CAPES doc La question du droit d’auteur est soulevée de deux façons dans le processus de recherche : au cours de la recherche pour confronter et enrichir les sources par l’exploitation de travaux dont le chercheur n’est pas l’auteur,à la fin de la recherche lors de la publication des résultats. Voici un petit rappel des notions juridiques qui sont alors en jeu : Copyright: vise à protéger l’oeuvre. Exemples de licences : Copyleft : "l’auteur d’un travail soumis au droit d’auteur donne la possibilité à un utilisateur de copier, d’utiliser, d’étudier, de modifier et de distribuer son œuvre à sa guise, dans la mesure où ces possibilités restent préservées pour les autres." Licence Creative Commons : protection régissant les conditions de réutilisation et de distribution à partir d’une combinaison binaire de critères : commercial/non commercial (NC ou ) ; modifiable/non modifiable (ND ou ) ; créations dérivées à partager selon la même licence (SA ou ) / licence au choix du créateur final. ou
Transformer les CDI en learnings centers ? C’est possible ! Depuis quelques années, les CDI sont ainsi encouragés à se transformer en centres de connaissance et de culture, dits 3C. Ainsi, Eduscol propose un dossier permettant d’appréhender ce nouveau concept destiné à « décloisonner les espaces » en permettant la liaison entre le fonds documentaire physique, c’est-à-dire les fictions et documentaires du CDI et le fonds numérique récemment acquis. Penser les CDI comme des tiers-lieux Il semble important de rappeler que le modèle des 3C nous vient des Etats-Unis où, depuis de nombreuses années déjà, des spécialistes ont évoqué l’idée de « tiers-lieu » pour désigner les bibliothèques et leur place dans la société. En juillet 2012, le site Net-public définit le tiers-lieu comme étant « un espace de travail réunissant des ressources matérielles et immatérielles propres à générer des synergies collectives, créatives, solidaires et économiques ». La question se pose alors : pourquoi ne pas faire de même avec les CDI des lycées et collèges ?
Mise en place des 3C dans l'académie de Rennes - ADBEN Bretagne Une certaine (dés) organisation Les demi-journées départementales de formation des professeurs documentalistes et CPE ont été organisées conjointement par l’inspection EVS Bretonne – dont on apprendra, lors de la session Rennaise, que M. Quef est désormais le seul représentant, M. Ertaud ayant définitivement quitté ses fonctions, tandis que la décharge syndicale de M. L’annonce de ces réunions est expédiée aux établissements le 28 janvier 2013 - pour une première session programmée au 1er février – sous la forme d’un mail, accompagné d’un courrier de M. le recteur et d’un calendrier des réunions. Elle ne parvient pas à tous les collègues – lenteur ou omission dans le circuit de transmission interne des établissements ? Le calendrier des réunions, communiqué par l’inspection, présentait aussi un oubli : le BAPE de Fougères / Vitré, non prévu, qui sera finalement rattaché a posteriori à la réunion rennaise. L’implication du CRDP Le choix, l’inéluctabilité et le respect des personnels P. J. Q.
Éveiller l’élève à la culture informationnelle « Homo numericus », « generation Y », « digital native », les expressions ne manquent pas pour définir la génération de nos élèves, cette génération pour qui le numérique n’aurait pas de secret. La sollicitation des écrans est en effet omniprésente et il est possible d’avoir accès à une telle quantité d’informations que des chercheurs n’hésitent pas à évoquer une réelle info-pollution, voire infobésité. Nos élèves "pratiquent" le numérique, ils savent trouver des informations. Une récente étude britannique déclare que ces compétences « doivent être acquises pendant les années de formation à l’école et que les programmes de remédiation autour de la culture informationnelle à l’université ont de grandes chances de ne pas aboutir » [1] C’est donc dès l’école, et au collège et au lycée que l’élève doit acquérir les savoirs, savoir-faire et savoir-être info-documentaires. Des compétences spécifiques convoquées Les notions à acquérir par l’élève La source Droit de l’information Bibliographie
Les learning centers, ces BU nouvelle génération - Enquête sur Educpros S'adapter aux nouveaux modes de travail des étudiants : telle est la mission confiée aux learning centers, appelés à remplacer peu à peu les bibliothèques universitaires. Un concept aux contours un peu flous, qui s'articule autour de quelques éléments clés liés à la dimension collaborative de ces lieux où la convivialité est de mise. Plus de postes informatiques… mais aussi des canapés et des poufs Alors que nombre de bibliothèques universitaires sont prises d'assaut par les étudiants, surtout au moment des partiels, la plupart des projets de learning center prévoient d'augmenter leurs capacités d'accueil. À côté des espaces de travail classiques, des lieux plus informels sont également aménagés – tous bénéficiant bien sûr d'une connexion wifi. Outre ces aménagements intérieurs, l'achat de mobilier et d'équipements multimédias, l'investissement dépend surtout de l'importance des travaux de construction ou de rénovation des bâtiments. Incontournable cafèt LE Travail en groupe bienvenu
le bluff des 3C Le bluff des 3C Vers la polyvalence des personnels À la suite du Séminaire de Poitiers, à l’ESEN (mars 2011) sur les Learning centres, qui au fil du temps sont devenus 3C (Centre de connaissances et de culture), IG, IPR EVS et directeurs de CRDP multiplient les « Journées professionnelles » à destination des professeurs documentalistes et des CPE dans l’intention plus qu’évidente d’une fusion à terme. Au prétexte du numérique partout, du « bien-être de l’élève », CDI et salle d’étude ne feraient plus qu’un. Le « guichet unique », la polyvalence des personnels est habilement suggérée, au nom du temps « hors cours » de l’élève que nous aurions charge et obligation d’occuper, d’éduquer… de surveiller ! Qui ne voit alors la substitution s’opérer ? Autonomie de l’élève ? Mais de quel élève s’agit-il ? L’ouverture du CDI En l’absence de cahier des charges définissant clairement ce que serait le 3C, il semblerait qu’aux yeux de l’inspection le critère principal soit « l’ouverture maximale ».
« Faire classe », qu’est-ce qu’on entend « pas » là ? Une expression commune, usuelle, qui mérite d’être interrogée dans toute sa polysémie pour bousculer les malentendus qu’elle véhicule, entre élèves et enseignants, entre enseignants eux-mêmes. En 2008-2009, pour commencer l’année scolaire avec les 4es, dans le but de resituer ou découvrir, c’est selon, la situation de communication [1], nous travaillions à partir d’un texte de Raymond Devos, Caen.« Mais comment voulez-vous que je vous dise pour quand si vous ne me dites pas pour où ? — Comment, vous ne savez pas où est Caen ? Une autre anecdote me revient, évoquant cette fois l’expression « faire classe » du côté des élèves. Faire classe : le professeur parle aux élèves Le premier, le plus grossier, fonctionne efficacement, même dans les réunions les plus professionnelles, et jusque dans nos appréciations. Enfin, dernier aspect de ce malentendu : ce « travail » dont l’élève, comme je l’ai écrit, « fait l’objet ». La circulation du sens Enseignant Élèves
Outils Web 2.0 Bibliothèque Outils du web participatif en bibliothèque Fils RSS, wikis, blogs, podcast, VOD, portails, réseaux sociaux, services mobiles, questions-réponses,... 2e édition revue et augmentée, dirigée par Franck Queyraud et Jacques Sauteron Prix : 30 € - Commander Sommaire Avant-propos Cinq ans déjà ! Force est de constater qu’il ne s’agissait pas d’un effet de mode. Mais avec le web participatif, voilà une autre aventure. Anne VerneuilPrésidente de l’ABF Le Learning Centre n'est plus, vive le 3C ? Par Frédérique Yvetot La circulaire de rentrée est enfin parue et, cette année, un paragraphe va particulièrement intéresser les professeurs documentalistes : l'annexe 7. Et que dit cette annexe intitulée "Encourager la dynamique pédagogique et l'innovation" ? Elle explique, entre autres, que « dans le cadre d'expérimentations, les établissements peuvent réfléchir à la mise en œuvre de «centres de connaissances et de culture » (3C) ». Évolutions, omissions, imprécisions Une évolution sans en être une... Ainsi on ne parle plus de Learning centre mais de Centre de Connaissances et de Culture (3C, CCC, C3) : « des espaces de ressources à la fois au centre des établissements scolaires et intégrés à leur environnement local », « des projets éducatifs et pédagogiq Intégrer les nouvelles modalités d'accès à l'information Le Centre de Connaissances et de Culture semble vouloir avant tout répondre aux changements de notre temps en intégrant davantage les nouvelles modalités d'accès à l'information.