Rythmes scolaires : faire et défaire, en finir avec l'instabilité Rapport d'information n° 577 (2016-2017) de MM. Jean-Claude CARLE, Thierry FOUCAUD, Mme Mireille JOUVE et M. Gérard LONGUET, fait au nom de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication et de la commission des finances, déposé le 7 juin 2017 Disponible au format PDF (1,8 Moctet) au nom de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication (1) et de la commission des finances (2) par le groupe de travail sur la réforme des rythmesscolaires, Par MM. Sénateurs Mesdames, Messieurs, À l'initiative du Président du Sénat, Gérard Larcher, et de leurs présidentes, Catherine Morin-Desailly et Michèle André, la commission de la culture, de l'éducation et de la communication et la commission des finances du Sénat ont mis en place au début de l'année 2017 un groupe de travail commun chargé d'établir un bilan de la réforme des rythmes scolaires, après trois années de mise en oeuvre. Deux constats méritent cependant d'être établis. 1. 2. 1. 2. II. A. 1. 2. 3. 1. 2. I.
Rythmes scolaires : « Le retour à la semaine de quatre jours risque de se faire aux dépens des femmes » Les deux économistes Emma Duchini et Clémentine Van Effenterre, qui s’expriment dans une tribune au « Monde », estiment que cette réforme n’a pas pris en compte l’intérêt des parents, et notamment celui des mères. LE MONDE | | Par Clémentine Van Effenterre (Chercheuse à l’Ecole d’économie de Paris) et Emma Duchini (Chercheuse à l'Université de Warwick (GB)) TRIBUNE. Ce sont surtout les difficultés financières et organisationnelles rencontrées par les collectivités locales au cours de la mise en place de la réforme qui ont été mises au premier plan pour justifier ce tournant. il n’y a pas eu d’évaluation de l’impact de la réforme sur la réussite éducative et le bien-être des élèves On aimerait que le revirement actuel soit fait au nom de ceux que la réforme est censée toucher en priorité, les enfants. Arguments chronobiologiques on semble ignorer le lien direct entre organisation du temps scolaire et travail des femmes Contraintes institutionnelles
Rythmes scolaires: Faut-il (ou pas) réduire la durée des vacances scolaires? Le débat sur la réforme des rythmes scolaires revient régulièrement sur la table. Jean-Michel Blanquer n’est pas le premier à vouloir détricoter les réformes de son prédécesseur. Après la semaine de quatre jours, mise en place par Xavier Darcos en 2008, celle de quatre et demi, voulue par Vincent Peillon, l’actuel ministre de l’éducation permet désormais aux communes de revenir à la semaine de quatre jours (décret du 28 juin 2017). >> A lire aussi : Comment les rythmes scolaires ont évolué avec l'histoire de France Il ne faut pas toucher aux vacances François Testu, président de l’Observatoire des rythmes et des temps de vie des enfants et des jeunes (ORTEJ), rappelle la nécessité des vacances pour les plus jeunes : « Les vacances ne sont pas trop longues. >> A lire aussi : Les vacances scolaires vont-elles être réduites? Un point de vue que partagent certains lecteurs de 20 Minutes. Il faut réduire les vacances Plus de réflexion sur le sujet
Rythmes scolaires : les 4 avis scientifiques que personne ne suit - Science & Vie Les spécialistes le répètent : les rythmes scolaires devraient suivre les rythmes biologiques des enfants, et pas l'inverse. Apprentissage, attention, mémoire... Quatre conseils de science pour l'école. Parmi ses premières mesures, le président Emmanuel Macron a annoncé vouloir permettre aux communes qui le souhaitent de revenir sur la réforme des rythmes scolaires de 2013. Si cette perspective a ravi plus d'un élu, d'autres ont vu d'un mauvais œil ce "retour en arrière", jugé dommageable pour les enfants. La réforme Peillon a tout de même eu le mérite de tenter - pour la première fois ! Les élèves sont de plus en plus fatigués Quels changements faudrait-il opérer dans les aménagements des temps scolaires pour qu'ils soient plus adaptés aux besoins des enfants ? Une enquête sensible, car les rythmes scolaires intéressent différents lobbies, et les avis des scientifiques divergent sur certaines questions. 1] Scolariser le samedi matin plutôt que le mercredi 3] Alléger la journée scolaire
Rythmes scolaires, devoirs, vacances... Ce qui va changer pour l'école Première rentrée à gros enjeux pour le nouveau ministre de l'Education nationale. Alors que 20% des élèves qui sortent du primaire ne savent pas correctement lire, écrire et compter et qu'un système admission post-bac remis en cause souligne les failles de l'orientation à la fin du secondaire, les attentes sont grandes autour de Jean-Michel Blanquer. Lequel dresse dimanche dans le JDD la liste des mesures qui seront prises ou qui devraient l'être pour tenter de résoudre ces problèmes structurels du système éducatif français. Rythme de l'enfant : éloge du "pragmatisme" Le choix laissé aux communes pour la semaine de quatre jours ou quatre jours et demi "Nous devons avoir une approche pragmatique : aucune étude ne montre la supériorité d'une formule sur une autre", avance Jean-Michel Blanquer pour justifier sa décision de laisser aux communes le choix de revenir, ou non, à la semaine de quatre jours pour les écoles. Lire aussi notre sondage : ce que veulent les Français pour l'école
Rentrée scolaire 2017: l'aller-retour de la semaine des 4 jours - Challenges.fr Nouveau retournement dans les rythmes scolaires. Dès la rentrée prochaine les communes qui le souhaitent peuvent faire une dérogation permettant de repasser à une semaine de quatre jours au lieu des quatre jours et demi initialement prévue. 36,8% des communes ont fait ce choix, soit 31,8% des écoles selon les chiffres de L'Education Nationale. L'institution publique enchaîne les aller-retours. Les grandes communes prises de court Barbara Darnet-Malaquin, adjointe au maire de Tours en charge de la petite enfance, de la jeunesse et de l'éducation, indique que « le décret est sorti trop tard, il était trop compliqué de s’organiser ». Difficile de changer le rythme après avoir mis en place les temps périscolaires (TAP). « Les TAP ont été délégués à des opérateurs dans le cadre d’un marché public. Les petites communes ont pu s’organiser « Ce sont plutôt des communes rurales qui ont choisi de se saisir de cette liberté nouvelle. La semaine des 4 jours et demi coûteuse pour les mairies
Rythmes scolaires : la semaine de quatre jours est-elle une exception française ? Comme l’avait promis Emmanuel Macron, les communes ont fixé le nombre de jours passés en classe par leurs élèves. Près de 37% d’entre elles ont choisi de repasser à la semaine de quatre jours à la rentrée, contre quatre jours et demi jusqu’à cette année. En 2008, Xavier Darcos avait supprimé la matinée du mercredi (ou du samedi) des emplois du temps des écoliers, mais Vincent Peillon l’avait rétablie en 2013. A lire aussiSemaine de quatre jours : une école, deux rythmes Les chiffres de l’OCDE montrent que oui, la France est bien une exception. Cependant, il n’existerait pas d’enquête permettant de réellement comparer l’organisation de la semaine dans les pays développés. «Regarder le nombre de jours d’école par semaine de classe ne permet pas vraiment d’avoir un aperçu de la durée d’enseignement que reçoivent les élèves. Une réalité plus complexe Le nombre de jours par semaine paraît donc uniforme à première vue, mais il recouvre des réalités différentes. Margaux Lacroux
« L’intérêt de l’enfant est d’étaler le temps d’apprentissage » N’y a-t-il pas une certaine précipitation du gouvernement à revenir à la semaine de quatre jours ? Pour moi, bien sûr qu’il y en a une. D’autant plus que, quand on parle de rythmes scolaires, on ne sait pas trop de quoi il s’agit, parce qu’il y a eu tellement de confusion entre rythmes scolaires et activités périscolaires qu’on ne sait plus sur quoi on joue aujourd’hui. La précipitation, en fait, cache des souhaits idéologiques, c’est-à-dire que ça va accentuer la dérive vers l’école territoriale dans la mesure où chaque commune va faire ce qu’elle veut. Aucun bilan n’a véritablement été tiré de la précédente réforme des rythmes scolaires. Quel état des lieux en dressez-vous ? Il est double car ce sont les deux faces qui n’ont jamais été vraiment bien distinguées. Sur le rythme de l’enfant, la réforme précédente a été très mauvaise, ça a conduit à plus de fatigue pour les élèves, à de moins bonnes conditions d’apprentissage. C’est dans le prolongement de la réforme précédente en fait.
"En tant que parents, on n'est pas égaux devant la semaine de 4 jours" Anne-Sophie est professeure au collège et mère d'une petite fille de quatre ans et demi, qui vient de terminer sa moyenne section. L'année prochaine, dans son école, la municipalité a opté pour le retour de la semaine de quatre jours. Voilà ce qu'elle en pense : "La semaine de quatre jours revient dans l’école de ma fille dès la rentrée prochaine et je mentirais si je disais que je n’étais pas ravie. Réveiller des enfants à 7 heures du matin cinq jours consécutifs, à l’école primaire, c’est franchement compliqué. Cette année, j’ai souvent vu ma fille piquer du nez en journée, à partir du mercredi. Une galère pour beaucoup de parents Après, cette semaine de quatre jours, ça va être très difficile à gérer pour beaucoup de familles en matière de garde d’enfant. Les mairies mettront sûrement en place une prise en charge périscolaire, mais c’est la loterie totale. Merci, votre inscription a bien été prise en compte. Revenir au travail le samedi ? Faire coïncider les horaires
Rythmes scolaires : le retour à 4 jours sera néfaste pour les élèves (chronopsychologue) Selon le chronopsychologue François Testu, le retour à la semaine de 4 jours dans certaines écoles aura un impact négatif sur les élèves de primaire. © Petro Feketa – Fotolia.com A la rentrée 2017, près de 29 % des élèves de primaire repasseront à la semaine de 4 jours, selon le ministère de l’Education nationale. « Tout a été fait à l’envers » Pour François Testu, chronopsychologue interrogé ce mardi par la Croix, ce retour sera néfaste pour les écoliers. « Cela va allonger les journées, surtout l’après-midi alors que c’est à ce moment que les enfants sont le moins réceptifs », explique-t-il. Un argument déjà avancé par l’ancienne ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, qui avait affirmé en mai dernier que la fatigue des élèves de primaire était peut-être davantage liée aux couchers tardifs qu’à la réforme des rythmes. Un intérêt financier pour les communes ? Pour François Testu, les communes reviendraient surtout à la semaine de 4 jours pour des raisons financières.
Un tiers des écoles choisissent un retour à la semaine de 4 jours - Le Parisien Près d'un tiers des écoles primaires ont choisi d'adopter la semaine de quatre jours à la rentrée prochaine, à la place de la semaine de quatre jours et demi instaurée sous le quinquennat précédent. Trois semaines après la parution, le 28 juin, du décret permettant de changer de rythmes scolaires et d’autoriser le retour à la semaine de 4 jours, près d’un tiers des écoles primaires ont fait ce choix pour la rentrée prochaine, annonce ce mardi le ministère de l’Éducation nationale. En milieu urbain, «a fortiori les grandes villes, ont choisi de conserver l'organisation de la semaine sur quatre jours et demi». Ces établissements (soit exactement 31,8% des écoles primaires en France) scolarisent 28,7% des jeunes élèves, a ajouté le ministère. Ce sont «surtout» les communes rurales qui se sont emparées de cette «liberté nouvelle». Le ministère a mis en place une rubrique sur son site internet afin d'aider les parents à connaître les écoles concernées par cette nouvelle organisation.
Un tiers des écoles a choisi d'organiser la semaine scolaire sur 4 jours dès la rentrée 2017 Cette dérogation nouvelle, précisée dans le décret publié le 28 juin au Bulletin officiel, donne davantage de souplesse aux acteurs de terrain afin de répondre le mieux possible aux singularités de chaque contexte local, dans le souci constant de l'intérêt des élèves. Les rythmes scolaires doivent pouvoir être aménagés à la réalité de chaque territoire, permettant de maintenir la semaine de quatre jours et demi là où cette organisation est satisfaisante ; ceux qui souhaitent changer peuvent désormais le faire. 36,8% des communes de France ayant au moins une école publique, soit 31,8% des écoles, ont choisi une semaine scolaire de quatre jours à compter de la rentrée, ce qui correspond à un peu plus d'un quart des élèves de l'école primaire (28,7%). Ce mouvement montre que les acteurs de terrain se sont saisis de la liberté nouvelle qui leur était offerte pour mettre en place des organisations correspondant aux besoins de leur territoire.