Britt-Mari Barth « L’apprentissage de l’abstraction.» ou la primauté du concept Un peu comme monsieur Jourdin, nous fabriquons tous des concepts, nous utilisons des concepts, nous pensons par concept et ce, sans même nous en rendre compte. Pour Bruner… « L’acquisition des concepts est un aspect de ce qu’on appelle traditionnellement « penser »… mais nous avons insisté sur un sens plus large : pratiquement toute activité cognitive comprend et dépend du processus de la catégorisation », cite Britt-Mari Barth page 31 de son livre. Qu’est-ce qu’un concept ? Les concepts sont des représentations (par exemple d’un objet mais ça peut être également un sentiment, une action, etc.) dont on peut se faire une idée sans l’avoir en face de soi. « Quand quelqu’un décide que tels éléments vont ensemble pour certaines raisons, il a formé un concept, c’est-à-dire qu’il a décidé des critères qui permettent de classer ensemble certaines choses. Pour faire simple, prenons un concept concret, par exemple « boîte». Pourquoi les concepts sont-ils importants ? Conséquences importantes :
Les oeuvres des musées français en accès libre et gratuit — Enseigner avec le numérique Images d'Art présente les œuvres des musées français numérisées et documentées par l’Agence photographique de la Réunion des musées nationaux - Grand-Palais (Rmn-GP, structure née en 2010). Plusieurs milliers de reproductions sont actuellement disponibles comme l'Olympia d'Édouard Manet ou Le radeau de la Méduse de Théodore Géricault. Cette base affiche dès sa page d'accueil un défilement vertical d'images sélectionnées au hasard. Cependant, au lieu du parcours aléatoire, l'internaute peut tout à fait lancer une recherche plus précise, soit en utilisant le moteur de recherche général, soit en accédant aux cinq champs proposés (auteur, période, musée, technique, couleur dominante) par simple furetage ou recherche interne au sein de ladite catégorie. Chaque reproduction numérisée fait l'objet d'une présentation enrichie : notice descriptive, outils de partage et de téléchargement, vignettes de détail, suggestions d'œuvres, mots-clefs, liens hypertextes externes. Réseaux et médias sociaux
Bienvenue sur le site de Form@PEx ! Pow Toon Pow Toon est un service en ligne qui permet de créer ses propres vidéos animées. Le logiciel propose des bibliothèques d’images (dans différents styles graphiques : dessins au trait, illustrations d’enfants, etc.) et des petites animations de personnages (contents, tristes, qui réfléchissent, etc.). Il y a aussi des flèches, des carrés, du texte qui s’écrit avec une main animée ou une main qui amène les objets. A tout cela, on peut ajouter des musiques de la bibliothèque ou notre propre musique, on peut même s’enregistrer pour mettre notre propre voix off ! Les professeurs, formateurs et élèves peuvent ainsi ponctuer leur discours d’animations sympathiques qui réveilleront leur auditoire. Cependant, attention, on ne devient pas “animateur vidéo” en 5 minutes. Voici le test que nous avons réalisé : Des bibliothèques d’images et d’animations rangées par style graphiqueL’outil le plus abouti du moment pour réaliser des animations sans connaissance technique.Diffusion directe sur youtube
La fiche-concept : un outil didactique pour l’enseignement et l’apprentissage des concepts info-documentaires La fiche-concept permet de rassembler de façon organisée tous les éléments de savoir relatifs à un concept et de les visualiser sur une seule page à l’aide d’un ensemble de 6 rubriques. Pour être maîtrisé, un concept doit être défini, formulé, illustré d’exemples et de contre-exemples, mais il lui faut encore pouvoir être situé dans un champ conceptuel et être représenté graphiquement. Enfin, et pour donner du sens à son apprentissage, il est nécessaire de préciser son intérêt dans certaines utilisations où il sera mobilisé par l’élève. Annexe 1. Annexe 2. Annexe 3. Pour prolonger la réflexion, lire La fiche-concept en didactique de l’Information-documentation : outil d’acculturation professionnelle, support pour la construction des connaissances ?
Anton Makarenko : un art de savoir s'y prendre Anton Makarenko, instituteur de formation, prend en 1920, dans la province de Kharkov en Ukraine, la direction d’un établissement destiné à recevoir des adolescents délinquants, établissement qu’il rendra célèbre sous le nom de colonie Gorki. L’époque est rude, partagée entre la famine (les enfants ne mangent pas toujours à leur faim), le banditisme (Anton Makarenko organisera des tours de garde pour empêcher les pillages et assurer la sécurité des routes autour de la colonie), une gabegie chronique (il lui faudra constamment récupérer le matériel destiné à la colonie presque toujours « envolé »), et une pénurie généralisée (tout manque, les chaussures comme les lits). Si l’époque est rude, le travail qui se présente à Anton Makarenko ne l’est pas moins. Sur quoi s’appuie alors Anton Makarenko pour persévérer dans ces conditions et poursuivre une expérience si douloureusement débutée ? La compétence est l’autre pilier de la théorie éducative de Anton Makarenko.
La pédagogie explicite, qu'est-ce que c'est ? L’Enseignement Explicite s’appuie sur un postulat de départ disant que l’enseignant est responsable des apprentissages et des performances des élèves. Comme se plaît à le rappeler Siegfried Engelmann : « Si l’élève n’a pas appris, alors le maître n’a pas enseigné. » La pédagogie explicite fait parler d'elle avec insistance depuis quelques années. Françoise et Bernard Appy sont les chantres de la pédagogie explicite en France Oui, mais concrètement, comment fonctionne une classe ” explicite ” ? Nous avons aujourd'hui une invitée sur Tilékol. Il s'agit de Françoise Appy, qui fait une promotion active de la ” pédagogie explicite ” en compagnie de son mari, Bernard. Je lui ai demandé de nous expliquer simplement, dans un article court, en quoi consistait cette forme de pédagogie. Un peu de concret ne fait de mal à personne ! J'ai pensé qu'entrer directement dans le vif du sujet serait une bonne manière de faire connaissance avec cette forme d'enseignement. La parole est à Françoise Appy :
Progression spiralée Pour interpeller une approche trop linéaire de la construction des connaissances Dernier ajout : 16 octobre 2013. Décloisonner Il y a plusieurs manières de décloisonner : en conservant les “ chapitres ” mais en choisissant des thèmes longitudinaux (espace, proportionnalité, transformation, …) Par le choix d’activités d’application qui réinvestissent « différencié chapitres » Par le choix d’activités d’entraînement Lors des activités d’approche de savoirs qui réinvestissent des savoirs anciens et en mettent en scène des nouveaux. Types de progression par chapitres : quelques séances pour une tranche de savoir par objectifs : chaque séance est tournée vers un objectif par micro-chapitres : une séquence mêlant plusieurs chapitres par situations : entrée par des problèmes référés à des maîtrises.
Un tableur pour suivre les scores de travaux en « îlots bonifiés » Par François Jourde, sur son blog profjourde.wordpress.com Tous ensemble ? La pratique de l’enseignement mixte ou hybride (dans l’espace de la classe et dans l’espace numérique) fait réfléchir à la spécificité des activités ne pouvant avoir lieu que dans la salle de classe. Peut-on vraiment travailler en groupe ? Une première réponse est bien entendu le face-à-face pédagogique entre un enseignant et un groupe. Un billet mordant de Mara Goyet (et ses nombreux commentaires) rappelle cette difficulté, pour l’enseignant comme pour les élèves. « J’avais […] commencé ma carrière en mettant les élèves par îlots de quatre […]. La question est bien : « Où est-ce qu’on nous apprend à travailler en groupe ? Une méthode : le travail en « îlots bonifiés » Il est possible de s’appuyer sur des dispositifs vertueux pour mieux travailler en groupes (même si aucun ne doit être fétichisé comme une panacée). Un tableur pour suivre les tables L’intérêt de la fiche de suivi numérique est multiple : lu : 1597 fois
ChanGements pour l’égalité - Expliciter Le problème, c’est que l’activité menée, pour celui qui l’a conçue, est toujours explicite. Et parfois tellement évidente qu’il la croit explicite pour tout le monde, surtout si, paradoxalement, elle a bien marché. Une activité réussie ! C’était au début de mon cours de sciences sociales en BAC1 sciences humaines. Pour travailler les notions de justice et de démocratie, j’avais proposé 20 normes, règles ou lois pour lesquelles chacun devait noter s’il trouvait cette « loi » très bonne, bonne, mauvaise ou très mauvaise. Trop impliqués ? À l’examen de janvier, je leur ai donné 5 nouvelles règles ou lois et leur ai demandé de justifier en quoi elles étaient démocratiques ou non, en variant et multipliant les critères de légitimité. 90 % d’échecs... Pédagogie explicite C’est d’autant plus stupide de ma part que, dans notre système de formation, une institution est prévue pour répondre à ce problème : le rangement. Expliciter pour réussir et... pour émanciper Postures première et seconde
Créer des vidéos et des animations pédagogiques - CREG B. Scène numéro 1 B.1. Nous allons introduire deux personnages, une femme et un homme, qui vont dialoguer et se présenter. Sélectionnez dans la librairie des items un homme et faites le glisser sur le côté droit de la scène. Sélectionnez l’homme et changez lui sa taille en cliquant sur un de ses coins. Cliquez à nouveau sur l’homme et remarquez que dans la zone de paramétrage (de l’item actif) à droite vous avez ses spécifications. Cela permet de relever les dimensions de notre homme afin de les appliquer à la femme pour qu’ils aient la même taille. Une fois les deux personnages de dimension égale nous allons les aligner. B.2. Remarquez dans la timeline en bas que les deux items sont répertoriés avec un nom suivi d’un numéro (en cas d’utilisation de plusieurs items du même type). Dans un premier temps nous allons les renommer « Femme » et « Homme » afin de les identifier de façon plus explicite. Attention, la vidéo est jouée en continu si vous ne l’arrêtez pas. B.3. B.4. B. B.1. B.2. B.3.
Le numérique au service de la différenciation pédagogique : adapter les écrits, les exercices et les évaluations – Ludovia Magazine L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Lors de cet événement des ateliers Explorcamps et Fabcamps seront proposés. Laëtitia Barrau, Natacha Dubois et Stéphane Delzongle présente « Le numérique au service de la différenciation pédagogique : adapter les écrits, les exercices (exerciseurs en ligne et utilisation de la réalité augmentée) et les évaluations ». Problématique pédagogique : Dans chaque classe, l’enseignant est confronté à l’hétérogénéité des élèves. Les enseignants ont besoin d’outils leur permettant d’adapter les cours, les exercices et les évaluations aux besoins de chaque élève pour faire de la différenciation pédagogique. Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée : Nous présenterons une sélection d’outils numériques pour aménager l’environnement de travail de l’élève, adapter les écrits pour faciliter l’accès aux contenus, contourner ou compenser certains handicaps pour permettre un meilleur accompagnement de l’élève.
Enseignement efficace ou explicite Moovly et Powtoon, pour des images animées Pour réaliser une capsule vidéo, il existe de nombreux outils en ligne. Parmi eux, Powtoon et Moovly sont deux outils similaires permettant de présenter les informations de façon animée. Si l’objectif et les fonctionnalités de ces deux logiciels sont analogues, leur approche et leur mode opératoire diffèrent légèrement. Alors, vous êtes plutôt Powtoon ou Moovly ? Moovly et Powtoon, des possibilités comparables Powtoon et Moovly sont deux logiciels accessibles via Internet. Avec ces deux outils, l’utilisateur dispose de bibliothèques de modèles, d’images, de décors et de musiques variées. Bien que Moovly et Powtoon permettent de réaliser sensiblement le même type de capsule, les deux logiciels ne disposent pas exactement des mêmes fonctionnalités. Alors, êtes vous plutôt Moovly ou Powtoon ? Résultats Si vous êtes plutôt Powtoon… Le graphisme des animations proposées par Powtoon n’est pas sans rappeler celui des cartoons. Le logiciel propose environ une vingtaine de thèmes différents.