Des imprimantes 3D pour la chirurgie réparatrice Une réplique en trois dimensions (3D) de la mâchoire d'un patient qui doit subir la pose de plusieurs implants dentaires, une autre d'un os du palais - le palatin - à la forme particulièrement complexe, et même un moulage grandeur nature de l'articulation d'un genou de gorille atteint d'arthrose… Ces exemples présentés le 28 août dans le département d'anatomie de l'université Paris-Descartes par la société américaine 3D Systems sont les signes d'une révolution médicale en marche. Le modèle 3D d'os maxillaire ressemble à s'y méprendre à un os véritable. Mieux, il s'agit de la réplique exacte de l'anatomie d'un patient, réalisée à partir du simple scanner de sa mâchoire. Plusieurs copies sont réalisées pour permettre au chirurgien-dentiste qui doit réaliser des implants multiples de préparer son intervention et la répéter à volonté en testant différentes stratégies et angles de forage. Mais le plus spectaculaire est peut-être à venir. Des oreilles artificielles obtenues grâce à la 3D
L’impression 3D c’est quoi ? Tout d’abord le termes même d’imprimante pourrait être discuté car on n’utilise pas à proprement parler d’imprimantes telles que tout le monde les connait, il s’agit en fait de dispositifs permettant à partir d’un modèle numérique (un objet virtuel en 3D) d’obtenir un objet bien réel, palpable et surtout utilisable dans la vie courante. Le terme « d’imprimante » est utilisé par analogie, en effet votre lettre écrite sur un traitement de texte (document purement virtuel et numérique) devient réel et « palpable » une fois sortie sur papier par votre imprimante, de plus certaines technologies d’impression 3D utilisent des buses comme les imprimantes dites « jet d’encre »! Maître Yoda dans sa version numérique puis imprimée Il convient de distinguer le monde industriel et la sphère privée. L’impression 3D par ajout de matière fondues : L’impression 3D par pulvérisation de matière : L’analogie avec les imprimantes jet d’encre prend particulièrement sons sens avec ce procédé. Autres ressources:
L’espoir par la technologie : un homme retrouve son visage grâce à l’impression 3D L’impression 3D ne sert pas qu’à créer des figurines ou des armes à feu. Cette technologie sert aussi le domaine médical, comme le montre cette histoire touchante d’une victime du cancer qui a retrouvé son visage grâce à celle-ci. La vie d’Eric Moger a changé depuis l’intervention qui lui a recréé une partie de son visage. Quand les chirurgiens ont enlevé la tumeur de la tête de Eric Moger, une grande partie de son visage a été perdue. Un nouvel exemple d’impression 3D qui montre tout le potentiel de cette technique pour le domaine médical. Recréer des organes ou des parties de notre anatomie pour soigner des blessés, voilà une raison de plus pour aimer l’imprimerie 3D.
Les promesses de l'impression 3D pour la recherche médicale Ce rêve s'inscrit dans l'histoire des techniques au cours de laquelle les technologies d'impression ont sensiblement modifié les relations sociales, culturelles et économiques. L'invention des caractères mobiles par Gutenberg a ainsi conduit à la diffusion d'écrits religieux, littéraires, scientifiques puis journalistiques. Aujourd'hui, la diffusion de l'impression 3D s'accélère pour sortir des premières applications de prototypage et gagner les domaines de la culture, du loisir, de la gastronomie et de la santé. • Quelles sont les premières applications de l'impression 3D en santé? Les premières applications dans le domaine de la santé concernent la fabrication de dispositifs médicaux ou de prothèses sur mesure, la forme et l'architecture de ces structures solides étant définies en fonction des caractéristiques anatomiques du patient obtenues par imagerie médicale. • Qu'en est-il de l'impression de tissus ou d'organes? • Quelles sont les perspectives de la bio-impression ?
Prothèse de main : de dix mille à cent cinquante dollars grâce à l'impression 3D Quand l’association de l’impression 3D et de l’esprit Libre donnent des choses extraordinaires… Des prothèses de main open source peuvent être imprimées en 3D pour 150$ Open Source Prosthetic Hand Can Be 3D Printed For $150 John Pugh - 26 mai 2013 - psfk.com(Traduction : Goofy, Calou, nicolas, MatElGran, GPif, Asta, Pascal, audionuma) Robohand est une main mécanique à bas coût qui peut être fabriquée avec une imprimante MakerBot3D. Pour les patients souffrant d’une blessure traumatique ayant entraîné la perte d’un membre, ou les enfants nés avec un handicap tel que le syndrome des brides amniotiques (dont la conséquence est souvent que l’enfant naît avec un ou plusieurs doigts manquants), une nouvelle prothèse a le potentiel de changer littéralement leur vie quotidienne. Robohand est une main mécanique qui peut être imprimée en 3D avec une imprimante MakerBot. à leur équipe, accélérant ainsi la création de prototypes fonctionnels, tout en réduisant les coûts de production.
Des imprimantes 3D pour fabriquer des organes Oreilles, reins, os, peau… Des scientifiques synthétisent des organes biocompatibles grâce à la technologie de l’imprimante 3D. Une avancée en passe de révolutionner les greffes d’organe et la recherche médicale. Les scientifiques, de l’Asie aux États-Unis, se sont lancé un défi : fabriquer des organes prêts à être greffés grâce à des imprimantes 3D. Cette nouvelle technologie fait surtout parler d’elle depuis sa récente commercialisation. Installée dans les foyers, elle permet de créer à volonté des mugs, des figurines, des jouets, etc. Comment ? C’est en adaptant cette technologie que des chercheurs ont ainsi réussi à fabriquer du vivant. - Oreilles - Reins - Vaisseaux sanguins - Peau - Os
Imprimé en 3D, un implant remplace 75 % du crâne d’un Américain L'implant crânien imprimé en 3D pourrait devenir de moins en moins rare. Surtout si 500 patients en bénéficient chaque mois aux États-Unis. © Oxford Medical Performances Imprimé en 3D, un implant remplace 75 % du crâne d’un Américain - 2 Photos L’impression 3D rentre dans une nouvelle ère. Le 18 février dernier, la Food and Drug Administration (FDA), l’agence américaine du médicament, a autorisé la mise sur le marché de l’implant crânien de la firme Oxford Performance Materials, conçu par impression 3D. L’impression 3D va envahir les hôpitaux Le principe est le suivant. Ces informations permettent la réalisation d’un fichier numérique représentant en trois dimensions la région de la boîte crânienne à implanter. L'implant crânien est façonné à partir des besoins du patient. Le tout prend forme grâce à une imprimante 3D par frittage laser. L’opération coûte cher : entre 8.000 et 15.000 dollars, soit 6.100 à 11.500 euros. Le crâne, et le reste du squelette ensuite ? A voir aussi sur Internet
Médecine régénérative. L'imprimante 3D va révolutionner nos vies Des chercheurs sont parvenus à imprimer en 3D des cellules souches embryonnaires et ouvrent ainsi la voie à l’enjeu suprême de la médecine régénérative : la création d’organes humains entiers et fonctionnels. Le rêve fou est aujourd’hui à portée de souris, de laboratoire et d’ordinateur, pour imaginer notre corps réparable à l’infini. La médecine-fiction est à nos portes. Les imprimantes 3 D, déjà capables de copier des structures à partir d’un modèle en trois dimensions conçu sur ordinateur, peuvent reproduire des tissus vivants ! A un stade expérimental, mais bluffant. Bientôt des organes imprimés en 3D? On peut raisonnablement envisager les premiers essais cliniques sur l’homme d’ici à dix ans pour des tissus simples tels que la cornée, la peau ou l’os. Comment ça marche ? L’imprimante 3D dépose des couches successives de matière pour reproduire une structure modélisée sur un ordinateur en 3D.