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Autour d'une évaluation différenciée

Autour d'une évaluation différenciée

L’évaluation autogérée Depuis le début de la période 4, j’ai enfin réussi à mettre en place un système d’évaluation qui me convient. C’est un système parmi beaucoup d’autres qui fonctionnent également, mais de tous ceux que j’ai essayés c’est celui qui me permet d’être le plus efficace. Voici donc la démarche. Au départ, j’ai voulu m’orienter vers la pédagogie Freinet qui me plait énormément. Cependant, je ne me sentais pas à l’aise avec cette pédagogie, et surtout, pas prêt à la mettre totalement en place. Je m’en suis donc inspiré pour le démarrage. La première fois que j’ai distribué le plan de travail aux élèves, j’ai été très surpris de leur réaction. Ce qui m’a frappé, c’est de me rendre compte que les élèves ne s’étaient jamais montrés aussi curieux de ce qui allait se passer dans la période et des notions qu’on allait étudier. N’hésitez pas à me donner vos impressions, vos idées et à me poser des questions.

L'évaluation pour apprendre, apprendre à évaluer - Les classes sans note Une tendance qui s'affirme La tendance des "classes sans note" apparaît de manière explicite dans la base nationale d'Expérithèque (actions déclarées et suivies par les CARDIE en académie) : les actions ou dispositifs centrés sur les modes d'évaluation des élèves (approche compétences ou encore "classes sans notes") se répartissent également entre innovation et article 34. L'inscription administrative n'est donc pas signifiante en elle-même ; elle est facteur souvent du contexte local et de l'autorisation que les acteurs se donnent à changer des routines que formellement rien n'impose, si ce n'est la conformité à des évaluations de sortie de cycle (ex. DNB ou Bac). La plupart s'inscrit dans le collège, en concernant une classe d'âge d'élèves finalement élevés à l'ère du Socle commun entré en vigueur dans le premier degré depuis plus de cinq ans. Une pratique collective et plus réflexive de l'évaluation Quelques exemples

L’évaluation automatique ? Quelle horreur ! (Quoique…) Comment faire pour évaluer les travaux de plusieurs milliers d’étudiants à la fois ? Voilà la question qui se pose quotidiennement aux instigateurs de MOOCs (voir le billet de Matthieu, doctorant à l’ENS, si vous ne savez toujours pas ce que signifie cet acronyme). Mais pas à eux seulement : en première année de fac de médecine par exemple, on est habitué à des cohortes de plusieurs milliers d’étudiants; par exemple, plus de 5 000 étudiants de première année à la fac de médecine de Lyon 1. La masse n’est donc pas exclusivement réservée aux cours tout en ligne; certains cours en présence doivent hélas composer avec cette donnée cruciale, et il y a bien longtemps que les enseignants de Médecine ont mis au point des outils leur permettant d’évaluer rapidement les travaux de leurs étudiants. La réponse la plus courante à ce problème s’appelle le Quiz. Ce qui n’est pas toujours le cas, bien entendu.

La pédagogie inversée (page précédente) La ZoneTIC du Cégep Lévis-Lauzon décrit la « pédagogie inversée » (ou classe renversée, flipteaching, reverse instruction) comme ceci : une stratégie d’enseignement où la partie magistrale du cours est donnée à faire en devoir à la maison, alors que les traditionnels devoirs (travaux, problèmes et autres activités) sont réalisés en classe. Quel est l’intérêt? Lorsque les élèves appliquent ce qu’ils ont appris à l’école en faisant leurs devoirs à la maison, ils rencontrent parfois des difficultés et des questionnements qu’ils ne rapportent pas toujours à l’école le lendemain. De plus, la collaboration entre pairs n’est pas toujours facile à cause des horaires de chacun. Dans cette philosophie, les technologies sont omniprésentes. Jonathan Bergmann et Aaron Sams enseignent la chimie à l’école secondaire de Woodland Park au Colorado. Cette pédagogie laisse de côté les points d’évaluation du style « l’élève se comporte-t-il bien en classe? Pour lire la suite

La "classe à l'envers", petite révolution pédagogique au Canada "Bonjour, ici Madame Annick". Celle qui s’exprime ainsi sur une vidéo YouTube avec un joli accent canadien n’est pas une animatrice de la télé, mais professeure de maths, d’histoire et d’anglais dans une école publique, l’école Le Mascaret à Moncton, à l’extrême sud-est du Canada. Annick Arsenault Carter, 41 ans, adresse ses leçons (environ 10 minutes) sur les probabilités, les diagrammes circulaires ou les décimales à ses élèves de 7e (11-12 ans). Depuis le printemps 2012, la professeure a décidé de mettre ses élèves à l’heure de la "classe inversée". Les sécheurs démasqués Mine de rien, c’est une petite révolution dans cette classe pas facile (la moitié des élèves se trouvent en difficulté) : "Au départ, j’avais envie d’aider mes élèves qui peinaient le plus à avancer, avant de réaliser que la méthode pouvait aider tout le monde", explique la professeure. A plusieurs vitesses Et justement, est-ce que cette dernière est mesurable ?

#sansnotes : les conditions du changement Se passer des notes, c’est bien joli, mais comment faire dans la pratique pour se lancer dans ce projet ? Sous quelle conditions le changement est-il possible ? Claire Krepper, secrétaire nationale du secteur Education du SE-Unsa, et Lionel JeanJeau, proviseur-adjoint en lycée, donnent quelques clés pour changer de système. Claire Krepper L’évaluation doit être d’abord un outil au service des apprentissages et non un outil de sélection des élèves. - Elle entraîne mécaniquement le classement des élèves en « bons », « moyens » et « mauvais » dans le groupe et place donc un certain nombre d’élèves en situation d’échec quel que soit leur niveau réel. - Elle induit un regard négatif sur les « performances » des élèves plutôt qu’une valorisation de leurs progrès, conduisant les élèves à ne pas avoir confiance en leurs compétences, comme l’ont mis en évidence plusieurs enquêtes internationales. Pour mettre en place ces nouvelles pratiques, les enseignants ne doivent pas être livrés à eux-mêmes.

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