Système nerveux autonome Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir SNA. Le système nerveux autonome (aussi appelé système nerveux (neuro-)végétatif ou système nerveux viscéral) est la partie du système nerveux responsable des fonctions automatiques, non soumise au contrôle volontaire. Il contrôle notamment les muscles lisses (digestion, vascularisation...), les muscles cardiaques, la majorité des glandes exocrines (digestion, sudation...) et certaines glandes endocrines. Le système nerveux autonome contient des neurones périphériques mais aussi centraux (cf plus bas). Le maintien de l’équilibre du milieu intérieur, ou homéostasie, implique des interactions complexes entre des aspects physiologiques et comportementaux. Cette vision ancienne d’un système nerveux autonome principalement moteur persiste encore. Le dérèglement du système nerveux autonome entraine une dystonie ou dysautonomie neurovégétative. Structure[modifier | modifier le code] Portail des neurosciences
Pyramide des besoins Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pyramide des besoins Théorie de Maslow[modifier | modifier le code] Présentation générale[modifier | modifier le code] Représentation dynamique de la hiérarchie des besoins. Besoins physiologiques Besoins de sécurité Besoins d'appartenance et d'amour Besoins d'estime Besoin d'accomplissement de soi C'est en 1970, dans la deuxième édition de son ouvrage Motivation and Personality, qu'apparaît l'exposé le plus complet de sa théorie de la motivation : la hiérarchie des besoins. Maslow découvrit par la suite que les besoins s'inscrivaient dans le cadre d'une hiérarchie. Remarque : Lorsqu'un besoin précédent n'est plus satisfait, il redevient prioritaire. Relativité et progressivité[modifier | modifier le code] La représentation de la hiérarchie des besoins sous la forme d'une pyramide a généré bon nombre de malentendus et, par là même, des critiques infondées. L'émergence soudaine des besoins ;La satisfaction absolue des besoins.
Nouveau paradigme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. « Nouveau paradigme» est une expression de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe siècle utilisée par des auteurs populaires, et notamment vulgarisée dans des magazines, invitant à une nouvelle représentation du monde dans les domaines les plus divers, management[1], alimentaire[2], économie[3], religion[4], finances[5], société[6]. Le concept a été abondamment repris dans le courant New Age. Les nouveaux paradigmes, qui participent d'une sorte de « réenchantement du monde », entendent se démarquer des « anciennes » visions matérialistes et déterministes inspirées par la science, dont les limites jadis identifiées comme telles seraient, pour les auteurs sus-cités, désormais dépassées. La remise en cause du déterminisme par la théorie du chaos ou encore la vision « holographique » de la réalité qu'inspirent les fractales, sont des exemples de ce que l'on range communément dans les nouveaux paradigmes. Portail de la spiritualité
Pseudo-science Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme de pseudo-science se situe en opposition avec celui de Science. Les disciplines et connaissances au caractère scientifique reconnu sont du domaine de la science. Certains auteurs utilisent le terme de para-science (« auprès de, à côté de la science » ), perçu comme moins péjoratif, et exprimant l'idée de proximité ou de contiguïté avec la science. Enfin, la pseudo-science n'est pas la nescience (du latin nescire « ne pas savoir » et ne scientia, « non science » qui désigne « ce qui est en dehors de toute science ». Sémantique[modifier | modifier le code] « Pseudo-science » est un terme qui véhicule : « Pseudo-scientifique » est différent de « non-scientifique » ou de « para-scientifique » : le préfixe pseudo[3], qui vient du grec pseudês signifie « erroné, faux » (« trompeur »). Mais toutes les disciplines pseudo-scientifiques n'ont pas le même degré de « revendication » scientifique : L'expression « pseudo-science » est ancienne.
Huit circuits de conscience Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le modèle de la conscience sur huit circuits/niveaux est une théorie sur la structure de la conscience proposée par le Dr Timothy Leary. Leary pensait que l'esprit est le mieux représenté comme un assemblage de huit « niveaux » ou « circuits », aussi appelés « vitesses » ou « mini-cerveaux ». Les huit niveaux[modifier | modifier le code] Les huit niveaux sont : Selon Leary ce modèle expliquerait, entre autres, le conflit social dans les années 1960, où le courant principal, supposé avec une activité jusqu'au niveau 4 (Domestique), et caractérisé comme étant fait de "moralistes tribaux" par Leary, est entré en conflit avec la contre-culture de l'époque, des individualistes et hédonistes actifs jusqu'au niveau 5 (Neurosomatique). Les idées de Leary ont fortement influencées le travail de Robert Anton Wilson. Il y a des références au Modèle des 8 Niveaux de Conscience dans l'anime Serial Experiments Lain. Références[modifier | modifier le code]
La théorie de la dissonance cognitive une théorie âgée d’un demi-siècle Selon la théorie de la dissonance cognitive, lorsque les circonstances amènent une personne à agir en désaccord avec ses croyances, cette personne éprouvera un état de tension inconfortable appelé dissonance, qui, par la suite, tendra à être réduit, par exemple par une modifi cation de ses croyances dans le sens de l’acte. Notre article se propose de présenter cette théorie dans ses grandes lignes. Dans les expériences sur la dissonance, on amène par exemple le sujet à donner des arguments en faveur de la peine de mort alors qu’il est contre (il réalise donc un acte dit « problématique »). Aussi étonnant que cela puisse paraître, lorsque nous sommes amenés à agir contrairement à nos convictions, nous avons ainsi tendance à justifier nos actions et à adapter nos opinions à nos comportements. Genèse de la théorie Léon Festinger. Un séisme en Inde. 1. Au coeur de la théorie Une théorie de la consistance ? Un animal rationalisant. Éveil de la dissonance.
2012 un nouveau paradigme Scepticisme scientifique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le scepticisme scientifique, nommé aussi scepticisme rationnel ou scepticisme contemporain, est une pratique et une position épistémologique qui remet en doute la véracité de certaines allégations par manque de preuves empiriques ou de reproductibilité. Cette démarche cherche à promouvoir la science, la pensée critique et à soumettre à la méthode expérimentale (lorsque cela est possible) les affirmations d'existence de phénomènes paranormaux (notamment ceux étudiés par l'ufologie, la parapsychologie et la cryptozoologie) ou surnaturels (réincarnation, résurrection). Historique[modifier | modifier le code] En 1952 Martin Gardner publie son premier ouvrage, In the Name of Science[1],[2], réédité sous le titre Fads and Fallacies in the name of Science[3]. En 1991, Michael Shermer cofonde la Skeptics Society et le Skeptic magazine. Description[modifier | modifier le code] Approches[modifier | modifier le code] Critiques[modifier | modifier le code]
Mouton de Panurge (locution) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expression « mouton de Panurge » désigne un suiveur : une personne qui imite sans se poser de questions, qui suit instinctivement ce que fait le plus grand nombre et se fond dans un mouvement collectif sans exercer son esprit critique ni seulement faire preuve de l'intelligence qu'on peut espérer d'un être humain. Les moutons de Panurge sont invoqués pour fustiger l'esprit grégaire. L'expression tire son origine d'un épisode du Quart Livre de François Rabelais, sans s'y trouver exactement en ces termes[N 1]. « Panurge sans aultre chose dire jette en pleine mer son mouton criant et bellant. — Extrait du Quart Livre, chapitre VIII Pour cet épisode, Rabelais s'inspire des Macaronées de Folengo, où Cingar, afin de venger Balde et son escorte d'un différend avec des paysans, pratique le même stratagème[2] Le Mouton de Panurge est le titre d'une chanson de Georges Brassens
Dissonance cognitive Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En psychologie sociale, la dissonance cognitive ou distorsion cognitive au Québec[1] est la simultanéité de cognitions qui entraînent un inconfort mental en raison de leur caractère inconciliable ; ou l'expérience d'une contradiction entre une cognition et une action. Dans sa théorie de la dissonance cognitive, Leon Festinger étudie les stratégies de réduction de la tension psychologique induite et de maintien de leur cohérence personnelle, y compris des stratégies d'évitement des circonstances identifiées comme source de dissonance. Relations entre les cognitions[modifier | modifier le code] Trois sortes de relations sont possibles entre deux cognitions ou entre une cognition et un comportement[1] : Ampleur de la dissonance[modifier | modifier le code] L'ampleur de la dissonance cognitive ou de la tension subie dépend de deux facteurs : L'effort pour réduire la dissonance est proportionnel à son ampleur[1]. Exemples[modifier | modifier le code]
Sciences cognitives Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les six disciplines scientifiques constituant les sciences cognitives et leurs liens interdisciplinaires, par l'un des pères fondateurs du domaine, G. A. Miller[1]. Les traits pleins symbolisent les disciplines entre lesquelles existaient déjà des liens scientifiques à la naissance des sciences cognitives ; en pointillés, les disciplines entre lesquelles des interfaces se sont développées depuis lors. En France, où la tradition disciplinaire est forte, la question de leur statut entre en résonance avec des problématiques liées à la structuration de la recherche. à une science fondamentale, dite science de la cognition, dont les spécialistes, parfois appelés cogniticiens[3], sont réunis en sociétés savantes et publient dans des revues scientifiques internationales transdisciplinaires.à un secteur applicatif industriel du domaine de l'ingénierie de la connaissance : la cognitique. Histoire des sciences cognitives[modifier | modifier le code]
Hacker vaillant rien d'impossible Christopher Soghoian, un expert en ordinateurs, a le sens du scandale. Ses actions coups de poing aux Etats-Unis visent à lutter contre la surveillance généralisée de la population par la police et l'Etat. LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Par Yves Eudes Pour ne pas laisser de traces avec sa carte bancaire, Christopher Soghoian règle presque tous ses achats en liquide. Pour éviter que sa vie privée soit étalée sur Internet, il n'a pas de compte Facebook. Il utilise un téléphone mobile, mais avec précaution : "Quand j'ai un rendez-vous important, je l'éteins, et en plus j'enlève la batterie." L'Américain Christopher Soghoian, 30 ans, militant infatigable de la protection de la vie privée sur les réseaux électroniques, mène une vie hors norme, parfois à la lisière de la légalité. Né à San Francisco de père américain et de mère franco-britannique, il passe son enfance à Londres, puis rentre aux Etats-Unis à l'adolescence et se plonge dans Internet.