l’essentiel du développement durable : : Les abeilles sont désorientées par une faible dose d'insecticide selon l'INRA - ACTA - ITSAP - Institut de l'abeille - CNRS Pour la première fois, une équipe de recherche française multipartenariale a mis en évidence le rôle d’un insecticide dans le déclin des abeilles, non pas par toxicité directe mais en perturbant leur orientation et leur capacité à retrouver la ruche. Pour réaliser leur étude, les chercheurs ont collé des micropuces RFID sur plus de 650 abeilles. Ils ont ainsi pu constater l’importance du non-retour à leur ruche des butineuses préalablement nourries en laboratoire avec une solution sucrée contenant de très faibles doses d’un insecticide de la famille des « néonicotinoïdes », le thiaméthoxam, utilisé pour la protection des cultures contre certains ravageurs, notamment par enrobage des semences. Une simulation basée sur ces résultats laisse penser que l’impact de l’insecticide sur les colonies pourrait être significatif. © Inra / C. Micropuce RFID collée sur le thorax d’une abeille L’autre moitié, le groupe témoin, a reçu une solution sucrée sans insecticide. Rédacteur : INRA Contacts
La France veut interdire un pesticide soupçonné d‘être nocif pour les abeilles Les abeilles se régalent en butinant les fleurs de colza, mais le Cruiser OSR semble leur faire perdre la tête. Il s’agit d’un pesticide produit par une firme suisse, qui est utilisé au moment des semis. Le gouvernement français a la ferme intention de l’interdire, car les chercheurs de l’Agence sanitaire pour l’alimentation et l’environnement confirment qu’il désoriente les abeilles. “Ces abeilles qui sont désorientées et qui se perdent finalement dans l’environnement, explique Mickael Henry de l’Institut National de Recherche Agronomique, sont vouées à disparaître, à mourir, parce qu’elles ne peuvent pas vivre par elles-mêmes en dehors de la colonie”. Si l’interdiction du pesticide prend effet à la fin de l‘été, il y aura des alternatives pour protéger le colza. Le fabricant suisse dispose de quinze jours pour défendre son produit pesticide.
La nocivité des pesticides sur les abeilles prouvée Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Martine Valo Plus la recherche scientifique avance, moins il devient possible de contester la nocivité des pesticides sur l'environnement. Pour son rôle d'éclaireuse en territoire de plus en plus miné, l'abeille a déjà fait l'objet de nombreux travaux. Elle a droit cette fois à deux études publiées dans la revue Science du jeudi 29 mars, inédites par la technologie retenue et parce qu'elles ont l'une et l'autre opté pour des conditions réalistes plutôt que pour des expériences de laboratoire. Et toutes deux soulignent l'impact de la famille d'insecticides la plus répandue dans le monde : les néonicotinoïdes, qui agissent sur le système nerveux central des insectes. Les chercheurs voulaient vérifier si, comme certains apiculteurs en avaient formulé l'hypothèse, les produits contenant du thiaméthoxam peuvent leur faire perdre le sens de l'orientation. Ces résultats sont contestés par Syngenta.
Les abeilles ont le bourdon On sait à quel point le destin de l'humanité est lié a celui des abeilles, alors comment ne pas être inquiet quand on constate que la surmortalité des abeilles atteint en France 30 à 35%.Une des causes de cette disparition massive des abeilles est peut être l'insecticide Cruiser, un produit neurotoxique fabriqué par la firme Syngenta sensé protéger les plantations de maïs. En 2007, l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) avait reconnu que le Cruiser contenant notamment du thiaméthoxam était un danger pour les abeilles : « Au regard des données évaluées au niveau européen, le thiaméthoxam et le CGA 322704 [un sous-produit du thiaméthoxam après son hydrolyse NDLR] sont très toxiques pour les abeilles. Le thiaméthoxam est systémique et peut migrer vers les pollens et nectars » (lire le document complet de l'AFSSA). Lire aussi : Destin des abeilles = destin de l’humanité
Des scientifiques équipent 5 000 abeilles de capteurs pour mieux comprendre ce qui les menace Un jour, le scientifique Hubert Reeves disait, « Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que 4 années à vivre« .Et sans être spécialiste, il est relativement facile de comprendre que les abeilles jouent un rôle essentiel dans l’écosystème de notre planète. En effet, ces dernières vont de fleurs en fleurs pour les polliniser et permettre leur reproduction. Du coup sans abeilles, pas de fleurs, sans fleurs pas de fruits ni de légumes. En continuant cette chaîne il faut aussi supprimer les herbivores, les omnivores et les carnivores, bref tout ce qui est vivant sur Terre, Homme compris. CQFD. Qu’est-ce qui menace les abeilles ? Comment mieux comprendre cette menace ? Pour tenter de réduire le taux mortalité des abeilles, les scientifiques veulent savoir ce qui pousse les abeilles domestiques (et principalement les travailleuses) à changer leurs parcours pourtant très précis. Comment accrocher un capteur sur une abeille ?
Des Abeilles et des hommes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Des abeilles et des hommes (More than Honey) est un film documentaire suisse écrit et réalisé par Markus Imhoof et sorti en 2012. À vocation pédagogique, il éclaire le spectateur sur l'éventualité d'une disparition des abeilles et des conséquences qu'elle produirait. Il est sélectionné pour représenter la Suisse aux Oscars du cinéma 2014 dans la catégorie meilleur film en langue étrangère[1]. Synopsis[modifier | modifier le code] Une fleur d'amandier. Transport de ruches par camion aux États-Unis. Le documentaire donne la libre parole à plusieurs acteurs de la filière, et montre une variété de points de vue qui parfois se répondent les uns les autres à des points différents du globe. Fiche technique[modifier | modifier le code] Production[modifier | modifier le code] Le film est résolument pédagogique et indique la fonction pollinisatrice remplie par l'abeille, majoritaire concernant les végétaux produisant des fleurs colorées pour les attirer.
Abeilles: les insecticides tuent à faibles doses Bees9HR Deux études parues ce matin dans la revue Science montrent comment de faibles doses d'insecticides peuvent tuer les abeilles et contribuer à l'effondrement d'une ruche. (Abeille butinant, © Science/AAAS]) Le principal article provient d'une équipe de recherche française. L'insecticide utilisé dans l'expérience est le thiaméthoxam, utilisé pour la protection des cultures contre certains ravageurs, notamment par enrobage des semences. L'expérience réalisée par l'équipe française a consisté à coller des micropuces RFID sur le thorax de plus de 650 abeilles, afin de contrôler individuellement leur entrée ou leur sortie de la ruche grâce à une série de capteurs électroniques. Bees4HR Puis, la moitié des individus a été nourrie avec une solution sucrée contenant une dose très faible d’insecticide, comparable à celle que les abeilles peuvent rencontrer dans leur butinage de nectar sur une culture traitée. ► Ici une vidéo où le biologiste Mickaël Henry de l'INRA explique cette recherche.
Paris se mobilise pour les abeilles L’abeille domestique participe à la pollinisation à l’origine de la reproduction végétale et contribue avec l’ensemble des insectes pollinisateurs au maintien de la vie sur notre planète. Or, depuis plusieurs années, les insectes pollinisateurs sont menacés par l’utilisation massive des pesticides. Le plan «Ruches et pollinisateurs», dont se dote aujourd'hui la Ville, vise à accompagner, susciter et renforcer les projets en faveur des pollinisateurs. Explications. Toutes les espèces de pollinisateurs sont considérées comme des sentinelles donnant l’alerte sur les dangers qui menacent à la fois l’équilibre naturel et la santé des hommes. Or, depuis plusieurs années, ces insectes sont menacés par des modifications de leur milieu de vie, en particulier en raison de l’utilisation intensive des pesticides, dont les effets ne sont également pas sans conséquences pour l’homme. Ainsi l’abeille et les pollinisateurs sont à la fois témoins et victimes de la dégradation de l’environnement.
Une entreprise est en train de concevoir des libellules cyborg pour polliniser les plantes Restez curieux. Suivez nous ! Il y a quelques temps, des chercheurs japonais ont conçu un petit drone capable de polliniser les fleurs. Aujourd’hui, c’est au tour de l’entreprise Draper de travailler sur un nouveau moyen de parer au déclin des insectes pollinisateurs par la technologie. Digne d’un scénario de science-fiction, des libellules cyborg génétiquement modifiées sont actuellement en cours de conception pour assurer l’avenir de la pollinisation. Remédier au déclin des insectes pollinisateurs par la technologie Nous assistons aujourd’hui à un phénomène très inquiétant pour l’avenir de nos cultures : l’effondrement des colonies d’abeilles et autres insectes pollinisteurs. Afin d’accompagner les pollinisateurs dans leurs tâches et de contenir les effets négatifs de leur déclin, les chercheurs du National Institute of Advanced Industrial Science (AIST) de Tsukuba avaient réussi à créer un drone miniature doté des mêmes facultés que les abeilles, pour collecter et déposer le pollen.
Le baromètre des éditorialistes - Pesticides: « Les abeilles, c’est sacré, mais les agriculteurs, ça vote » . Il s'agirait de revenir sur l'interdiction des néonicotinoïdes, ces pesticides surnommés les tueurs d'abeilles. Mais aussi d'assouplir la loi française sur l'interdiction de l'épandage aérien des pesticides. Les éditorialistes de BFMTV analysent cette situation qui pourrait aboutir à un duel entre le ministre de l'agriculture et celui de la transition écologique. "C’est un document de travail interministériel et donc les arbitrages ne sont pas encore rendus. "Les abeilles, c’est sacré, mais les agriculteurs, ça vote, donc il y a un véritable arbitrage compliqué à rendre. 75% du miel mondial est toxique pour les abeilles 198 échantillons en provenance du monde entier. C'est la quantité de miel observée par une équipe de chercheurs de l'université de Neuchâtel en Suisse. Et le constat est sans appel : 75% de ces échantillons présentent la trace de néonicotinoïdes, pesticides controversés accusés d'entraîner le "syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles". Sans les interdire totalement, l'Union européenne a restreint l'utilisation des néonicotinoïdes en 2013. Mais ces découvertes restent "alarmantes", estime Chris Connolly, expert en neurobiologie à l'université de Dundee, auteur d'un article accompagnant la publication de l'étude dans la revue Science. Au moins un néonicotinoïde dans 75% des échantillons Les scientifiques ont concentré leurs analyses sur les cinq types de néonicotinoïdes les plus utilisés: acétamipride, clothianidine, imidaclopride, thiaclopride et thiaméthoxame. Une "grave préoccupation environnementale" Lire la suite
Autorisation du sulfoxaflor "tueur d'abeilles" : Nicolas Hulot doit "faire barrage à cette décision", selon Greenpeace "L'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) a autorisé deux insecticides à base de sulfoxaflor, un principe actif qui fait partie de la famille des néonicotinoïdes, c’est-à-dire des pesticides tueurs d’abeilles", regrette Greenpeace France dans un communiqué publié vendredi 20 octobre. Pour Greenpeace France "cette autorisation rend caduque l’interdiction des néonicotinoïdes décidée au printemps dernier, puisque dans les faits, les agriculteurs pourront se rabattre sur le sulfoxaflor". "Cette décision, prise dans l’opacité la plus totale, est tout simplement scandaleuse", souligne Suzanne Dalle, chargée de campagne pour Greenpeace France. L'association regrette que les agriculteurs pourront "continuer à répandre des pesticides dangereux pour les abeilles.
ina L’Europe interdit trois néonicotinoïdes jugés dangereux pour les abeilles Les Etats membres ont adopté vendredi matin la proposition de la Commission européenne d’interdire l’usage de ces insecticides « tueurs d’abeilles ». LE MONDE | 26.04.2018 à 15h26 • Mis à jour le 27.04.2018 à 11h27 | Par Stéphane Horel C’est le début de la fin pour les néonicotinoïdes. La majorité qualifiée requise (55 % des Etats membres représentant 65 % de la population totale de l’UE) a donc été atteinte lors de la réunion du comité spécialisé chargé du dossier – le Comité permanent sur les plantes, les animaux, les denrées alimentaires et les aliments pour animaux. Lobbying des industriels de la betterave Proposé par la Commission européenne, le texte concerne trois néonicotinoïdes (clothianidine, imidaclopride, thiaméthoxame), dont elle avait partiellement restreint l’utilisation en décembre 2013. Des mesures combattues par un lobbying intensif du secteur des pesticides et des industriels de la betterave à sucre, une des cultures jusque-là épargnées par le moratoire.