La DGS prescrit systématiquement le Tamiflu® aux patients grippés. Le 10 décembre 2012, la DGS (Direction générale de la santé) a annoncé que les traitements antiviraux, jusque-là recommandés uniquement dans les formes sévères et chez les personnes à risque, étaient désormais justifiés chez tous les patients ayant une grippe, y compris chez les nourrissons âgés de moins de 12 mois lors d'une pandémie grippale. Cette mesure n’a pas fait l'unanimité parmi le monde médical. La DGS ignore-t-elle les doutes qui pèsent sur ce produit qu’elle préconise ? Essayons de lui rafraichir la mémoire. Le CNGE, qui représente 1 500 adhérents, médecins généralistes chargés d'enseignement dans les facultés de médecine, a fait savoir qu'il « ne recommande pas l'utilisation systématique de médicaments antiviraux en cas de suspicion de grippe A », et demandait alors à la DGS « d'indiquer les arguments scientifiques et les niveaux de preuve sur lesquels s'appuie ce changement soudain de recommandation ».
« Croisade anticholestérol » : cinquante ans de mensonges ? Et s’il n’était pas dangereux ? Plusieurs spécialistes continuent de soutenir qu’il n’existe pas de liens entre cholestérol et mortalité. Couverture du Nouvel Obs du 14 février 2013 (DR) En découvrant la couverture du Nouvel Observateur cette semaine, vous avez pu avoir une impression de déjà vu (à condition tout de même de ne pas être trop jeune et d’avoir une bonne mémoire). Il y a plus de vingt ans, l’hebdomadaire L’Express titrait en effet : « Cholestérol : on vous ment », et publiait les bonnes feuilles du livre « Vivre avec du cholestérol », du Pr. Marian Apfelbaum, un grand ponte de la nutrition. Au départ de la lutte contre le cholestérol, explique l’article de l’Express, cette « observation révolutionnaire » : Couverture de L’Express du 3 décembre 1992 (Amazon) « Les pompiers de [...] Une conclusion déjà dénoncée à l’époque par le Pr. « Les études épidémiologiques ne fournissent que des éléments d’hypothèse. Pourquoi un tel écho maintenant ? Si le nouveau livre du Pr.
La vente de médicaments sur internet assouplie par le Conseil d'Etat - Sciences A la demande d'un pharmacien, le Conseil d'Etat décide d'étendre le nombre de médicaments autorisés à la vente sur internet. La haute juridiction a décidé de suspendre un article du code de santé publique qui devait limiter, à compter du 1er mars, les ventes sur internet à une liste de 455 spécialités. La décision du Conseil d'Etat devrait permettre d'ouvrir le commerce en ligne à tous les médicaments vendus sans ordonnance, soit environ 3500 spécialités. Le Conseil d'Etat statuait en référé à la demande d'un "cyber-pharmacien" de Caen, Philippe Lailler, qui bataille pour une libéralisation de l'activité et qui s'est déclaré, vendredi, "très heureux" de la décision. "Préoccupant" du point de vue "sanitaire" Le Conseil d'Etat constate que cette disposition réserve la vente sur internet "à certains médicaments non soumis à prescription", dans le détail à une liste de 455 produits dit en "accès direct" (directement accessibles par les clients dans les pharmacies).
Vente de médicaments sur internet Le juge des référés du Conseil d’État ordonne la suspension de l’exécution des dispositions de l’article L. 5125-34 du code de la santé publique relatives à la vente de médicaments sur Internet. > Lire l’ordonnance L’essentiel Le juge des référés du Conseil d’État était saisi d’une demande de suspension de l’exécution des dispositions de l’ordonnance du 19 décembre 2012 relative au renforcement de la sécurité de la chaîne d’approvisionnement des médicaments, à l’encadrement des médicaments sur Internet et à la lutte contre la falsification des médicaments, qui ont inséré dans le code de la santé publique les articles L. 5125-34 et L. 5125-36. 1. Les faits à l’origine de l’affaire Il a notamment inséré dans ce code deux articles L. 5125-34 et L. 5125-36. 2. a) S’agissant des dispositions de l’article L. 5125-34 du code de la santé publique Son raisonnement est le suivant. b) S’agissant des dispositions de l’article L. 5125-36 du code de la santé publique
"Mourir sur ordonnance: Un père enquête sur l’industrie pharmaceutique"... Terence H. YOUNG, Mourir sur ordonnance : Un père enquête sur l’industrie pharmaceutique, Montréal, Écosociété, 2011, 352 pages. Préface de Jean-Claude St-Onge (auteur de L’Envers de la pilule). Légende de la photo : La première de couverture de la version française montre une épitaphe (fictive) : VANESSA CHARLOTTE YOUNG (l984-2000) PREPULSID – POSOLOGIE 50 MG PAR JOUR Recension par Pierre BIRON* Professeur honoraire de pharmacologie à l’Université de Montréal (auteur de l’Alterdictionnaire médico-pharmaceutique anglais-français, présenté en détail à la fin de cet article). « Une nuit de terreur » est le titre approprié du chapitre premier d’un livre remarquable qui se lit comme un roman sauf que tout est vrai. C’est l’histoire d’un père sur le tueur de sa fille, la multimilliardaire industrie pharmaceutique. « Vanessa s’élance en direction des escaliers avant de retomber brusquement en arrière. Cette mort aurait-elle pu être évitée ? Et les médecins ? Un livre à lire. Références :
Médicaments : des études bidonnées validées par les autorités sanitaires, les pilules toujours en vente libre… En 2011, on apprenait qu’un laboratoire US avait falsifié des centaines d’essais cliniques. Fin 2012, des pilules qui n’auraient jamais dû être approuvées sont toujours avalées par des milliers de patients… Qu’un chercheur publie une étude critique sur les OGM, et c’est tout l’univers scientifico-industriel qui se met en émoi dans une touchante harmonie. Pensez… en quelques jours, les plus grands experts, les plus hautes agences ou académies, françaises ou européennes, ont tiré à vue sur ladite étude. Une vitesse de réaction fulgurante qui n’est pas toujours de mise… En mai 2010, l’agence des médicaments US, la Food And Drug administration (FDA), a fait une descente dans les labos de la société Cetero Research . Les autorités sanitaires travaillent en triple aveugle… 1/ Des médicaments peuvent être autorisés (en Europe comme aux États-Unis) sur la foi d’études falsifiées… par un seul labo. Article publié sur le site « Les mots ont un sens » articles liés : Description de l’ouvrage
Servier aurait testé le Médiator sans avertir sur les risques Les laboratoires Servier ont réalisé à partir de 2005 un essai clinique sur le Mediator, baptisé Regulate, sans prévenir les patients des risques liés au médicament qu’ils testaient, affirme jeudi 4 octobre « Libération » . « Ces nouvelles accusations sont graves et diffamatoires », a réagi le laboratoire dans un communiqué. Cette étude avait été demandée en 2001 par les autorités sanitaires pour évaluer le risque de contracter une valvulopathie ou une hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) en prenant du Mediator. Elle a été décidée après une alerte donnée par les autorités italiennes, du fait de la parenté chimique entre le Mediator et deux coupe-faim commercialisés par Servier (Isoméride et Pondéral), et interdits en 1997. Le principe de l’étude était de comparer les effets du Mediator avec un autre antidiabétique, l’Actos (pioglitazone), avec échographies cardiaques à l’appui et mesure de la dose de norfenfluramine dans le sang. « Aucune surveillance spécifique de sécurité »
Beaucoup de médecins ne vaccinent pas leurs enfants...pourquoi? Beaucoup de médecins et de professionnels de santé ne se font pas vacciner et ne font pas vacciner leurs enfants. Pourquoi ? 1) Ils savant qu’il n’existe pas de preuves que les vaccines soient sûrs et sans danger 2) Ils savent que les vaccins contiennent des substances dangereuses. 3) Ils savent que les vaccins peuvent provoquer de graves problèmes de santé. 4) Ils ont soigné des patients qui ont connu de graves problèmes de santé après les vaccinations Vaccins : lisez Toute l’Histoire : Médecins, Infirmières et Scientifiques pour vous protéger vous et vos enfants Nicola Antonucci, MD Todd M. Les signataires repris ci-dessus sont des pédiatres, des médecins de famille, des neurochirurgiens, des professeurs de pathologie, de chimie, de biologie et d’immunologie. Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi les médecins ne peuvent trouver la cause de nombreuses maladies ? Allergies et eczéma Arthrites Asthme Autisme Reflux acide Cancer Diabète (infantile) Maladies rénales Fausses couches Crises épileptiques
La Russie est-elle l'eldorado des essais pharmaceutiques? La Russie attire de plus en plus les laboratoires pharmaceutiques qui souhaitent tester des médicaments. Le New York Times, qui consacre un article à la question, affirme qu'aujourd'hui 5% des essais cliniques ont lieu en Russie (50% ont lieu aux Etats-Unis), et que ce chiffre ne cesse de croître. «Le nombre de médicaments testés sur des Russes est monté en flèche l'année dernière. Les organismes de contrôle russes ont approuvé 448 tests cliniques dans les six premiers mois de 2012 contre 201 à la même période l'année dernière, soit une augmentation de 96%.» Pour les Russes, ces essais sont une solution comme une autre de se faire soigner et d'avoir accès à une médecine de pointe et à des contrôles réguliers de leur état de santé. Pour les industries pharmaceutiques, la Russie est idéale: les Russes ne rechignent pas à s'inscrire à leurs campagnes de tests. L'Etat russe y trouve aussi son compte. Tout n'est pas rose pour autant. publicité Devenez fan sur , suivez-nous sur
Wikileaks : Les sales méthodes de Pfizer révélées Array. Array. Wikileaks : Les sales méthodes de Pfizer révélées - LMOUS Pfizer, leader mondial de l'industrie pharmaceutique, a fait pression (avec succès) sur le procureur général du Nigéria pour qu'il abandonne une action en justice. En 1996, au Nigéria, une épidémie de méningite fait des milliers de malades. Petits arrangements entre ennemis... Du coup, le gouvernement nigérian porte l'affaire en justice. 29 chefs d'accusation sont retenus, dont "comportement antiéthique, comportement délictueux, complot, dissimulation et la mort de victimes innocentes". ... en tout bien, tout (dés)honneur ! Un nouveau câble révélé par Wikileaks, et publié hier par The Guardian, affirme que Pfizer aurait engagé des enquêteurs pour fouiller dans la vie privée (et peu professionnelle) du procureur général du Nigéria, Michael Aondoakaa. (* : Le Trovan sera homologué en Europe, en 1997, pour les adultes, et rapidement retiré du marché suite à des soupçons de toxicité hépatique, selon Wikipedia)