Pourquoi s’évertue-t-on à ne pas exploiter la piste des gaz de Schiste ? Atlantico : Dans le cadre de la conférence environnementale, François Hollande a fermé la porte à l'exploitation des gaz de schiste. Le président de la République a donc donné raison aux écologistes. Pourquoi la France refuse-t-elle d'exploiter le gaz de schiste ? Pire, même d'engager la phase d'expérimentation ? Philippe Chalmin : Ce choix est représentatif du blocage français caractéristique, que le gouvernement soit de droite ou de gauche. Dans ce domaine, François Hollande ne fait que marcher dans les traces de la loi du 3 juillet 2011, dite loi Jacob. Ce choix politique est-il un moyen de ne pas déclencher une crise avec les écologistes ? C’est tout à fait probable, d’autant plus qu’on avait cru sentir une certaine flexibilité de certains personnes du gouvernement en ce qui concerne le gaz de schiste. Aujourd’hui, François Hollande a refermé presque définitivement (ou du moins pour un bon moment) ce dossier. A priori ce risque reste tout de même évitable.
Le gaz de schiste : géologie, exploitation, avantages et inconvénients Pierre Thomas Laboratoire de Géologie de Lyon / ENS Lyon Olivier Dequincey ENS Lyon / DGESCO Résumé Éléments pour découvrir et se forger un avis sur les gaz de schiste. Cet article est la re-publication de l'article initialement publié le 18 février 2011. Depuis quelques mois, la France entière, et plus particulièrement le Sud-Est parle des gaz de schiste. Que sont ces gaz de schiste, quelle est leur géologie, quels avantages et inconvénients auraient leur exploitation ? Une deuxième partie, forcément plus subjective, essaiera d'analyser les avantages et inconvénients qu'entraîne (et entraînerait) l'exploitation de ce gaz. Définition du terme gaz de schiste Qu'est ce qu'un gaz de schiste ? Dans l'expression « gaz de schiste », le terme "schiste" est donc par définition un terme qu'il est souvent conseillé d'éviter. Qu'est ce que le gaz « conventionnel » ? Avant de parler du gaz de schiste, parlons un peu du gaz classique, dit conventionnel. le gaz de charbon ( coal bed methane en anglais.
Les gaz de schistes: pas une menace, mais une opportunité pour l'environnement 1 - Utilisation des Shale Gases: un fort potentiel de réduction des pollutions liées aux hydrocarbures classiques Le Gaz Naturel est principalement utilisé comme source de chauffage, source de production électrique, et source de chaleur industrielle ou domestique. L'intérêt de cet hydrocarbure est que sa combustion génère moins de pollutions indésirables que la combustion de fioul, et, surtout, de charbon. Particules de suie, microparticules imbrulées, rejets souffrés, etc... seront bien moins nombreux par l'usage du Gaz Naturel (source: EPA) Or, si la France fait un peu figure d'exception en ce domaine, du fait de la prépondérance de l'électricité nucléaire, dans le monde entier, notamment aux USA, au Canada et plus encore en Chine, la principale perspective ouverte aux Shale Gas est une cannibalisation des parts de marché du charbon, en priorité, et des fiouls liquides ensuite. Reste "la" question du CO2. 2 - Extraction des gaz de schistes : point sur les arguments en présence
Gaz de schiste : 22 personnalités de l'industrie appellent à relancer le débat EXCLUSIF La communauté de l'industrie se mobilise pour relancer le débat autour des gaz de schiste. Patrons, salariés et directeurs d'écoles souhaitent que le président de la République lance une grande concertation nationale pour juger du potentiel français en la matière. Suite à la conférence environnementale, L’Usine Nouvelle publie un appel à la réouverture du débat sur les gaz de schiste. Vingt-deux personnalités du monde de l’industrie, des services, de la sphère syndicale et de l'enseignement supérieur, dont Laurence Parisot, Pierre Gattaz ou Jean-François Roubaud, ont décidé de sortir de leur réserve pour éviter que la France ne passe à côté de l'opportunité unique que représente cette ressource énergétique. Ce qu’ils demandent ? "Nous, les représentants de la communauté de l’industrie, de ses patrons, cadres, techniciens et salariés, souhaitons la réouverture du débat sur le potentiel de la France en matière de gaz de schiste. - le devoir d’évaluer ses ressources potentielles
Des réserves considérables Des besoins énergétiques croissants L’accroissement de la population et le dynamisme des économies des pays émergents engendrent des demandes énergétiques croissantes à l’échelle mondiale. Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), les besoins en énergie devraient augmenter de 40 à 50 % d’ici 2030. À cette même période, le gaz devrait représenter environ 25 % du bouquet énergétique mondial, contre 21 % en 2010. par l’importation de gaz conventionnel produit loin des lieux de consommation et acheminé par gazoduc ou par bateau,par des gaz non conventionnels, comme les gaz de schiste. Gaz de schiste et production d’électricité Le gaz de schiste comme tout gaz naturel génère, lors de sa combustion, 50 % de CO2 de moins que le charbon. Les gaz de schiste, des ressources abondantes… Les gaz de schiste constituent un immense potentiel. ... pouvant contribuer à l’indépendance énergétique Quels bénéfices pour l’économie locale ?
Les Etats-Unis, nouvel exportateur de gaz, bouleversent l’échiquier mondial de l’énergie » Article » OWNI, Digital Journalism Redevenu exportateur grâce aux gaz de schiste, les Etats-Unis viennent marcher sur les plates bandes de la Russie et conquiert le marché de l'énergie grâce à leur expertise technologique. Dans le ventre du lourd tanker Maersk Meridian, les barils de gaz naturel liquéfié (GNL) portent une étiquette peu banale : made in USA ! Ce 19 novembre le port d’hydrocarbure tout neuf de l’île de Grain, construit à l’Est de Londres sur les fonds de GDF, BP ou encore E.ON, reçoit le premier chargement de gaz naturel américain depuis des dizaines d’années. Marcher sur les pipelines de Gazprom Grâce aux gaz de schiste extraits de couches de roches profondes, les Etats-Unis ont reconquis leur indépendance énergétique et exportent désormais leur production : cette nouvelle ressource représente 15% de leur production total de gaz. La propriété industrielle de ces techniques est détenue par des sociétés spécialisées dans l’exploitation pétrolière comme Halliburton, Schlumberger, etc.
Gaz de schiste, assez de lobbyisme ! LE MONDE | • Mis à jour le | Par Corinne Lepage, eurodéputée, Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe, présidente de CAP21 Il serait temps que le débat devienne sérieux lorsque l'on aborde l'aspect économique et financier du gaz de schiste. Les tombereaux d'injures que déverse le géochimiste Claude Allègre ne font que caricaturer une argumentation absurde : l'exploitation du gaz de schiste relancerait la croissance française. Le lobby pétrolier et gazier inonde les médias de ce nouveau mythe : si on exploitait le gaz de schiste comme les Américains, la croissance reviendrait. C'est trois fois absurde. Deuxièmement, la France n'est pas les Etats-Unis. Rappelons que le patron d'Exxon reconnaissait lui-même en juin manger sa chemise au prix auquel est vendu le BTU, soit 2 dollars (1,57 euro), alors que le prix de revient actuel aux Etats-Unis est de l'ordre de 7 dollars. Ensuite, parce que la valeur est celle de la matière première.
Le gaz de schiste Gaz de schiste, une opportunité manquée La mise au point aux Etats-Unis de nouvelles techniques extractives du gaz contenu dans la roche ‘mère’, le gaz de schiste (shale gas) a bouleversé le marché du gaz et peut être changé les perspectives énergétiques mondiales. Aux USA, la production de gaz a redémarré au point que l’autosuffisance est à nouveau atteinte, et les réserves à leur plus haut niveau depuis 1971 ; les terminaux d’importation sont menacés de mise au rebut anticipée, sauf éventuellement à servir à l’export ; les majors pétrolières, tout occupées à développer des gisements classiques dans le golfe persique, en Russie, etc. n’ont rien vu venir de la révolution technologique et se précipitent à coup de dizaines de milliards pour racheter des pionniers de l’exploitation du gaz de schiste. Les projets de relance de l’énergie atomique stoppent net. Des réserves mondiales doublées 100 ans de consommation pour la France ? Une bonne nouvelle ? Examiner posément et sereinement la question Un peu de raison que diable !
..: La Revue Parlementaire :.. Gaz de schistes : malédiction ou manne ? Par Patrice Geoffron, Professeur à l’université de Paris-Dauphine, Directeur du CGEMP Les lecteurs qui avaient l’âge de raison dans les années 1970, au coeur des chocs pétroliers, ont encore le slogan en tête : «En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées ! ». Il est temps de vérifier si la formule est réversible car, ironie de l’Histoire, la France a découvert avec étonnement qu’elle est probablement riche en pétrole (au Nord de la Loire) et en gaz (au Sud), hydrocarbures dits « de schiste » dans les deux cas. Deux visions s’affrontent, irréconciliables. Vous pouvez acheter l'article complet en cliquant ici Archives • Cliquez-ici pour retrouver l'ensemble des articles de La Revue Parlementaire depuis le 1er décembre 2005
Gaz de schiste : un engouement mondial, mais beaucoup de doutes Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric Va-t-on vers un âge d'or du gaz de schiste ? La question est ouverte, alors que le boom des hydrocarbures non conventionnels en Amérique du Nord bouscule la donne énergétique planétaire en affaiblissant la domination des producteurs traditionnels, comme le Moyen-Orient ou la Russie. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit ainsi que d'ici à 2035, le gaz non conventionnel (dont le gaz de schiste) fournira près de 30 % de la production gazière mondiale, contre 16 % en 2011. Pourtant, si de nombreux pays procèdent à des prospections et des évaluations de leurs réserves, seuls les Etats-Unis se sont aujourd'hui engouffrés dans une exploitation à grande échelle de cette ressource tant prometteuse que décriée. Voir notre visuel interactif : Gaz et pétrole de schiste, des positions diverses Amérique du Nord Lancée il y a plusieurs décennies, l'exploitation des gaz de schiste a explosé aux Etats-Unis au milieu des années 2000. Europe Asie