2009.de_moura_braga_e&part=224263 Nous avons vu que Piaget met un accent sur le processus d’adaptation, de déséquilibration et rééquilibration et que Vygotski défend que le social, le langage et la symbolisation sont les processus centraux du développement cognitif. D’après les influences des théories piagétienne et de Vygotski, Gérard Vergnaud développe la théorie des champs conceptuels dans laquelle il défend que les schèmes sont au centre du développement cognitif. La théorie des Champs Conceptuels est une ‘« …théorie cognitive, qui vise à fournir un cadre cohérent et quelques principes de base pour l’étude du développement et de l’apprentissage des compétences complexes, notamment de celles qui relèvent des sciences et des techniques » (Vergnaud, 1996, p. 197). ’ Vergnaud a défini le développement cognitif comme un développement d’un grand répertoire de schèmes, en affectant différentes aspects de l’activité humaine, cela en raison des expériences. Un schème est formé de quatre composantes : c) Arguments – les objets.
Scop Le Pavé - Franck Lepage getpart.php?id=lyon2.2008 Vergnaud reprend le concept de schème, créé par Kant, et développé ensuite par Piaget. Les schèmes, éléments cognitifs qui permettent à l’action du sujet d’être opératoire, sont au centre du processus d’adaptation des structures cognitives : assimilation et accommodation. Vergnaud (2001) donne trois définitions du concept de schème, afin de mieux en cerner le caractère fonctionnel, adaptatif et fondamentalement cognitif : 1. 2. Ainsi, Vergnaud distingue deux grandes classes de situations (Vergnaud, 1990, p. 136) 1) des classes de situations pour lesquelles le sujet dispose dans son répertoire, à un moment donné de son développement et sous certaines circonstances, des compétences nécessaires au traitement relativement immédiat de la situation. C’est par des analogies et des parentés entre la classe de situations dans laquelle le schème était déjà opératoire et les situations nouvelles que le schème va pouvoir être étendu à une classe plus large. 3.
php?id=lyon2.2009 Les langages et autres formes symboliques mis en œuvre dans les situations où s'enseignent les sciences au Cours Préparatoire, ne peuvent s'étudier indépendamment des situations et des schèmes engagés dans l'action. Dans notre travail de recherche, nous considérons les concepts de schèmes et d'invariants opératoire comme des analyseurs des situations étudiées. Il n'y a pas de situation sans schème et pas de schème sans situation, assure Gérard Vergnaud. Les schèmes ne peuvent être opératoires que s'ils reposent sur des invariants qui renvoient directement aux objets du réel et à leurs propriétés, ainsi qu'aux situations dont ils constituent une analyse. Les invariants opératoires constitutifs des schèmes permettent au sujet de capturer, sélectionner et intégrer les informations présentes dans une situation et de les traiter grâce à des catégories de pensée qu'il a élaborées.