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L'exploitation des employés chez Nike

L'exploitation des employés chez Nike
En juin 1996, le magazine Life publie un article sur le travail des enfants au Pakistan. Une photo de l'article montre un enfant de douze ans qui assemblait un ballon de soccer Nike. L'article rapportait que l'enfant fait cela durant toute une journée pour n'en retirer que 0,60 $US. En Chine, toute forme de protestation de la part des employés amenait inévitablement des congédiements. De plus, la moyenne des heures travaillées dans une semaine était de 69 heures, mais il arrivait souvent que des employés travaillent plus de 100 heures dans une semaine. En 1997, en Indonésie, les superviseurs ont été entraînés à utiliser la violence verbale avec leurs employés. En novembre 1997, le TRAC (Transnational Research Action Center) publia un rapport concernant les mauvaises conditions de vie des employés d'une usine de Nike au Vietnam. De nombreuses pressions ont alors été faites auprès de Nike.

Nike encore critiquée pour ses conditions de travail à l'étranger | Fabrication Des dizaines de travailleurs interrogés par l'Associated Press (AP) et un document publié par Nike laissent croire que le géant des espadrilles et des vêtements de sport a encore un long chemin à parcourir avant de respecter les normes qu'il a lui-même établis il y a une décennie afin de faire cesser sa dépendance à la main-d'oeuvre de misère. Cela ne semble pas avoir empêché les agressions supposément subies par des travailleurs de l'usine du Pou Chen Group à Sukabumi, à plus de 100 kilomètres de Jakarta. L'entreprise n'a pas commencé à fabriquer des produits Converse avant que quatre ans ne se soient écoulés depuis l'achat de Converse par Nike. Une employée a soutenu avoir reçu un coup de pied d'un superviseur l'an dernier, après avoir fait une erreur en coupant du caoutchouc pour les semelles. «Nous sommes impuissants», a déclaré la femme. Les 10 000 travailleurs de l'usine, pour la plupart des femmes, gagnent environ 50 cents US de l'heure.

Ethique. Comment Nike a été forcé de changer ses pratiques Rédigé par Annabelle, le 11 Jan 2013, à 15 h 50 min Cette information dont le Guardian(1) anglais s’est fait écho l’année dernière devrait convaincre même les plus sceptiques : oui, le travail et l’activisme des associations peut donner des résultats concrets ! Cela se produit même lorsqu’on s’attaque à des “Goliath” : Nike, qu’on ne présente pas, a plié sous la pression des activistes qui l’exhortent depuis des années à employer des méthodes plus éthiques. Le géant américain n’a eu d’autre choix que de changer sa politique et ses pratiques. Un travail de longue haleine pour la défense des droits Cela fait 20 ans que Nike est régulièrement attaqué pour des pratiques plus que douteuses dans le meilleur des cas, inadmissibles voire inhumaines dans d’autres. Nike a souvent été pris en exemple de l’horreur via des photos chocs ou par le biais de documentaires dénonçant les pratiques honteuses de certaines multinationales. Extrait de the Big One, incriminant Phil Knight, le Pdg de Nike

La recherche d'une main-d'oeuvre moins chère trouve ses limites - Pays émergents et nouveaux équilibres internationaux Bibliothèque Qui sommes-nous ? être informé Auteurs Une erreur est survenue. Des sous-traitants de Nike accusés de ne pas... - Textile, habillement "Nike prend ces allégations très au sérieux et des représentants de la société enquêtent", a indiqué le directeur de la communication de Nike, Greg Rossiter. Selui lui, les règles de conduite sont "très claires" chez Nike et exigent que les employés produisant les articles de sport du groupe soient "payés au moins le salaire minimum stipulé par la loi en vigueur dans le pays et reçoivent les avantages sociaux légaux", comme les congés payés et les primes de licenciement. Des sites exemptés de hausses salariales Les emplois non qualifiés en Indonésie sont parmi les moins payés en Asie. Mais, à la suite d'importantes manifestations, les autorités locales, qui déterminent le niveau du salaire minimum, ont décrété des hausses substantielles.

La colère des ouvriers chinois d’un sous-traitant de Nike et Adidas Des centaines d'employés d'un sous-traitant chinois de Nike et Adidas ont manifesté devant leur usine le 5 avril 2014, photo diffusée sur Weibo. À Dongguan, dans le sud de la Chine, les ouvriers du plus grand producteur mondial de chaussures de sport sont en colère. Ils accusent leur employeur, la société Yue Yuen, de leur avoir fait signer des contrats ne leur assurant aucune protection sociale. Un mouvement qui reflète les aspirations du monde ouvrier chinois à de meilleures conditions de travail. Encadrés par les forces de l’ordre, plusieurs centaines d’employés de l’entreprise Yue Yuen ont manifesté, samedi 5 avril, devant leur usine de Dongguan, où ils ont bloqué la circulation pendant plusieurs heures. Le conflit porte sur les contrats qu’ils ont signés à l’embauche, ainsi que sur les avantages sociaux dont ils sont censés bénéficier. L’entreprise Yue Yuen est une filiale du groupe taïwanais Pou Chen, qui est le plus grand producteur de chaussures de sport au monde.

Cambodge: Des employés d'un sous-traitant de Nike blessés par la police B. de V. avec AFP EMPLOI Quelques semaines après le drame de Dacca et en attendant que les marques occidentales signent de nouvelles chartes de sécurité, un nouvel incident perturbe les tentatives d'apaisement... La situation des employés des usines d'Asie du Sud connait un nouveau rebondissement. La police a pourant reçu l’ordre de disperser près de 3.000 employés, essentiellement des femmes, qui bloquaient l’accès à la route menant à leur usine, dans la province de Kampong Speu, à l’ouest de la capitale, Phnom Penh. Le mouvement de manifestation avait commencé mardi dernier et réclamait à l’entreprise (le sous-traitant de Nike) qui emploie plus de 5.000 personnes, d’augmenter leur salaire de 14 dollars pour les aider notamment à payer le transport, le loyer et les frais de santé. Dans l'ombre de Dacca Rechercher une solution durable «Les acheteurs ont un rôle primordial. Mots-clés : bangladesh Manuel Valls "aurait préféré ne pas utiliser le 49-3"

Comment la société Nike a-t-elle bâti son image? Qui sont ses clients? Le nombre d’usines de sous-traitance relié au textile par Nike « La première firme d'articles de sport au monde publie une liste détaillée des conditions de travail dans ses 704 usines de sous-traitance à travers le monde. Après des audits menés dans 569 usines en 2003 et 2004. La Chine est le pays où Nike possède le plus d'unités de sous-traitance, avec 124 usines. Viennent ensuite la Thaïlande (73 usines), les Etats-Unis (49), l'Indonésie (39), la Corée du Sud (35), le Vietnam (34), la Malaisie (33), le Sri Lanka (25), le Japon (22), le Mexique (20), le Portugal (20), Taïwan (19) et l'Inde (18). » 704 usines de sous-traitance uniquement à cause de Nike, littéralement à travers la planète, laisse ma collègue et moi complètement estomaquées. Ceci veut dire que des milliers et milliers de travailleurs ont souffert à cause de cette industrie qui n’a aucune reconnaissance et dignité, tout dans le but d’augmenter les profits. Source citation:

Nike et l'affaire Pistorius : le management des risques dans la publicité - Les Echos Accueil Suite à la mise en accusation pour meurtre d’Oscar Pistorius, Nike a retiré la campagne de publicité mettant en scène l'athlète handisport et faisant référence aux armes à feu. Les leçons à tirer de ce cas d’école avec Pierre-Louis Desprez, co-fondateur de Kaos Consulting, cabinet de conseil en innovation.(...) Cet article est réservé aux abonnés, pour en profiter abonnez-vous. Et aussi sur les Echos Les articles à la une Afrique - Moyen Orient La peur de l’extrémisme islamique gagne du terrain dans les pays... Les populations ont une image de plus en plus négative des groupes terroristes, selon une étude publiée par Pew Research Center. Société Pour 40% des Français, la communauté musulmane est « une... Seuls 25 % des Français jugent que la présence d’une communauté musulmane est « plutôt un facteur d’enrichissement culturel », selon un sondage... Médias La presse française portée par l'effet "Charlie Hebdo" à lire également sur les echos Recommandé par Les articles les plus lus «?

Grève massive chez un sous-traitant de Nike au Vietnam Ils sont 20.000, principalement des femmes issues du milieu rural. À l'usine Ching Luh, dans le sud du Vietnam, ils fabriquent des baskets pour un sous-traitant du géant américain Nike. Salaire mensuel : 59 dollars (37,30 euros), soit un peu plus que le salaire minimum vietnamien. Mais l'inflation grandissante affaiblit leur pouvoir d'achat, selon un syndicaliste. Ils ont donc décidé de cesser le travail. Et la grève commence fort : ce sont plus de 90% des salariés de l'usine qui manquent à l'appel ce matin, selon un responsable provincial vietnamien. L'entreprise relève que son cas n'est pas isolé et rappelle que quelque 150 grèves ont été recensées par les syndicats vietnamiens depuis le début de l'année dans des entreprises étrangères. Et le Vietnam n'est pas le seul concerné : les employés de l'usine Dacia (qui appartient au groupe Renault) de Pitesti en Roumanie sont en grève depuis plus d'une semaine pour réclamer une augmentation des salaires.

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