Je me prépare au cafipemf… Ma séquence de grammaire, autour de la découverte et la reconnaissance du verbe, est quasiment construite… dans mon esprit. Mais avant de la mettre par écrit, et je sais que ce passage me permettra de la modifier, l’affiner, la peaufiner…, je pose ici quelques notes de lecture pour être au clair avec la notion de verbe, et comparer deux façons de l’aborder. La notion de verbe dans « Quelle grammaire enseigner? » (sous la direction de Jean-Christophe Pellat, Hatier, Enseigner à l’école primaire, 2009). Les verbes constituent une classe de mots qui se reconnaissent grâce à leur conjugaison. Propriétés syntaxiques : le verbe est le noyau du groupe verbal. Propriétés sémantiques : le verbe décrit un événement qui s’inscrit dans le temps. Un procès, pas une action ! Propriétés pragmatiques : le verbe est l’indice de l’attitude modale du locuteur face à son énoncé. Le vocabulaire technique : – Les auteurs parlent bien de terminaisons. Lecture : Orthographe : Unité 4 (1 séance) : la conjugaison 1. 2.
Cerveau, apprentissage et enseignement Il y a quelques années, la pertinence de s’intéresser au cerveau en éducation était plutôt limitée. Intuitivement, les chercheurs, les enseignants et les autres intervenants du milieu de l’éducation se doutaient bien de l’existence d’un lien important et profond entre le cerveau et les apprentissages scolaires. Cependant, ce lien n’était ni clair ni appuyé sur des connaissances scientifiques solides, ce qui rendait les retombées éducatives des recherches sur le cerveau somme toute peu nombreuses et fragiles. Aujourd’hui, par contre, grâce aux avancées considérables de l’imagerie cérébrale et des neurosciences en général, cette situation a considérablement changé. Dans cet article, nous présentons trois grandes découvertes qui permettent non seulement d’établir des ponts plus solides entre le cerveau et l’éducation, mais aussi d’appuyer l’hypothèse selon laquelle mieux connaître le cerveau des élèves peut nous aider à mieux leur enseigner. Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner
Les gestes professionnels des enseignants ont-ils un effet sur les apprentissages des élèves ? C'est la dernière intervention de la journée. Dominique Bucheton réussit à emporter l'adhésion du public. Ses propos bousculent un peu les enseignants en général mais confortent les militants qui l'écoutent dans quelques « résistances ». Dominique Bucheton est une didacticienne du français, professeure à l'université de Montpellier, directrice du LIRDEF (laboratoire interdisciplinaire de recherche en didactique, éducation et formation). Elle se demande comment faire pour que l'engagement des enseignants produise des effets et celui des élèves aussi, parce que les deux sont investis dans l'affaire. Elle dit qu'il faut « penser le renouvellement de la professionnalité enseignante, parler des dilemmes de la profession. Elle propose trois postulats pour penser l'aide : - la question du sujet : l'élève est une personne avec des affects, des émotions. - Penser séparément les questions didactiques et pédagogiques est contre-productif : il faut des ajustements spécifiques selon les disciplines
Les différentes pédagogies CAFIPEMF/PEMF : L'analyse de séance de classe - J'avais choisi cette épreuve pour l'admission ... J'avais eu la chance de faire l'entretien 2 fois avant l'épreuve, la première CATASTROPHIQUE... et la deuxième super, très formatrice ! Le jour de mon épreuve je suis tombée sur une PEFS super, très à l'écoute de mes remarques et qui analysait plutôt bien sa pratique ... Bref je pense que la critique de leçon m'a donné des points pour avoir le fameux sésame! Trève de blabla , je vous joins ici quelques docs pour se préparer une grille d'observation dont la mienne que j'ai réalisé grâce à plein d'autres trouvées sur le net. conseils pour l'entretien (je n'ai pas retrouvé la source de ce document! ma grille pour l'entretien (sous word 2007) ou ma grille pour l'entretien en PDF des observables (du site eppee ouvaton) On ne peut pas tout regarder, ce n'est pas possible, il faut faire émerger 2/3 points maximum pendant la séance. J'espère que les docs vous seront utiles pour votre préparation.
Eduquer aux XXIe siècle Roland Goigoux : quels savoirs utiles aux formateurs Roland Goigoux résume ici en une heure les quatorze heures de cours qu’il assure dans le master de formation de formateurs de Clermont. (ESPE Clermont Auvergne et laboratoire ACTé), conférence faite devant les candidats au CAFIPEMF et CAFFA (diplômes formateurs premier et second degré). Le texte ci-dessous résume son propos, selon le découpage présenté. player1 commande et raisonnement La demande adressée aux enseignants par l’institution s’est progressivement déplacée d’une obligation de moyens à une obligation de résultats. La question du « professionnalisme enseignant » requiert du professeur non seulement de maitriser ce qu’il a à enseigner, mais aussi de devenir un spécialiste des apprentissages. Le rôle des enseignants-formateurs En conséquence, le travail du formateur consiste à apporter des connaissances sur les apprentissages et les conditions qui facilitent ces apprentissages. Un modèle de recherche de plus en plus prégnant : « évidence-based-policy » Selon R. 1. 2. 3. 4. 5.
Eduquer au XXIe siècle Entre 1900 et 2011, tout a changé pour les écoliers qui vivent à présent dans le virtuel et dans une société multiculturelle, analyse Michel Serres. Il faut aider l'école à prendre la mesure de cette nouvelle ère. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Michel Serres, de l'Académie française Avant d'enseigner quoi que ce soit à qui que ce soit, au moins faut-il le connaître. Qui se présente, aujourd'hui, à l'école, au collège, au lycée, à l'université ? Ce nouvel écolier, cette jeune étudiante n'a jamais vu veau, vache, cochon ni couvée. - Il habite la ville. - Son espérance de vie va vers quatre-vingts ans. - Depuis soixante ans, intervalle unique dans notre histoire, il et elle n'ont jamais connu de guerre, ni bientôt leurs dirigeants ni leurs enseignants. - Alors que leurs parents furent conçus à l'aveuglette, leur naissance est programmée. Bilan temporaire. Ces enfants habitent donc le virtuel. Ils ne connaissent ni n'intègrent ni ne synthétisent comme nous, leurs ascendants. Je répète.
Développer le « savoir analyser » pour analyser sa pratique professionnelle Patrick Robo Formateur Consultant, Bézierspatrick.robo[arobase]laposte.net Résumé L’Analyse de pratiques… expression polysémique s’il en est, activité à déclinaisons multiples, variées et variables, requiert des savoirs, des compétences diverses, du temps… Elle exige d’acquérir et de développer un « savoir analyser ». Cet article tentera, à la lumière de quelques repères situant l’analyse de pratiques proprement dite et à partir de quelques questions rencontrées, de préciser, de cerner en quoi consiste cette « méta-compétence » particulière au travers d’un processus, d’un cheminement. Il évoquera en même temps la nécessité de connaissances, de formation spécifique, d’accompagnement, de prudence et de clairvoyance pour se lancer et progresser dans une telle démarche pour soi et/ou pour d’autres. Mots-clés savoir analyser, formation, accompagnement, méta-compétence Catégorie d’article Texte de réflexion en lien avec des pratiques Référencement Robo, P. (2013). Mais qu’en est-il réellement ? 1.
Socle commun et pédagogie : Ne confondons pas le tableau de bord et le moteur ! (1) Par Philippe Meirieu La consultation sur « le socle commun de connaissances, de compétences et de culture » est maintenant terminée et nous en attendons les résultats. Nul ne doute qu’ils seront eux-mêmes l’objet de débats et que les textes vont évoluer dans les prochaines semaines et les prochains mois. Il sera particulièrement intéressant d’observer ces évolutions et, également, la manière dont les programmes vont s’articuler avec le socle censé en être la matrice. Démocratisation de l’accès à l’école et démocratisation de la réussite scolaire : un écart qui se creuse ! Je dois aux analyses d’Antoine Prost d’avoir perçu, dès les années 1980, que le problème majeur de l’institution scolaire française était l’écart considérable entre « la démocratisation de l’accès » et la « démocratisation de la réussite ». Mais, c’est loin d’être le cas de la « démocratisation de la réussite ». De quelques prothèses pour réduire cet écart… Philippe Meirieu