Personne ne vous croira jamais: comment Bill Murray est devenu une légende vivante C’est l’histoire d’un mec qui rentrait tranquillement un soir chez lui quand, tout à coup, il a senti deux mains se poser sur ses yeux. «Devine qui c’est?!», a demandé une voix masculine. Le type s’est retourné et là, devant lui: Bill Murray. «Personne ne te croira jamais», a souri l’acteur, avant de s’éclipser. C’est l’histoire d’un autre mec qui passait une soirée avec ses amis dans un bar à karaoké de New York quand, tout à coup, il a vu débarquer deux femmes accompagnées d’un homme qui ressemblait beaucoup à Bill Murray. publicité Cette deuxième anecdote est vraie, c’est sûr. Quant à la première, elle est fausse. Elle a ses variantes (un coup, c’est au McDo et Bill Murray pique une frite, par exemple), mais une même structure: quelqu’un vivait un moment on ne peut plus banal jusqu’à ce que Bill Murray débarque, fasse quelque chose de bizarre mais pas méchant et disparaisse après avoir lâché que personne ne croirait jamais cette histoire. Où est Bill? «Bill Murray peut s'incruster ici!»
Après son passage sur Dailymotion, un film déprogrammé dans 12 salles Le film brésilien, "Les paradis artificiels", qui sort mercredi en France, a été déprogrammé par 12 des 15 salles de cinéma où il devait être projeté, selon Damned, son distributeur français, qui dénonce une "mesure de rétorsion" après la diffusion du film lundi soir sur Dailymotion. "Le film devait sortir à partir de mercredi dans 15 salles dans toute la France. Douze ont décidé de le déprogrammer. Seule trois salles, à Paris (Publicis Champs Elysées), Grenoble (Le Club) et Clermont-Ferrand (Les ambiances), l'ont maintenu. Selon M. "Les paradis artificiels", réalisé par Marcos Prado, qui bénéficie en France du label Eye on film (EoF), a été diffusé gratuitement lundi soir, soit deux jours avant sa sortie officielle, sur Dailymotion. Selon EoF et le distributeur, la diffusion du film sur Dailymotion a été un "succès" avec "6.060 vues", susceptible de "booster" les entrées en salles, le bouche à oreille se chargeant de faire la promotion du film une fois qu'il a été vu sur internet.
« Después de Lucia », Mexican Cake vs. American Pie Depuis la disparition de Lucia dans un accident de voiture, son mari Roberto et sa fille Alejandra ont décidé de prendre un nouveau départ. À Mexico, où ils s’installent, Alejandra intègre un lycée en cours d’année. Elle devient bientôt le bouc émissaire de ses camarades. Les brimades et les violences vont crescendo, cependant qu’Alejandra, pour ne pas soucier son père, s’astreint à subir en silence… Mercredi 12 septembre Cher journal, Je sors de la projection de Después de Lucia, le film dont, à Cannes, tout le monde m’avait dit le plus grand mal. D’où vient que celui-ci me déconcerte tant (comme peu à vrai dire depuis le Kinatay de Brillante Mendoza) ? Et plus généralement, que penser du second long-métrage de Michel Franco, lauréat cette année à Cannes du prix Un Certain Regard ? Il faudra, avant d’y voir plus clair, laisser le souvenir de la séance se décanter. Jeudi 13 septembre Parlons peu, parlons bien. Lundi 17 septembre Comment traiter du film dans les colonnes de Cinématraque ?
Tous les films Troma en streaming News Ciné le 03/09/2012, 15:20 Toxic Avengers, Cannibal The Musical, PoultryGeist, Monster in the Closet, Tromeo & Juliet ... voilà des titres qui ne parleront pas forcément à la majorité. Mais pour quelques cinéphiles déviants - amateurs de grosses zéderies trash, gore, un peu cul et complétement nanardesques - voilà des titres qui évoquent forcément un homme et une boîte : Lloyd Kaufman et la Troma . Et ces oeuvres justement, vous pouvez les découvrir aujourd'hui sur Youtube, puisque la Troma vient de mettre en ligne plus de 150 films en streaming légal ! Par Michèle Bori
Les Black Panthers, par Agnès Varda Alors que sort, la semaine prochaine, The Black Power Mixtapes 1967-1975 de Göran Hugo Olsson,formidable montage d'archives de la télévision suédoise sur les Black Panthers et le Black Power, voyez ce beau film réalisé à l'époque, en 1968, par la jeune Agnès Varda. Journaliste et critique de cinéma au Monde, après être passée par Les Cahiers du cinéma, je prolonge mon travail dans ce blog pour explorer les zones de convergence entre Internet et le cinéma. Entre autres. Cette entrée a été publiée dans documentaire, avec comme mot(s)-clef(s) Agnès Varda, Black Panthers, The Black Power Mixtapes 1967-1975.
« Intouchables » ou la France telle qu'elle se rêve (Capture d'écran YouTube - gaumont - cc) Du même auteur Karl Marx définissait la religion comme étant notamment « le coeur d'un monde sans coeur ». Je me demande si, pour le paraphraser, certains films français ne sont pas « le coeur d'un pays sans coeur ». Retrouvez Philippe Bilger sur son blog.
La première photo montrant une personne en 1838 par Daguerre Cette photographie a été prise par Louis Daguerre en 1838 Boulevard du Temple à Paris et c’est la première photo à montrer un être humain. A l’époque à cause de la très faible sensibilité des Daguerréotype et la faible ouverture des optiques il fallait plusieurs dizaines de minutes d’exposition, la circulation et les passants sont donc flous et invisible comme sur toutes les images de l’époque alors que ce personnage en bas à gauche qui se fait cirer ses chaussures est resté immobile assez longtemps pour apparaitre sur l’image. Flash Gordon ( Guy l'éclair ) Le Livre du film ( 1980 ) Révélé pour la première au public le 8 janvier 1934 sous le crayon d'Alex Raymond, Flash Gordon ( traduit en Guy L'Eclair en français) était pensé comme un concurrent de Buck Rogers. Dès 1936, Flash Gordon est adapté au cinéma (serial en trois épisodes 1936-1940) mais le film le plus connu est d'origine italienne avec Dino Laurentiis à la production,Lorenzo Semple Jr et Michael Allin au scénario et une bande originale signée Queen. On ne peut pas dire qu'il s'agisse d'un chef d'oeuvre, sauf à penser que le kitch puisse être artistique, même s'il reçut en son temps le Saturn Award du meilleur film de science fiction. Parmi les acteurs, hormis Sam J. En 1980, fut aussi publiée la bande dessinée par Al Williamson adaptée du film aux éditions Télé-Librairie des deux coqs d'or. ...de l'explosion du royaume de Vultan au moment où Flash Gordon chevauche un "scooter-dynamo" : et des hommes volants qui sont dans le sillage du vaisseau spatial (ils doivent avoir chaud aux ailes) :
Pour l'amour du nanar - «Le Lac des morts vivants» de Jean Rollin (Eurociné, 1981) - Ma première fois, c’était devant Dragonball Evolution. Une histoire de dragon qui veut détruire la planète juste parce qu’il est méchant, gêné dans sa tâche par un super-héros à crête dont la technique de combat ressemble à un tutoriel pour danseur de tecktonik débutant (la preuve en musique par ici). Ce jour-là, j’ai compris que l’on peut aimer regarder un film parce qu’il est raté. C’est mon colocataire, un vrai fan du genre, qui m’a initié. Il me racontait son premier visionnage de Dragonball Evolution, le jour-même de sa sortie, dans une salle pleine de fans de nanars venus apprécier le fail annoncé. publicité Côté obscur du cinéma Chaque jour, entre 6.000 et 12.000 visiteurs différents se connectent par exemple à Nanarland, le site et forum francophone de référence sur ce côté obscur du cinéma. Oui, l’histoire du film de ninja hong-kongais regorge de perles. Un bon film de merde, entre potes et avec des bières
Décès mystérieux à Manhattan Il faut nous rendre à l’évidence, Woody Allen est mort. Comme de nombreux inconditionnels de l’oeuvre allenienne, la sortie du nouveau Woody fut longtemps pour moi un jour de fête, où l’on se ruait dans les salles pour obtenir son fix annuel, où l’on en sortait invariablement ravi, et où l’on remerciait le ciel que ce bon vieux Woody soit toujours en vie. Au fond de moi-même, je savais bien que les glorieuses années d’Hannah et ses soeurs étaient révolues, mais peu m’importait: son ombre aurait suffi à me combler. Mais après avoir maintenu le cap durant les années 90, Woody Allen a amorcé au cours des années 2000 une lente chute vers l’abîme, du trivial (Small Time Crooks) au ringard (Le Sortilège du scorpion de Jade) en passant par le banal (Hollywood Ending) l’insignifiant (Anything Else) le raté (Melinda et Melinda) l’inutile (Scoop) et le médiocre (Le Rêve de Cassandre). Like this: J'aime chargement…
“See it again for the first time” – Star Wars, la saga d’une œuvre inachevable | iGénération(s) “George Lucas est l’Abel Gance du XXIème siècle”. Cette phrase que j’ai entendu d’un membre de la rédaction d’Allociné.com résume parfaitement la situation dans laquelle se trouve le créateur de la saga Star Wars, depuis longtemps élevée au rang d’œuvre essentielle du cinéma. Depuis 1977 et la sortie fracassante du premier épisode, les six volets n’ont cessé de faire partie des films “cultes” à voir (et à avoir) absolument. Plusieurs évènements font de 2011 une “année Star Wars” : la sortie du nouveau Star Tours, attraction phare des parcs Disney, et l’édition sur Blu-ray disc des six longs métrages, à paraître au mois de septembre. Les diverses reconstructions du mythe ont commencées bien avant les éditions sur support vidéo. L'édition Betamax du "Retour du Jedi" Les années 1980 ouvrent la porte au marché de la vidéo et du cinéma chez soi. "The Definitive Collection" La bande-annonce parle d’elle-même. Affiche de l'Édition spéciale de "La Guerre des étoiles" La VHS de "L'Épisode I"
Retour vers le Futur de Robert Zemeckis, Le teen-movie familial - Dossier Retour Vers Le Futur, c'est le film que tout le monde a vu et revu, et dont tout le monde sait tout, quel intérêt d'en rechroniquer l'histoire, me direz-vous ? L'histoire, vous la connaissez déjà tous : Marty McFly (Michael J. Fox), 17 ans, habite à Hill Valley, en Californie, il est too cool for school, il boit du Pepsi light, il va à l'école en skate sur fond de Huey Lewis, a une jolie petite amie, en plus elle s'appelle Jennifer, et il a une vraie passion pour la guitare électrique. Bref, le combo gagnant en 1985, si ce n'était un léger manque de confiance en lui et la peur de devenir un raté, ce que lui répète régulièrement le con qui lui tient lieu de proviseur (mais quel lycéen n'a pas eu de proviseur horrible ?). You're a slacker, McFly! Bref, un vrai plan white trash qui ferait craindre une génétique foireuse au plus optimiste des gamins. Back to the future extrait de Retour vers le futur Skateboard en 1955 extrait de Retour vers le futur Johnny B.
Dix minutes avec Oliver Stone, cours d’économie - Premières Pris Comme chaque année, à la même occasion, je geins sur le rétrécissement du temps qu'accordent aux journalistes les gens de cinéma en général, les Américains en particulier, les gens de studio plus spécialement. Je me contenterai de vous renvoyer au titre ci-dessus. En six cents secondes (720 en fait, j'ai triché), Oliver Stone a parlé de Wall Street II, l'argent ne dort jamais, gros film inégal projeté le matin même, en un temps où l'euro valait encore plus d'un dollar et vingt cinq cents. Quand l'interview a eu lieu, ce temps était révolu. Vous faites dire à Gordon Gekko que la crise est comme un cancer. C'est une maladie systémique qui s'étend. Quand vous avez tourné cette représentation de crise de l'automne 2008, vous croyiez qu'elle était surmontée? Personne ne peut le dire. Qu'est ce que signifie le fait qu'une compagnie comme Fox produise ce film? Écoutez, un film est un film. Aujourd'hui ce sont des États entiers qui font faillite. Goldman Sachs spéculait à la baisse.
Peter Watkins, une bouffée d'oxygène dans la pollution audiovisu Couverture tauromachique de Formes Vives Éditorial de Lapin Blanc, consultant en retards divers et guide dans Alice au pays des merveilles « A la poursuite d’O. R. », portrait d’un marchand sommeil, par Jean-Baptiste Bernard Dessin d’Hector de la Vallée « Tendance et savoir-vivre, les conseils personnalisés de la rédaction » « Occupations & réquisitions : D’Ivry à Saint-Denis, les fous aux commandes », reportage d’Émilien Bernard Entretien croisé avec A et Z, assistantes sociales en Seine-Saint-Denis : « Gérer les flux et reflux d’usagers ? Poster de Camille Lavaud [½] « En attendant que ça saute... », propos de Thierry Pelletier recueillis par Émilien Bernard Dessin de Roméo Julien « Je ne sais pas », nouvelle inédite de Sergio Bianchi à propos des Années de plomb, traduite par Serge Quadruppani, illustrée par Gala Vanson « Champagne 1911 : les raisins de la colère », chronique d’Anne Steiner « On est des ibu, et basta ! « Paysage américain », dessin de Benoît Guillaume Dessin d’Edmond Baudoin