Mémoire et histoire - Commémoration du Centenaire de la Première Guerre mondiale Une grande commémoration nationale Les enjeux La commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale est porteuse de plusieurs enjeux mémoriaux importants : la compréhension d'une épreuve qui engagea l'ensemble de la société française ;la transmission de cette mémoire aux Français d'aujourd'hui ;l'hommage rendu à ceux qui vécurent la guerre et firent le sacrifice de leur vie ;l'appréhension du conflit dans la perspective d'une histoire nationale et européenne partagée. Cent ans après ce terrible conflit, il s'agit pour les Etats européens d'être porteurs d'un message de paix, afin de contribuer à la construction d'un avenir commun. L'implication de la communauté éducative Le ministère de l'éducation nationale est membre fondateur du Groupement d'intérêt public (GIP) "Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale" chargé de mettre en œuvre les commémorations en lien avec les différents ministères concernés (affaires étrangères, défense, culture, éducation nationale, etc.).
Chronologie et carte - Mémorial de Verdun Front occidental : échec de la guerre de mouvement 1914 : l’année des illusions Le 1er août 1914, l'Allemagne et la France se mobilisent. Le 3 août, l'Allemagne déclare la guerre à la France. Le 4 août, le Royaume-Uni déclare la guerre à l'Allemagne. Illusion d'une guerre courte dans les deux camps Des deux côtés, on envisage une guerre offensive mais avec des stratégies opposées. Après des premiers succès, les armées allemandes percent au nord de la France et se dirigent vers Paris. Cette première grande victoire française est liée en grande partie à l'action de la IIIème Armée française qui a réussi à bloquer, aux alentours de Verdun, l'avancée de l'armée impériale du Kronprinz. La guerre s'enlise Les deux armées s'enterrent alors dans des tranchées fortifiées, protégées de sacs de sable, de réseaux de barbelés et reliées entre elles par des boyaux, le long d'un front continu depuis la Mer du Nord jusqu'à la Suisse. 1915 : guerre des mines et échec des grandes offensives Revenir
La première Guerre Mondiale Le parcours du combattant de la guerre 1914-1918 Sambre-Marne-Yser Ces tranchées de la fraternité LE MONDE | • Mis à jour le | Christian Carion (Cinéaste) Dans le petit coin de l'Artois où je suis né, le souvenir du premier conflit mondial est partout. Après s'être retirée, la guerre a laissé au milieu des champs des cimetières au gazon impeccable. Les cultures ont appris à épouser les contours de ces espaces où reposent des gamins de 20 ans venus d'Australie, de Nouvelle-Zélande, du Canada, de Grande-Bretagne et d'ailleurs. Chaque automne, mon père et moi ramassions des obus ramenés à la surface par les labours. Les 11 novembre, j'allais chanter La Marseillaise avec mes camarades de classe sous le regard glaçant d'un poilu en pierre, juché sur une colonne dont nous devions lire, à haute voix, chaque nom et chaque prénom. Parfois l'une d'elles s'affaissait car construite sur une ancienne sape souterraine creusée par les soldats. En 1992, j'ai découvert les fraternisations de Noël 1914, dans le livre d'Yves Buffetaut, Batailles de Flandres et d'Artois (Tallandier, 1992).
Les partenaires liés à la mémoire Institutions Ministère de la défense La direction de la mémoire du patrimoine et des archives (DMPA) du ministère de la défense mène des actions pédagogiques autour de la mémoire des guerres et des conflits contemporains, en particulier autour des deux guerres mondiales. Elle finance et accompagne des projets éducatifs liés à la mémoire dans le cadre d’une commission mixte avec l’éducation nationale (Commission bilatérale de coopération pédagogique). Office national des anciens combattants et victimes de guerre L’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) agit pour la préservation de la mémoire : il valorise les valeurs qui ont guidé l'engagement de la France dans les conflits contemporains. Comité pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage (CPMHE) Le comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage (CPMHE) émet des avis et recommandations au Gouvernement. Groupement d'intérêt public "Mission du Centenaire de la Première guerre mondiale"
La représentation du soldat pendant la Grande Guerre : le quotidien du soldat Présentation de l'auteur, intérêt des carnets Instituteur et secrétaire de mairie dans un village du Loiret, Orveau, il est mobilisé en août 1914 à l'âge de trente ans. Il laisse derrière lui sa femme Angélique, institutrice elle aussi à Orveau ainsi qu'un petit garçon d'environ cinq ans dont on sait peu de chose car il n'en parle pas dans ses carnets. On pense qu'au départ, Charles Barberon a écrit son expérience de guerre sur des carnets comme ceux que possédaient la plupart des soldats : petits et minces, ils trouvaient facilement place dans la poche ; puis, au cours de ses permissions, il a recopié ses textes sur les deux carnets beaucoup plus grands (sensiblement format A4) que l'Historial a achetés. Les quinze mois qui séparent les deux versions sont l'occasion pour l'auteur d'ajouter les commentaires et les réflexions que lui permet le recul du temps ainsi que l'expérience acquise au front. Charles Barberon est démobilisé en mars 1919. Objectifs Déroulement de la séquence