FAO : les insectes, bestioles répugnantes ou plat délicat? 19 février 2008 – Avec plus de 1 400 espèces consommées par l'homme dans le monde entier, les insectes représentent un créneau prometteur tant sur le plan commercial que nutritionnel, affirme l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) aujourd'hui. « Si l'idée de manger des insectes peut sembler étrange ou peu ragoûtante, c'est une coutume en réalité très répandue de par le monde. Au moins 527 insectes différents sont consommés dans 36 pays d'Afrique; et 29 pays d'Asie et 23 des Amériques en consomment également », indique un communiqué publié aujourd'hui à Chiang Mai, en Thaïlande à l'occasion d'un atelier organisé cette semaine par sur le potentiel de développement du secteur dans la région Asie-Pacifique. Sur les centaines d'espèces consommées par l'homme, les principaux insectes appartiennent à quatre grands groupes: punaises; fourmis, abeilles et guêpes; sauterelles et criquets; teignes et papillons. Les insectes possèdent une valeur nutritive élevée.
Alimentation : insectes, les petites bêtes qui montent qui montent 18.01.2014Par Léa BaronDemain, tous entomophages ? Le chemin est encore long pour que les consommateurs d’insectes deviennent légion dans le monde entier. Mais un tournant s’amorce en Europe. Ainsi, en Belgique, l’Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire (AFSCA) a-t-elle décidé, en décembre dernier, d’autoriser la mise sur le marché de dix insectes (grillon, criquet, ver, chenille…). Désormais, les entreprises qui souhaitent élever, transformer ou distribuer des insectes pour la consommation humaine ou la fabrication de denrées alimentaires à base d’insectes doivent être enregistrées à l’AFSCA ou obtenir une autorisation de l’Agence belge à condition que les animaux figurent dans la liste. Cette autorisation belge répond au développement d’un marché en Belgique : « Ces dernières années, et c’est vraiment mondial, on a constaté le développement de ce marché de niche, souligne Jean-Paul Denuit, porte-parole de l’AFSCA.
Un Waremmien va produire des insectes à manger Le deuxième essai aura été le bon. À l’ULG Gembloux Agro-Bio Tech, les professeurs Frédéric Francis et Éric Haubruge viennent de recevoir le feu vert de la Région wallonne pour le lancement de leur spin-off. Objectif : produire des insectes à destination de l’alimentation animale dans un premier temps puis humaine par la suite. Cet accord de la Région permet d’engager un docteur en sciences durant deux ans. Dans les deux ans, les professeurs envisagent la commercialisation des produits estampillés «Entofood». Frédéric Francis épingle trois éléments qui ont permis d’envisager une production à grande échelle. Pour donner une idée de prix, un kilo de vers de farine se vend entre 25 et 35€. Gembloux, Liège ou… Waremme ? «Entofood» va donc d’abord se développer en se basant sur ce créneau. La production d’insectes pourra déboucher sur la création d’emplois. Elle aura aussi un impact sur l’environnement puisque les déchets vont servir de nourriture aux insectes.
GLOBAL ET LOCAL 06/01/13 Des vers de farine dans l'assiette de demain? Leur élevage permettrait de produire des protéines à un moindre coût environnemental. La demande en protéines animales devrait augmenter de plus de 70% d’ici à 2050. Pour la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), le régime occidental à base de viande de bovin, de porc ou de volaille, ne permettra pas de répondre à cette nouvelle demande. Près des deux tiers des surfaces agricoles sont déjà consacrés à la production animale et il n’est pas envisageable de les étendre à l’infini à moins d’affamer les pays pauvres. Pour Dennis Oonincx et Imke de Boer, les vers de farine pourraient constituer une source de protéines animales particulièrement intéressante. Les chercheurs se sont intéressés à deux espèces de coléoptères en particulier : le ténébrion meunier et le ver de farine géant ou ver morio. Un bon bilan carbone Les insectes ne sont pas consommés à l’état adulte -leur carapace est trop coriace- mais à l’état larvaire. L’élevage est facile.
Grow Your Own Locust Kit Could Someday Help Feed African Refugees : The Salt hide captionLocust Farm, a prototype for an emergency food kit, would allow refugees to grow their own locust—a nutrient-rich source of protein. Courtesy of Lea Bailly and Nicolas Pena Locust Farm, a prototype for an emergency food kit, would allow refugees to grow their own locust—a nutrient-rich source of protein. When it comes to environmentally-friendly meat, insects can't be beat. That's why two industrial engineering students want to use insects as emergency food for families living in Africa's largest refugee camp in Kenya where water, livestock and resources for farming aren't available. Nicolas Pena Parra and Lea Bailly from L'Ecole de design Nantes Atlantique in France recently designed an aid kit (see this animated video on how it works) that consists of two cardboard compartments folded together, with one side for eggs and pupae and the other side for adult locust. Arnold van Huis, an entomologist at Wageningen University in Belgium, thinks the idea just might work.
PARLEMENT SUISSE 10/03/14 Le burger aux insectes met les parlementaires d'accord "Pas de différence avec un burger classique!", a déclaré aux médias le conseiller aux Etats Robert Cramer (Verts/GE) en dégustant son burger. Si ce n'est que la vente d'insectes comme denrée alimentaire reste interdite en Suisse. "Pourquoi interdire leur commercialisation, alors qu'ils sont consommés couramment par plus de deux milliards d'êtres humains?" Soutien de tous bords "Tant que les insectes sont bien cuits, ces produits peuvent avoir un avenir en Suisse! Même enthousiasme chez sa collègue de parti Maya Graf (Verts/BL). Les insectes transcendent apparemment les opinions politiques, puisque Christophe Darbellay, président du PDC, s'est également montré convaincu par le burger devant les médias. "Blocage administratif" Restent encore les questions de santé publique. Un argument déjà utilisé par le Conseil fédéral lors de l'interpellation parlementaire d'Isabelle Chevalley. Une argumentation que la conseillère nationale balaie d'un revers de main. Nombreux atouts
U. Chicago Students Hope To Make Bug Eating Mainstream On the top floor of a Hyde Park apartment building, four University of Chicago students sat together on a couch, unfazed by the snacks that lay before them: a packet of Mexican spice seasoned mealworms, a block of candy embedded with farm ants and sugar cookies filled with cricket parts. Not only were they they not bothered by the prospect of eating the bugs set before them, but they looked at them with excitement, envisioning a future when insects like these might become a staple of American food consumption. For them, biting into cricket parts is not a novelty or some kind of gimmick but something they hope will, in coming decades, become universally accepted. Together, the four students compose a start-up called "Entom Foods," ("entom" as it's used in entomology, the study of insects), and for them, insect meat represents an economical, ecological food source. "I think it's funny because we didn't necessarily believe in it when it started.
WIKIPEDIA – Tenebrio molitor. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il est capable de vivre dans des denrées stockées très sèches, notamment dans la farine, d'où son nom de meunier. C'est un insecte cosmopolite, probablement d'origine européenne, mais disséminé aux quatre coins du monde depuis longtemps, à cause des échanges commerciaux de denrées alimentaires dont il est friand. Description[modifier | modifier le code] Biologie[modifier | modifier le code] Reproduction et développement[modifier | modifier le code] Ver de farine venant de muer (blanc), près de son ancienne cuticule froissée ou exuvie et une autre larve de couleur sombre, avant la mue. Le ténébrion se reproduit relativement vite : le cycle de développement complet s'effectue en deux à trois mois, si les conditions sont favorables (25 à 27 °C), mais peut prendre une année dans la nature. Le nombre de stades larvaires, séparés par des mues, est variable : un minimum de 8, un maximum pouvant dépasser 20. Forme juvénile rousse. Observation scientifique
The Core: College Magazine of the University of Chicago Eye on the Quads By Carrie Golus, AB’91, AM’93 | Illustration by Matthew Elliott It was a sweet ending to a serious presentation. Matthew Krisiloff, ’14, leader of the team Entom Foods, served the judges homemade grasshopper cookies—named for the crushed, toasted grasshoppers inside. “The cookies were great,” says Michelle Kristula-Green, AB’77, AM’83, one of the six judges at the first annual Innovation Competition, run by Career Advising and Planning Services. “It made the idea of eating insects palatable and easy to try.” The competition was sponsored by three of the Chicago Careers In … (CCI) programs. Chelsey Rice-Davis, ’13, of the Entom Foods team, is quick to point out that cookies are “not our ideal product.” The judges were convinced. “Meat consumption is extremely environmentally costly,” Entom wrote in its proposal. Eighty percent of the world’s population has already figured this out, according to Rice-Davis. Entom has not yet chosen which insect to attempt to commercialize.
Pourquoi manger des insectes ? Considérée comme une exception dans la culture Européenne, la consommation d’insectes se révèle être la règle dans de nombreuses régions du monde. En effet, la viande étant trop peu disponible dans certaines parties du globe, la consommation d’insectes s’est imposée naturellement comme une alternative efficace. Mais pourquoi nous Européens devrions-nous nous manger des insectes et donc modifier nos habitudes alimentaires alors que nous disposons de source de viandes abondantes ? La question mérite d’être posée. Vous trouverez par la suite de nombreux d’éléments sur le thème de l’entomophagie qui permettront à chacun de se forger sa propre opinion sur ce sujet. 1. 1. Les protéines sont à la base du fonctionnement du corps. 2. Si manger des insectes se pose aujourd’hui en tant que question, il se pourrait que cette question devienne une évidence et une nécessité dans les décennies à venir. 3. 4. Le Dr. 5. 6. 7. 8. 9.