis que leurs enfants… Et pourtant la question est essentielle : quelle école pour demain ? C’est pour essayer de répondre de la meilleure manière possible à cette question fondamentale que Microsoft Education et RSLN ont réalisé cette infographie retraçant les enjeux du numérique à l’école, en compilant plus d’une dizaine de sources – et notamment l’étude IPSOS sur la place des TIC à l’école. Cliquez sur l'infographie pour l'agrandir > Quels peuvent être les bénéfices du numérique à l’école ? Les parents sont en effet 78% à considérer que le numérique peut apporter une plus grande motivation aux élèves. > Un vrai retard français… > …mais de vraies ressources > Quelle école pour 2015 alors ?
6 clés pour comprendre comment vivent les ados sur les réseaux sociaux Dans son livre, la chercheuse danah boyd explore la vie des jeunes sur Internet. Nous lui avons demandé des pistes pour comprendre leur comportement. Après dix années de travail auprès de jeunes Américains, danah boyd, blogueuse sans majuscule, chercheuse chez Microsoft Research et professeure associée à l’université de New York, publie un livre pour éclairer l’usage que les adolescents ont des réseaux sociaux. It’s complicated : the social lives of networked teens (disponible gratuitement en anglais, en attendant une traduction en français) veut expliquer aux parents ce que font concrètement leurs enfants sur Internet, s’attachant à démonter plusieurs fantasmes et à nuancer les risques les plus couramment évoqués (cyberaddiction, perte d’identité, disparition de leur vie privée, harcèlement, mauvaises rencontres). It’s complicated, du nom d'un statut Facebook, illustre toutes les facettes de cette vie en ligne qu’ont ces adolescents aux yeux rivés sur leur smartphone. 1. 3. 4. 5. 6.
Jeux vidéo : Le jeu vidéo fait son trou dans les bibliothèques De plus en plus de médiathèques proposent des jeux vidéo en consultation ou en prêt. Si l'opération est souvent couronnée de succès, certaines directions refusent de faire entrer dans leur établissement ce loisir qui n'a pas encore acquis ses lettres de noblesse. Et si, au milieu des livres, des DVD et des CD, on pouvait trouver des jeux vidéo dans les bibliothèques publiques? Quelques médiathèques françaises ont franchi le pas, en organisant des tournois, des consultations sur place, voire des prêts de jeux. «Nous voyons le jeu vidéo comme un produit culturel à part entière et comme un pourvoyeur de lien social», explique Mélanie Faucher, responsable de la section 15-25 ans de la future médiathèque Vaclav-Havel. L'ambition est forte. Un succès pour la médiathèque de Chartres La même philosophie règne dans la médiathèque de Chartres, pionnière dans le prêt de jeu vidéo. Faute d'espace, la médiathèque de Chartres a renoncé à faire de la consultation sur place.
Le projet FleNet Dans le cadre du projet FleNet (français langue étrangère), l’Université de León propose une base de données audio et vidéo ouverte sur la toile pour les spécialistes ou les amateurs de la littérature française. Littérature Audio - Vidéo est une riche audio/vidéothèque qui comprend : des émissions de radio autour des écrivains (interviews, hommages, dossiers)des documents vidéo (séminaires, magazines, journaux télé)des extraits livres audio et poèmesdes cours, études et conférences sur la vie ou l’oeuvre des auteursdes sites web, bibliographies et dossiers sur les grands écrivains francophones Fruit de plusieurs années de travail réalisé par les chercheurs et collaborateurs du Projet FLENET de l’Université de León, ceux-ci ont cherché, sélectionné et actualisé des ressources internet sur la littérature française. Le travail est de qualité comme si, pour chaque auteur, l’essentiel de la recherche était déjà faite et qu’on en avait gardé que le meilleur.
En 2013, l'école passera à l'ère 2.0 Les jeunes écoliers sont déjà experts, mais l'école elle, ne l'était pas. Le ministre de l'Education, Vincent Peillon, a présenté jeudi sa stratégie pour convertir l'école à l'ère 2.0. Contenus numériques pour apprendre l'anglais, sujets d'examens et corrections en ligne, démarches administratives dématérialisées... Elèves, profs et parents sont tous concernés par ce plan d'envergure qui sera mis en place entre 2013 et 2017. La stratégie numérique de Vincent Peillon pour l'école se veut "globale". La France très en retard L'école du futur ? Un vide bientôt comblé, qui devrait réjouir les élèves et les profs les plus geeks. Cependant, comme le reconnaît Eric Fourcaud, chef du projet de Ludovia, université d'été sur la e-éducation, "aucune étude ne montre qu'on obtient de meilleurs résultats avec le numérique".
Le selfie chez les adolescents et les jeunes adultes Sommaire Qu'est-ce que le selfie ?Existe-t-il une typologie ?A qui s'adresse le selfie ?Comment expliquer ce phénomène ? Qu’est-ce que le selfie ? Le mot selfie (de l'anglais self, « soi ») serait apparu en 2002 en Australie sur le site de média ABC Online et en 2004 sur des sites comme Flickr ou Myspace, avant d'être théorisé, un an plus tard, par un certain Jim Krause, dans un manuel pratique de photographie. Un peu d'histoire L’autoportrait n’est pas un phénomène nouveau, nombre de peintres et photographes se sont prêtés à cet exercice. Les chiffres Instagram compte plus de 60 millions de publications taguées “selfies” et plus de 170 millions avec le tag “me”. Selon une étude parallèle menée par Ipsos, parmi les 14-18 ans, neuf adolescents sur dix utilisent leur smartphone en guise de boîtier photographique, d'où une pratique exponentielle du selfie (62 %). Existe-t-il une typologie ? Parmi la quantité impressionnante de photos prises, plusieurs catégories de selfies se dégagent.
« Les jeunes lisent toujours, mais pas des livres » Si les pratiques culturelles des jeunes ont changé, ceux-ci n'ont pour autant pas arrêté de se cultiver. C'est ce qu'explique Sylvie Octobre, chargée de recherche au ministère de la culture, dans son livre Deux pouces et des neurones, qui paraît mercredi 24 septembre. Dans un entretien avec Campus, l'auteure décrypte, sans parti pris, les usages des 15-29 ans en matière culturelle, très différents de ceux de leurs parents au même âge. Les jeunes lisent moins de livres et, surtout, lisent moins pour le plaisir. La lecture n'est plus considérée comme la porte d'accès privilégiée au savoir et n'est plus synonyme de plaisir. Ce désamour pour les livres vient, à mon avis, du glissement de notre société de ce qu'on appelait les humanités vers le technico-commercial. Le numérique aussi a changé notre façon de lire : les séquences de lecture des jeunes sont plus courtes, souvent liées à leurs échanges écrits sur Internet, et donc sont très liées à la sociabilité. Le Monde S’abonner Laura Buratti
« Changer la manière d'enseigner ? Une nécessité ! » Pour Guillaume Lequien, qui enseigne la philosophie au Lycée d'Arpajon (91), l'évolution des pratiques est tout simplement une nécessité. Passionné par son métier, il admet être passé très vite d'un modèle magistral à un modèle participatif, pour ne pas perdre l'attention de ses élèves et leur faire cours efficacement. Toujours en recherche de nouvelles manières de procéder, il nous livre quelques-unes des idées qu'il met en œuvre et qu'il partage sur des réseaux professionnels. Réseaux qui pourraient, selon lui, beaucoup aider les professeurs à changer leurs approches en facilitant les échanges de pratiques. Un présupposé : aller vers les élèves Guillaume Lequien ne prétend pas détenir la solution, ni même inventer des procédés particulièrement innovants, mais il s'efforce de mettre en pratique des approches fondées sur la participation active des élèves. « Je suis parti d'un présupposé : ne pas hisser les élèves jusqu'à moi, mais aller vers eux », explique-t-il. Jeanne-Claire Fumet
L’enseignante, le journaliste et les réseaux sociaux Laurence Juin est enseignante de français, histoire-géo et éducation civique en lycée professionnel à La Rochelle, a introduit l’usage des réseaux sociaux dans sa pédagogie depuis septembre 2009. Jean-Christophe Dupuis-Rémond est enseignant en webjournalisme à l’Université de Metz et journaliste spécialisé, pilote depuis septembre 2010 la cellule web de France 3 Lorraine où il défriche interactions et nouvelles écritures journalistiques. Présents et très actifs sur les réseaux sociaux, en particulier Twitter, ils suivent leurs avancées et réflexions réciproques dans l’usage des réseaux sociaux : Jean-Christophe en journalisme, Laurence dans l’éducation. Voici leurs derniers échanges : "lI s’agit ici de proposer un état des lieux pour dresser un constat comparatif global : les problématiques d’usage des réseaux sociaux sont-elles les mêmes en éducation comme en journalisme ?" 1) L’usage des réseaux sociaux : quels besoins identifiés ? a) DANS L’ENSEIGNEMENT II. Pour l’Education nationale : IV.
Les Jeunes et la Musique - L'engagement Musical d'Aujourd'hui Les Jeunes et la Musique La place de la musique chez les jeunes est un phénomène que l'on ne peut ignorer. Il est inimaginable de nos jours qu'un adolescent ou même un adulte n'en écoute pas, elle tient une place considérable dans la société moderne. Mais l'étendue de la musique n'a pas toujours été aussi importante. Les comportements liés à des écoutes musicales sont nés avec les médias, il est évident que les médias les influencent. Aujourd’hui, pour la première fois dans l’histoire, la musique se regarde. La musique fait partie des langages universels, et les codes qui découlent de ce langage permettent une très large interprétation et réception très profonde. L'identification aux Idoles Les rock-stars sont les vraies idoles de notre époque. Notons que les grandes stars sont très souvent des guitaristes ou des chanteurs. La musique est en quelque sorte le miroir de notre société et de ses problèmes. La musique engagée a-t-elle réellement un impact sur la société d'aujourd'hui?