Sexisme chez les geeks : Pourquoi notre communauté est malade, et comment y remédier J’aimerais préciser quelque chose. Quand Mar_Lard a publié son article sur Joystick en août dernier sur ce blog, nous avons décidé de publier tous les commentaires afin que tout le monde puisse se rendre compte de la violence des réactions. Je suggère à ceux qui voudraient réitérer ce genre d’exploits (histoire de contribuer à la démonstration de Mar_Lard, merci les mecs) de lire la charte de modération désormais en vigueur sur ce blog au lieu de perdre leur temps. [EDIT] Devant le nombre de confusions, 2ème précision: ce blog appartient à AC Husson mais l’auteure de cette contribution est Mar_Lard. Si vous voulez la contacter par mail, je transmettrai. Attention, cet article inclut de nombreux exemples susceptibles de choquer : images d’une grande violence ou sexuellement explicites, insultes et propos à caractère fortement sexiste/homophobe/raciste, menaces de violences sexuelles et autres. Ce paragraphe a suscité des réactions extrêmes. 1. Le problème est dans l’industrie. Bref. Ouais.
videogames The Hawkeye Initiative, le Tumblr qui répare le sexisme des comics Vous aussi ça a tendance à vous agacer un peu de voir toutes les héroïnes de comics en petite tenue dans des costumes et des positions totalement improbables ? Alors vous allez aimer The Hawkeye Initiative. Le principe est simple : dès qu’une héroïne de comics tape une pose caricaturale, le Tumblr vous propose de la remplacer par Hawkeye dans la même position et de leur soumettre votre création, question d’égalité. Du coup, une image comme celle-ci : …est remplacée par ça : Cette pose délicate… …sied à ravir à notre ami Hawkeye : Oh mon Dieu, regardez mon nouveau costume hyper pratique les mecs ! Quant à cette merveilleuse pose à base de lambeaux et de double-cul… …elle fonctionne encore mieux lorsqu’elle est reprise par Hawkeye et Captain America. Comment est-ce qu’on tient debout ? Voilà. Pour le reste, ça se passe sur The Hawkeye Initiative.
Interview de Mar_Lard, gameuse et activiste féministe Depuis la publication de ses articles dénonçant la violence sexiste des gamers dans Gender.org, Mar_Lard en subit les terribles conséquences. A l'heure où l'association lab-elle lance le site aussi.ch duquel est absente toute référence aux jeux vidéo, Mar_Lard révèle une réalité inquiétante. Interview. l'émiliE: Comment en êtes-vous arrivée à produire une recherche aussi documentée sur l’envers du décor geek, prétendument cool? Mar_Lard : Les univers geeks (jeux vidéo, comics, informatique...) me passionnent depuis mon plus jeune âge et j'ai grandi avec ; hélas, j'ai pu constater au fil des années qu'en tant que femme, je n'y ai étais pas toujours la bienvenue... Vous parlez de “brosogyny” pour décrire la dynamique de groupe masculin/hétéro à l’oeuvre sur les réseaux. «brosogyny», c'est un mot-valise inventé par un de mes collègues anglais, à partir de «bro» - expression d'amitié virile – et «misogyny». Le cas de la féministe américaine Anita Sarkeesian est terrifiant.
Gymnopaedia The Gymnopaedia, in ancient Sparta, was a yearly celebration during which naked youths displayed their athletic and martial skills through the medium of war dancing. The custom was introduced in 668 BC,[1] concurrently with the introduction of naked athletics, oiling the body for exercise so as to highlight its beauty. Etymology[edit] Gymnopaedia derives from the ancient Greek Γυμνοπαιδίαι. The word Gymnopaedia is composed of γυμνός (gymnos, "naked" or "unarmed") and παιδιά "game" from παῖς (pais, "child, youth"). Gymnopaedia in ancient Greece[edit] The Gymnopaedia festival[edit] The term appears in texts of Herodotus, and several authors in the Attic and Koiné periods. The festival, celebrated in the summertime, was dedicated to Apollo (and/or, according to Plutarch, to Athena). The Gymnopaedia was also held in memory of Sparta's defeat by Argos at Hysiai in 669 or 668 BC. Roman era[edit] See also[edit] Notes[edit] References[edit] External links[edit]
Babylone 2.0, l'abject groupe Facebook où l'on partage des photos de femmes nues "Depuis ce matin, j'ai envie de pleurer." Jeudi, Chrystelle Charlier, une blogueuse belge, fait part de sa découverte sur son site 2 girls 1 mag. Elle a mis la main sur un groupe Facebook fermé réunissant 52 000 membres baptisé "Babylone 2.0", avec pour sous-titre: "Certifiées pêches perso". "Qui veut du boudin?" Un groupe exclusivement masculin sur lequel les internautes partagent des photos de leurs "conquêtes" féminines nues, qu'elles aient été envoyées à dessein par les femmes ou prises à leur insu, comme l'explique l'hebdo belge Le Vif. La blogueuse dit avoir eu accès au groupe pendant une demi-heure, ainsi que plusieurs autres femmes qui en ont ensuite été exclues. On y trouve des sommets de misogynie, comme cette photo d'une jeune femme en sous-vêtements avec ce commentaire: "Qui veut du boudin ? "Slut-shaming" L'exhumation de ce groupe a entraîné une série de péripéties numériques. "En 2017, la sexualité féminine est encore vue comme honteuse. Un groupe d'opposantes s'est créé
Le test de Bechdel et les jeux vidéo Depuis qu'une certaine Marquise m'a sensibilisé sur la question en m'orientant sur un des articles de Marlard, j'ai progressivement mis des mots et rattaché une pensée cohérente à cette impression bizarre qui me titillait l'arrière du crâne lorsque je voyais des babes digitales dans des petite tenues censées être des armures faire la promo de MMO. Bref, quelques soient les modalités de mon introduction, je vais en arriver au test de Bechdel. Pour celles et ceux qui ne savent pas ce que c'est, wikipedia est là. Mais pour celles et ceux qui n'ont pas envie d'aller voir ailleurs et préfèrent se référer à ma prose nuageuse, le test de Bechdel est un moyen de constater un problème dans la représentation des femmes au cinéma. Z'êtes revenus? Même si les deux premières étapes pourraient être transposables, à savoir les deux femmes avec un nom qui se parlent, je pense que la suite (se parler d'autre chose qu'un homme) n'est pas vraiment adaptable au jeu vidéo, pour plusieurs raisons.
masculinities Pourquoi Internet est-il trop souvent hostile aux femmes ? Menaces, messages sexuellement explicites : l'année 2014 a été marquée par de nombreux cas de violence en ligne visant les femmes. C'était un des sujets les plus discutés au festival SXSW. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Olivier Clairouin et Martin Untersinger (Austin (Etats-Unis), envoyés spéciaux) « Blagues » de mauvais goût, messages sexuellement explicites, menaces de viol voire de mort : de nombreuses femmes ont été prises pour cible ces dernières années sur Internet, de la chanteuse écossaise Lauren Mayberry aux différentes protagonistes du « GamerGate » (Zoe Quinn, Anita Sarkeesian, Jenn Frank...), en passant par la journaliste brésilienne Nana Queiroz. Sans compter toutes les anonymes harcelées chaque jour. Lire : Derrière le Gamergate, une nébuleuse antiféministe Bien sûr, personne n'est à l'abri de menaces ou de commentaires déplacés sur Internet. Sentiment d'impunité « Les gens pensent qu'Internet, ce n'est pas réel, mais c'est faux » Responsabilité des réseaux sociaux
Le sexisme sur Internet dénoncé par l'ONU, via Google Suggest - Sciences Sexistes, les internautes ? Les suggestions affichées par Google lorsqu'un internaute commence à taper "les femmes..." tendent à le laisser penser. L'ONU, via une de ses agences, a décidé de lancer une campagne pour dénoncer cette situation. Et pour cela, Google Suggest est utilisé d'une façon tout à fait originale. Avez-vous déjà saisi une requête sur Google relative à la gent féminine ? Ces exemples pourraient être multipliés à l'infini. Aux yeux de l'entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (ONU Femmes), il y a effectivement un problème sur la toile. La campagne regroupe quatre affiches, chacune présentant une femme venue d'un horizon différent mais partageant le même combat : celui de l'égalité des sexes. Le sexisme sur Internet est un sujet qui n'occupe pas seulement l'agence onusienne spécialisée dans le droit des femmes. Dernièrement, le sexisme dans le numérique a connu une relative médiatisation. ( photos : Memac Ogilvy & Mather Dubai )
Derrière le #GamerGate, une nébuleuse antiféministe Un mouvement disparate de joueurs de jeux vidéo, rassemblés sous l'étiquette « GamerGate », s'est créé après une série de cas de harcèlement de militantes féministes. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par William Audureau « Hétérosexuel, blanc, homme, misogyne, frustré, vieux garçon, puceau, terroriste, poilu du cou, détestant les femmes, mort. » Voilà, en quelques mots, comment une partie de la communauté geek s'estime considérée depuis qu'a éclaté, à la mi-août, l'affaire Zoe Quinn et ses nombreuses suites. Zoe Quinn est une créatrice de jeux vidéo, auteure notamment du jeu indépendant Depression Quest. A la mi-août, son ex-petit ami a diffusé toute une série de messages privés et un long texte l'accusant de l'avoir trompé avec un journaliste de la presse spécialisée dans les jeux vidéo. A lire : Une créatrice de jeux vidéo victime d'une vaste campagne de harcèlement en ligne « Les gamers sont morts » Piquée au vif, la communauté se met en ordre de bataille. Un mouvement fabriqué sur 4Chan
"Reigns, Her Majesty", un jeu contre les préjugés sexistes Dans "Reigns, Her majesty" vous incarnez une jeune femme tout juste sortie de l'enfance qui vient de prendre pour époux un monarque et devient donc reine. Cette soudaine arrivée au pouvoir vous confronte à une horde de solliciteurs tous désireux de s'attirer vos faveurs. En tant que reine il va falloir prendre constamment des décisions qui auront un impact direct sur la durée de votre règne. Reigns Her Majesty Trailer La vie est faite de choix, la mort aussi Mais si jouer est aisé, survivre l'est beaucoup moins. © Nerial Reine de coeur Incarner une souveraine est l'occasion d'apprécier le côté ouvertement machiste des hommes comme le cardinal qui juge bon de préciser : "évitez de fâcher l'Eglise, nous n'aimons guère les femmes autoritaires". Faim de règne Ce jeu, en français, est la suite de "Reigns", sorti l'année dernière, qui a réussi à atteindre les 2 millions de téléchargements.
"Ils sont allés jusqu'à se rendre sur mon lieu de travail" : la youtubeuse Florence Porcel raconte comment "La Ligue du LOL" l'a "traumatisée" La vulgarisatrice scientifique explique avoir été notamment victime d'un canular téléphonique, dont un enregistrement était toujours disponible sur internet il y a peu. David Doucet, membre de "La Ligue du LOL" et rédacteur en chef du site web des "Inrocks", a reconnu en être l'auteur. "Ils étaient plusieurs à s'en prendre à moi avec de faux comptes Twitter, très régulièrement et de façon malfaisante, souffle Florence Porcel. On est trop nombreuses à avoir souffert, il fallait que ça se sache.Florence Porcelà franceinfo Plusieurs internautes – très majoritairement des femmes – accusent certains de les avoir ciblés entre la fin des années 2000 et le début des années 2010 à coup d'insultes, de photomontages dégradants ou de campagnes de harcèlement coordonnées. Pour Florence Porcel, "tout a commencé en 2010". A l'époque, Florence Porcel est fraîchement diplomée d'une école de journalisme et travaille depuis deux ans pour une émission de télévision. Votre avis est précieux. je donne mon avis
"C'était invivable" : après "La Ligue du LOL", Pia Jacqmart dénonce le harcèlement dans la presse jeux vidéo Cette ancienne journaliste affirme avoir subi les attaques des internautes, mais aussi de ses collègues, jusqu'à être victime d'une agression sexuelle. "Si ces gens n'avaient pas été aussi indécents, dans leur posture, la répétition de leurs tweets et commentaires, peut-être que je n'aurais pas parlé." Lorsque sont parus les premiers témoignages sur "La Ligue du LOL", dont elle connaissait deux victimes, Pia Jacqmart a guetté les réactions de certains journalistes spécialisés dans les jeux vidéo, dont elle estime qu'ils l'ont "lâchée" quand elle a été victime de harcèlement et d'une agression sexuelle. Car le milieu de la "presse jeux vidéo" n'est pas épargné, une histoire qu'elle raconte dans un texte publié sur le réseau social Medium, mercredi 13 février. "C'était la première fois de ma vie que je posais tout ça au même endroit", raconte-t-elle à franceinfo. Et encore, la description des faits, subis dans quatre médias différents en treize ans, n'est "pas du tout exhaustive.