Histoire de la psychologie cognitive
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La psychologie fut jusqu'à la fin du XIXe siècle une branche de la philosophie consacrée l'étude de l'âme (en grec: psukhé). Elle est actuellement une science ayant pour objet l'étude des conduites des organismes. La psychologie moderne s'est peu à peu détachée de différents courants de la pensée philosophique. Elle recourt actuellement à la méthode expérimentale, à la statistique et aux modèles mathématiques de la théorie de la cognition/information. En effet, chaque époque de l'histoire de l'humanité produit une structure explicative de la nature de l'esprit de l'homme. La psychologie et la psychiatrie ont pris la relève dans ce type d'études. Les grands courants de la psychologie moderne[modifier | modifier le code] L'un des courants de la psychologie moderne prend naissance dans l'œuvre de R. Les progrès de la psychologie ont été liés de plusieurs façons à ceux de la physiologie du système nerveux.
Naissance de la psychologie cognitive. Penser c'est calculer !
La psychologie cognitive est née en même temps que l’ordinateur et l’intelligence artificielle. Elle conçoit l’esprit humain comme un dispositif de « traitement de l’information ». Selon la conception behavioriste, dominante durant la première moitié du XXe siècle, la pensée pouvait être décrite par un ensemble de lois faisant dépendre nos comportements de leur contexte. La psychologie scientifique devait donc s’appuyer seulement sur ce qui pouvait faire l’objet d’une observation directe et objective. Par conséquent, nos désirs, croyances, états mentaux se trouvaient exclus des investigations des psychologues. Mais l’approche behavioriste a échoué dans le projet d’expliquer nos capacités de résolution de problème ou de compréhension. Les précurseurs Si les écoles gestal [ lire la suite... ] Article de 1454 mots. Rui Da Silva Neves Professeur de psychologie cognitive à l’université Toulouse-II, il a publié Psychologie cognitive, Armand Colin, 2003.
Psychologie Cognitive - Concepts Majeurs - Psychoweb
Lorsque KANT, en 1781, affirme que la psychologie ne peut pas être une science, il ne veut ni plus ni moins que stimuler les chercheurs de l’époque afin qu’ils trouvent les solutions aux trois grands problèmes qui rendent cette psychologie fragile au niveau de la rigueur. - Le problème de l’introspection, car en effet n’existe aucun moyen de vérifier la véracité des dires des patients. - Les activités mentales n’ont pas de durée précise, et ne peuvent ainsi être mesurées. - toute science nécessite des fondements mathématiques C'est sur ces bases que le mouvement nommé "Béhaviorisme" naît et fait fi à l’introspection en se bornant à étudier les stimulus puis les réactions qui en découlent sans se préoccuper du phénomène intermédiaire, ne réfléchissant alors qu’à ce qui est visible. Les concepts de bases de la psychologie cognitive
Cours : Introduction historique à la Psychologie Cognitive
Dès les premiers pas de la psychologie en tant que discipline, s'affichent les tenants d'une psychologie souple et subjective, nettement enracinée dans les conceptions issues de la philosophie, pour laquelle ce qui fait l'homme et son esprit, ne peut être dissocié de l'âme. Prenant à contre-pied cette vision de la psyché, une mouvance comportementale associera l'esprit de l'homme, non plus à une éventuelle âme, mais à des activités mentales, objectivement décelables. Le béhaviorisme Cette conception se fonde sur l'idée selon laquelle ce qui n'est pas observable dans l'esprit ne peut être assujetti à l'expérimentation. Bien que nécessaire et bienvenue pour séparer la psychologie "scientifique" de la philosophie, cette approche connaitra des limites, malgré les nombreux apports de ceux que l'on nommera plus tard, les précurseurs de la psychologie cognitive (Pavlov, Skinner...). Le traitement de l'information Symbolique et Connexionnisme : la Psychologie Cognitive
Le nouvel âge des sciences cognitives. La rançon du succès
Longtemps centrées sur la mémoire, l’intelligence et le raisonnement, les sciences cognitives se sont depuis ouvertes à d’autres domaines : les émotions, l’action, l’inconscient, la créativité… La vague cognitive a déferlé sur la psychologie en deux temps. Dans un premier temps (années 1960-1970), les jeunes sciences cognitives sont centrées géographiquement aux États-Unis (précisément au MIT de Cambridge), et théoriquement sur un modèle de référence : le cerveau-ordinateur. L’intelligence artificielle (IA) est alors la science-pilote ; la pensée (rebaptisée « cognition ») est considérée comme du calcul ; l’intelligence (rebaptisée « résolution de problème ») est assimilée à un programme informatique. À partir des années 1980, le modèle « computationnel » (de computer = ordinateur) de l’esprit commence à s’essouffler.
Entrer dans la boîte noire
Après l'ère du béhaviorisme triomphant, la psychologie est devenue cognitive. Elle s'est alors mise à décrire un monde caché, peuplé d'activités mentales, de représentations, de stratégies... Lorsqu'elle est devenue cognitive, la psychologie s'est donnée un nouveau programme : étudier les représentations et le traitement de l'information des organismes vivants, et de l'être humain en particulier. Nouveau programme, puisqu'auparavant, son objectif était l'étude des conduites. Le comportement manifeste correspond à l'ensemble des activités motrices - les deux amis s'approchent l'un de l'autre, se serrent la main - des activités verbales - « tiens ça faisait longtemps !