Bérénice Levet : « l'Ecole républicaine a implosé, elle n'est plus » FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - A la rentrée, le gouvernement encadrera les écoles hors contrat et financera les «décrocheurs». Dans un entretien fleuve, Bérénice Levet décrit la mort d'une Ecole républicaine dont le requiem n'a pas encore été prononcé. Bérénice Levet est docteur en philosophie et professeur de philosophie à l'Ecole Polytechnique et au Centre Sèvres. Son dernier livre La théorie du genre, ou le monde rêvé des anges a été publié chez Grasset en novembre 2014. FIGAROVOX. - A partir de la rentrée 2017, les écoles hors contrat seront soumises à un régime d'autorisation et de contrôle a priori en lieu et place du régime de déclaration. Bérénice Levet. - C'est une grande supercherie. L'enjeu de ce projet est ailleurs. Elle s'alarme d' «une augmentation importante du nombre d'élèves scolarisés dans des établissements privés hors contrat du premier degré» mais elle ne s'interroge pas un instant sur les raisons de cette fuite loin des collèges publics ou privés sous contrat.
Les tourments intérieurs du professeur durant le cours La plupart du temps, on fait son cours, comme ça, proprement, consciencieusement, sagement, sérieusement. Sans affect particulier. Sans sentiment autre que le souci de transmettre et de le bien faire. Les sujets nous intriguent, nous touchent ou nous lassent mais ce sont des sujets. Parfois, on découvre cependant que certains pans du programme, d'un jour à l'autre, nous perturbent intimement alors que l'on ne s'y attendait pas, que le sujet nous touche douloureusement. C'est toujours intrigant de voir comment circule notre vie intérieure pendant les cours. La tapisserie de Bayeux : "Isti mirant stella". Mais enfin, la tapisserie continue...Il y a le nain Turold, l'épisode de la baffe, les mecs qui pataugent dans la Manche, les brochettes, les cottes de maille et les flèches. Et puis, Paris est une fête et merde à la comète ! Signaler ce contenu comme inapproprié
Nombre de professeur Brèves · 11 avr. 2008 à 23:44 C'est l'argument massue répété sans cesse par le gouvernement : les effectifs d'élèves diminuent dans le secondaire, il faut donc diminuer le nombre d'enseignants. Selon Xavier Darcos, les 11 200 suppressions de postes sont uniquement liées à la démographie. Et le ministre d'affirmer que le taux d'encadrement reste inchangé : "Avec un professeur pour onze élèves, il nous faut repenser l'organisation de nos services" a-t-il déclaré. En clair, non seulement les suppressions de postes ne seraient que des opérations blanches, sans conséquence puisqu'il y a moins d'élèves mais qu'en plus, malgré ces suppressions de postes, il y aurait encore trop de profs, puisqu'il y aurait un professeur pour 11 élèves dans le secondaire. Enquête sur les mystérieuses classes à 11 élèves... Comment le ministre jongle avec des chiffres bruts... Pour aboutir à l'argument massue "un professeur pour onze élèves", Xavier Darcos fait une opération assez simple.
« Teach for France », un danger pour l’école publique L’Américaine Maria Noland a une véritable passion pour la France qu’elle nourrit de son savoir d’anthropologue complété d’un master de français qu’elle prépare à l’université de New York. Elle s’intéresse depuis longtemps aux politiques éducatives dans son pays et partout dans le monde. Face au développement du réseau Teach for All (« l’enseignement pour tous ») dans l’Hexagone, elle a créé une page Facebook intitulée Stop TFF, TFF pour « Teach for France ». Vous êtes en quelque sorte une lanceuse d’alerte sur les dangers du réseau Teach for France sur le métier d’enseignant. Comment en êtes-vous arrivée là ? Maria Noland Je m’intéresse depuis longtemps à Teach for America. Comment s’y prend-elle ? Maria Noland Teach for France use d’un discours très idéaliste pour convaincre les jeunes diplômés des grandes écoles. Leur passage dans l’enseignement est temporaire et cette expérience constitue un tremplin pour leur carrière… Maria Noland Cette expérience enrichira effectivement leur CV.
Des techniques pour apprendre à apprendre: Des méthodes pour développer ses capacités d'apprentissage S'investir dans un processus d’acquisition de savoirs n'est pas toujours aisé. Parfois, selon son histoire personnelle, il peut persister des blocages à l'apprentissage (échecs scolaires par exemple). Optimiser ses études nécessite une forte motivation à apprendre, de développer des capacités d’appropriation de connaissances, de méthode et d’organisation. De toute manière, s'engager dans un cursus d’enseignement nécessite de se « remettre dans le bain ». D’autant plus, que très souvent, on n’a jamais vraiment appris à apprendre. Les compétences à développer Tout d’abord, qu’est-ce qu’apprendre ? L’acquisition de connaissances est fortement favorisée si l’apprenant assimile des méthodes et des pratiques, comme par exemple, être capable de : Quelques pistes méthodologiques Gérer son temps avec efficacité Etablir un planning rapportant les cours, les tâches à effectuer et leur délai de réalisation, ainsi que toutes les autres activités (familiales, loisirs, etc.). S’auto-évaluer en continu
Bébé bilingue Des scientifiques ont découvert que les bébés qui évoluent dans un milieu bilingue sont capables, dès l’âge de 7 mois, d’apprendre rapidement la grammaire des deux langues maternelles qu’ils entendent. Si l'on savait que les bébés possédaient certains capacités intellectuelles particulièrement tôt dans leur développement, c'est une nouvelle découverte que viennent de révéler des scientifiques du Laboratoire de Psychologie de la Perception (Université Paris Descartes/CNRS/ENS) et de l’Université de British Columbia. Les bébés qui évoluent dans un milieu bilingue sont capables, dès l’âge de 7 mois, d’apprendre rapidement la grammaire de leurs deux langues maternelles. Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter Les bébés de 7 mois qui ont été observés pour l’étude ont participé à des expériences de grammaire artificielle. Les enfants bilingues exploitent davantage d'indices
Le lycée, trop cher et peu performant, selon la Cour des comptes Budget fiscalité Budget : impôts en baisse pour les entreprises, pas pour les ménages Les charges des entreprises refluent de 9 milliards dans le projet de loi de Finances 2016. L’impôt sur le revenu baisse aussi, mais d’autres taxes augmentent. Budget 2016 : ce qu'il faut retenir Tour d’horizon des principaux points du projet de loi de Finances 2016 dévoilé ce mercredi matin. Immobilier - BTP Immobilier : les particuliers bichonnés Epargnées par les coupes budgétaires, les aides à l’immobilier et au logement ont été maintenues voire accrues, hormis les APL, pour lesquelles il s’agit...
Métacognition et réussite des élèves Ce nouveau site, offrant un meilleur confort de lecture, a pu voir le jour grâce aux généreux dons de nos lecteurs durant notre campagne de financement participatif. Ce n’est qu’une première étape dans notre projet, sont notamment prévues des évolutions importantes dans notre librairie, mais cela prendra plus de temps. Quant au site que vous avez sous les yeux, il est encore un peu en travaux, mais nous avions hâte de le partager avec vous ! Nous comptons sur votre indulgence, chers visiteurs, tout ne sera pas parfait au premier jour. N’hésitez pas à nous signaler les bugs que vous constatez et les évolutions que vous suggérez à partir du formulaire dédié dans la partie une suggestion (aussi accessible en haut à droite du site).
Mixité sociale à l'école Le Parlement doit examiner le mois prochain le projet de loi d'orientation et de programmation sur l'Ecole, dont l'objectif principal est "une école à la fois juste pour tous et exigeante pour chacun", selon l'exposé des motifs. La justice est un principe politique fondateur de notre nation et donc de notre Ecole, mais il est aussi, au regard des enquêtes internationales sur l'éducation, une condition nécessaire à sa performance. Ces enquêtes prouvent que justice scolaire ne rime pas seulement avec moyens budgétaires. Certes, l'encadrement des élèves est un paramètre important, et les milliers de nouveaux postes dirigés par Vincent Peillon vers le primaire, qui était jusqu'à maintenant insuffisamment doté, vont dans le bon sens. Mais les études nationales et internationales montrent qu'accroitre le nombre de professeurs n'est pas suffisant pour améliorer les performances des élèves. Des établissements ghettoïsés La France est malheureusement loin du compte. Pas de naïveté
«Réfléchir, c'est résister à soi-même» Rencontre avec Olivier Houdé Pour le psychologue Olivier Houdé, on apprend en résistant à ses propres automatismes. Bonne nouvelle, ça se travaille ! La Sorbonne, un mercredi automnal. Olivier Houdé nous reçoit dans son bureau au sein du laboratoire de psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant du CNRS. Passionné par la peinture, les mathématiques et, avant tout, l’être humain, l’instituteur de formation voulait transmettre aux enfants son amour des images. Votre dernier livre s’intitule Apprendre à résister. Ce livre résume vingt années de recherches menées par mon laboratoire. « Résister » est le mot le plus simple, le plus évocateur, pour refléter cette capacité mentale fondamentale : notre cerveau doit savoir inhiber nos impulsions, nos automatismes. L’heuristique est une logique rapide et intuitive. C’est ce que vous avez découvert grâce à l’imagerie cérébrale ? J’avais déjà cette idée de système d’inhibition dans les années 1990. Ces trois systèmes existent-ils dès la naissance ? Olivier Houdé
Décrochage scolaire : à quoi se raccrocher ? George Pau-Langevin, ministre déléguée chargée de la réussite éducative participe le 1er février 2013 aux États généraux de la République, à Grenoble. Avant cet événement, elle s'exprime sur la question du décrochage scolaire sur libération.fr, le 29 janvier 2013. "Le décrochage scolaire est aujourd’hui en France un fléau grave qu’il faut combattre en urgence. Ce sont en effet près de 140 000 élèves qui sortent tous les ans sans diplôme de notre système éducatif.Cette situation est un gâchis économique pour notre pays et une menace pour notre cohésion sociale et la solidité de notre pacte républicain. Le décrochage scolaire est bien évidemment une source majeure de difficultés d’insertion professionnelle : le taux de chômage des non-diplômés approche les 50 %.La situation de la jeunesse et la question de son avenir est au cœur du mandat du président de la république et du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Source : liberation.fr