Les nouvelles technologies en France et en 1 image
Les nouvelles technologies ont elles envahis la France et les foyers français ? Quels sont les équipements connectés de ces foyers? Voilà une question à laquelle l'infographie ci-dessous va nous aider à trouver des réponses. Cette infographie a été réalisée par wearesocial.fr suite à une étude IPSOS et Bouygues Telecoms auprès de 5000 foyers français. Comme vous pourrez le voir, les foyers français semblent être connectés en masse, essentiellement en ADSL, et on se rend compte que les smartphones ont supplentés les téléphones classiques puisque si on tient compte des smartphone + iPhone + Blackberry on voit que l'on dépasse les 50 % sachant que 90% des foyers possèdent au moins un mobile. L'utilisation du WIFI reste prépondérente dans la maison, que ce soit pour un ordinateur, une tablette ou un smartphone par contre, les télévisions connectées sont encore loin d'avahir notre quotidien, avec seulement 19% des foyes interrogés.
Comment guérir de notre dépendance à la croissance ?
LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Irmi Seidl et Angelika Zahrnt, économistes Phénomène relativement nouveau, la permanence de la croissance économique peut être datée à la fin de la seconde guerre mondiale. John R. Un historien suisse, Christian Pfister, date la croissance des pays occidentaux des années 1950 et l'appelle "syndrome des années 1950" ("Das 1950er Syndrom. Selon lui, les principaux ressorts de ce syndrome ont été le pétrole bon marché, le besoin de reconstruction suivant la seconde guerre mondiale et le modèle "d'une société fordiste de consommation" qui s'est développé avant-guerre aux Etats-Unis pour être adopté après-guerre par les pays occidentaux. Simultanément, il devient évident que la croissance économique n'est plus la solution à nos défis majeurs tant en matière sociétale qu'économique. De plus, dans la majorité des pays membres de l'OCDE, les écarts de revenus ont augmenté au cours des trente dernières années. Considérons l'assurance-vieillesse.
Manifeste pour l'économie positive
LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Jacques Attali, économiste Notre modèle économique semble avoir atteint ses limites. Les crises s'enchaînent et se nourrissent, inextricablement liées : de crise financière en crise économique. En premier lieu, parce que les modèles qui ont organisé le XXe siècle ont mené à l'impasse. De son côté, le capitalisme financier, qui ne cherchait plus qu'à se protéger du risque, a imposé partout un modèle construit sur l'incitation financière. Ensuite, parce que la dictature du court terme est suicidaire. Enfin, parce que l'avenir défie la raison marchande. Or, ces secteurs sont devenus fondamentaux. Nous ne ferons pas face à ces transformations en faisant "plus" de ce que nous faisions déjà. Mais qu'est-ce que l'économie positive ? L'économie positive, c'est d'abord une vision positive de l'homme. L'économie positive, c'est une prise en compte de l'autre. L'économie positive c'est l'action. L'économie positive est en marche.
Davos, tout schuss !
En délégations serrées et protégées, ils affluent de toute la planète dans cette petite ville haut perchée. À Davos se donnent rendez-vous, pendant une semaine de débats nourris et de "networking" de très haut vol, les artisans, arbitres et prophètes de la marche du monde. Pas d’apologie ni à l’inverse de procès de Davos ici. Notre propos se contentera de rappeler deux choses peu connues sur ce mythe moderne nommé Davos. Premier point : Davos a existé avant Davos. Mais la réunion des grands esprits est un trait historiquement inscrit dans "l’ADN" de Davos, qui germa bien avant la création du Forum ! Cette paisible et prospère cité de montagne accueillit en effet pendant des décennies des tuberculeux. La grande concentration d’étudiants parmi les malades et convalescents fit naître après la Première Guerre mondiale une idée géniale : donner à cette ville de cure un rayonnement intellectuel, et à cette fin y créer une université. L’année suivante, le plateau fut également très relevé.
Une droitisation de la société française en 2012 ?
C’est une idée assez communément admise depuis l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle, avec la campagne très droitière de Nicolas Sarkozy, qui poussait même François Bayrou à voter à gauche. Le président du groupe socialiste au Sénat, François Rebsamen, expliquait aux Échos en octobre 2012 que "la gauche est minoritaire idéologiquement. La droitisation de la société est une réalité qui s’accélère". Se basant sur plusieurs sondages d’opinion, Jérôme Fouquet fait le même bilan : "sous l’effet de la crise, du vieillissement de la population et des difficultés accrues de notre modèle d’intégration, la société française se serait durcie et fermée ces dernières années". "Différents chiffres, extraits d’enquêtes d’opinion récentes, viennent valider cette hypothèse de manière assez incontestable", explique le directeur du département d’opinion et stratégie d’entreprise à l’IFOP.
Quels seront les mots de la publicité en 2013 ?
Des mots nouveaux: "Accapare", "vénérer"... De "Accaparez" à "Vénérer", sur 5.643 slogans étudiés, 111 mots jamais employés jusqu'à présent ont fait leur apparition en 2012. Jean-Luc Gronner, créateur de Souslelogo, entreprise de veille dédiée aux signatures de marques, y voit 4 tendances. 1/ La nostalgie. "Proust aurait de la chance dans la publicité!, sourit le spécialiste. " Boudoir, Esthète, Gotha, Griotte ou Rente... Les mots qui progressent le plus : "Voir", "Solutions", "Marques"... "Voir le monde autrement", "Voir loin pour l'emploi", "Vous allez voir ce que vous allez lire", "y voir clair pour payer moins cher"... Autre mot qui marque la volonté de rassurer: "Solutions". Le terme "Marques" se retrouve aussi dans nombre de signatures : "Humex marque experte contre l'allergie", "Marie-Claire, marque de l'émotion"..." Les mots les plus utilisés : "Etre", "Faire", "Vie", "Nouvelle", "Bon"... Par secteurs d'activités : "Maîtrise" champion dans la Mécanique, Goût roi de l'Alimentation !
ÉCONOMIE • Comment le Bitcoin pourrait détruire l'Etat (et me rapporter un peu d'argent)
Il n'y a pas longtemps, j'ai écrit un article à propos du Bitcoin, une monnaie électronique qui a émergé sur Internet et à laquelle je ne comprenais rien du tout, mais qui m'avait tout de même permis de gagner 67 euros. Depuis, je me suis renseigné et le sujet a explosé, en bonne partie grâce à l'Union européenne et au foutoir qu'elle est en train de créer à Chypre avec la monnaie réelle. Donc. La première chose que vous devez savoir à propos du Bitcoin, c'est qu'il s'agit d'une monnaie cryptographique, dématérialisée, fondée sur le peer-to-peer. Non, non, ne vous arrêtez pas là. Gardez ça dans un coin de votre tête le temps que je vous parle des deuxième et troisième choses que vous devez savoir sur cette monnaie, et qui vont nettement plus vous intéresser. En réalité, la deuxième et la troisième choses ne sont pas si importantes que ce que je vous ai dit. Bon, pas tout à fait comme de l'or, parce que contrairement à l'or, le Bitcoin n'est pas une chose matérielle.
Le courage: premier outil de gouvernance? • Philosophie et entreprise • courage, Gouvernance, Fleury, Ledoux, PhiloMa.org, Philosophie&Management, Entreprise
« Le courage n’est pas qu’un outil de leadership. C’est aussi le premier outil de gouvernance et de régulation » a précisé d’emblée la philosophe Cynthia Fleury lors du séminaire du 25/02/13 de Philo & Management, portant sur les liens entre le courage et le leadership. Que le respect formel des règles d’un code de gouvernance n’empêche en rien les pires dérives si le courage vient à manquer de façon répétée chez ses dirigeants, nous le savons : la débâcle de Fortis en Belgique en est un exemple d’autant plus parfait que l’un de ses dirigeants était aussi le père spirituel d’un code bien connu. Ce n’est pourtant qu’un exemple parmi d’autres. Analysons d’un peu plus près ceux-ci et leurs liens, avant de voir comment y remédier. D’où vient tout d’abord cette érosion du courage au niveau individuel ? « Il n’existe qu’une seule manière de se protéger : assumer ce en quoi l’on croit et ne pas renier ses valeurs morales » Fleury pointe à cet égard au moins deux raisons : Libérer la parole.