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LES « BESOINS SEXUELS » : UN MYTHE AU MASCULIN

LES « BESOINS SEXUELS » : UN MYTHE AU MASCULIN
L’idée d’un « besoin sexuel », principalement reconnu aux hommes, n’est pas tout à fait dépourvue de fondement biologique. En réalité, tout être humain - de tous les genres, donc - éprouve ce que nous appellerons des « besoins excréteurs ». Il doit vider, ou vidanger, à intervalles plus ou moins réguliers sa vessie (hommes & femmes), ses intestins (hommes & femmes), son appareil génital (hommes & femmes). On pourrait associer à ces besoins le mécanisme des règles, qui élimine mensuellement chez la femme des tissus inutiles. S’agissant d’un être de sexe biologique masculin, il vide donc régulièrement sa vessie (il pisse), ses intestins (il chie), et ses couilles (il éjacule). Ces besoins excréteurs ne sont pas traités exactement de la même manière par la société. Certes, faire tenir sa verge par autrui pendant la miction peut être l’objet de jeux érotiques, de fantasmes, et de plaisanteries (« Tu veux que j’te la tienne ? La réciproque Impérieux, comme le désir Déroulons le sens : Related:  Prostitution

Lutte contre la prostitution, lutte contre le capitalisme J'ai longtemps hésité à faire ce billet. En fait, cela fait deux bons mois que j'y réfléchis. Mais la violence des trolls sur le sujet m'avait jusqu'à présent retenu. Et puis, je me suis dit qu'il n'y avait pas de raisons de laisser les trolls gagner. Parce que c'est un thème où il est question de mondialisation, de mobilité, de migrations, d'économie et de capitalisme : bref, de tout ce qui fait mes thèmes de prédilection. Alors parlons un peu du débat sur la prostitution. Le premier camp, qui a reçu le soutien récent de la ministre la plus à même de peser sur ces questions, est celui des "abolitionnistes" - le terme est parfois contesté par certains au sein de leurs rangs, je l'utilise donc par facilité. En face d'eux, se trouvent les "réglementaristes" - là encore, l’appellation ne fait pas l'unanimité. On le voit : le débat se situe d'abord au niveau des principes et des valeurs, et sa radicalisation provient sans doute de cette guerre des dieux.

Prostitution et non abolitionnisme je vous copie ici un vieux texte écrit vers 2004 avec Mwana Muke qui intervient parfois ici dans les commentaires. En France, au Canada ou aux USA, les féministes se trouvent dans deux courants apparemment opposés mais dont les buts ne sont finalement pas très éloignés. Leur point d’achoppement principal concerne la question de la prostitution : certaines sont abolitionnistes, d’autres non. Nous ne nous prétendons pas réglementaristes. Précisons d’emblée que nous ne parlons que de la prostitution exercée sans la contrainte d’un proxénète ou d’un réseau. Nous ne nions pas non plus la violence que subissent l’écrasante majorité des prostituées, y compris les prostituées libres. Une activité différente des autres ? L’abolitionnisme tend à montrer que la prostitution ne peut être une activité comme les autres. Un autre argument des abolitionnistes est "si c’était un métier comme un autre, les parents le conseilleraient à leur fille". Des enfants battues et/ou violés ? Une activité méprisée ?

L' assimilation viol/prostitution, une violence intolérable, vraiment? La violence intolérable se situe t - elle vraiment là? Les premières fois où je me suis confrontée à la lecture de propos dénonçant l' intolérable violence de cette affirmation, j' ai ressentit quelque chose d' étrange. Je n' aurais pas tellement su mettre de mots dessus, mais j' avais comme un malaise, et surtout, je ne comprenais pas bien le problème. Je suis moi même pute, femme et violée, et pourtant je ne trouve pas cette affirmation d' une violence inouïe, là où cela semble d' une évidence indiscutable pour beaucoup d' autres. J' ai alors ressentit le besoin de faire le point et de réfléchir au sujet des affirmations et sentences qui reviennent de façon récurrente dans le "débat" prostitution, et d' essayer d' être la plus spontanée et honnête possible vis à vis de moi même pour répondre à la question : "Est ce que je vis ces mots comme une violence, et pourquoi?" L' exercice est difficile, car de la violence dans mes parages, il y en a un paquet. ( => Cool. Les grandes absentes...

La prostitution est elle un métier? IMPORTANT : Ce billet traite de la prostitution "par choix", aussi relatif ce concept puisse être. Il n'aborde absolument pas le cas de l'esclavagisme sexuel, qui est un sujet qui me tient très à coeur mais qui n'a rien à voir avec le contexte prostitutionnel traité ci dessous. Merci :) Le grand retour des illustrations glamour-satin-LiassesDeBilletsEnormes, totalement raccord avec la réalité! lien utile : définition de "métier" Quand j'ai décidé de me lancer dans la prostitution, j'ai traversé plusieurs déserts avant de pouvoir concrètement travailler. Aujourd'hui, je ne suis donc plus du coté des novices qu'on rembarre sur les forums mainstream, mais de celui des travailleu(r)ses qu'on contacte pour obtenir des tuyaux. Avec l'argent de mes clients, je me confectionne souvent un petit éventail pour me rafarichir... Alors voila, quand je reçois des messages de néophytes qui cherchent des informations pour se mettre en route, je réponds.

Prostitution: oui, on peut être féministe et non abolitionniste La proposition de Najat Vallaud-Belkacem d’abolir la prostitution fait ressurgir un débat prégnant chez les féministes. De nombreux articles sont consacrés à la position abolitionniste, le nôtre vise à expliquer le raisonnement égalitaire qui incite une partie des féministes à défendre la position non abolitionniste. Nous ne nous prétendons pas réglementaristes. La France a été pionnière du système réglementariste au XIXe siècle et a fait des prostituées une classe à part, stigmatisée et enfermée. Elle a donné du pouvoir aux hommes sur les prostituées, qu’ils soient clients, proxénètes, policiers ou médecins. publicité Le système que nous défendons peut se qualifier comme légaliste mais pas à la hollandaise, qui applique un modèle réglementariste. Précisons d’emblée que nous ne parlons que de la prostitution exercée sans la contrainte d’un proxénète ou d’un réseau. Nous ne nions pas non plus la violence que subissent l’écrasante majorité des prostituées, y compris les prostituées libres.

Prostitution : ces campagnes abolitionnistes qui sont à coté de la plaque et n'ont rien à envier à la Manif Pour tous... IMPORTANT : Dans cet article, toutes les mentions des termes "prostitué(e)s" sont à démarquer de l'esclavage sexuel. Merci. Bon, on va dire que décidément en ce moment, je m'acharne sur l'abolitionnisme, mais franchement c'est pas ma faute, c'est lui qui me cherche! En effet, ces deux dernières semaines, j'ai eu vent de deux magnifiques campagnes que je pourrais résumer sous le terme de : connerie. Connerie, connerie, connerie. Commençons donc avec cette vidéo dont nous a gratifié le collectif "LesJeunesPourL'Abolition". Bref vous préviens, ça dure à peu près 7 minutes et c'est gros gros malaise à regarder : Vidéo JeunesPourL'Abolition Plusieurs choses au sujet de cette vidéo : _Un procédé de fiction-réalité/anticipation malhonnête, car basé sur des fantasmes, pour un résultat proche de la manipulation : La première et principale : Ce scénario se base sur du pur fantasme. _ Un rouage rhétorique qui n'a rien à envier à la Manif Pour tous... _ L'amalgame bien facile et pratique... Non.

« Les putes sont des hommes comme les autres. » Notes Cf. Gail Pheterson, Le prisme de la prostitution, trad. de l’anglais par Nicole-Claude Mathieu, Paris, L’Harmattan, 2001. Telles que Autres Regards à Marseille, le Bus des femmes à Paris, Cabiria à Lyon, ou Grisélidis à Toulouse. Cf. La criminalisation de la prostitution condamne les prostituées à l’illégalité, menaçant leur subsistance économique, mais aussi leur sécurité sanitaire (difficulté à accéder aux soins, risque accru de contracter une MST/IST) et physique (dépendance extrême vis-à-vis du client, mainmise du « milieu » pour organiser clandestinement la prostitution, contrôle et omnipotence de la police, etc.). Ce qui différencie une politique abolitionniste d’une politique prohibitionniste en matière de prostitution est l’idée selon laquelle les prostituées sont les victimes d’un système d’exploitation et que, n’ayant pas choisi d’être sexuellement exploitées, elles ne sont ni responsables ni condamnables, au contraire des réseaux proxénètes ou même des clients. P. G. G.

Paola Tabet : La grande arnaque : Sexualité des femmes et échange économico-sexuel Je vais donc résumer le livre de Paola Tabet La grande arnaque : Sexualité des femmes et échange économico-sexuel Avant de résumer ce livre, plusieurs choses : Ce livre n'est pas un plaidoyer pour ou contre la prostitution. Lorsque Tabet parle de "violences hors des règles sociales", elle décrit un fait ; elle n'est pas en train de l'approuver. Ainsi par exemple, le viol conjugal est dans certains pays une violence admise dans les règles sociales. Chapitre 1 : Problème de définition, questions de pouvoir Paola Tabet veut étudier ce qu'elle nomme les échanges économico-sexuels. Tabet a donc tenté de dépouiller la documentation ethno-anthropologique afin d'étudier l'ensemble des relations sexuelles entre les femmes et les hommes qui impliquent une relation économique. Le champ d'investigation de Tabet n'implique pas les relations homosexuelles. Le continuum de l'échange économico-sexuel : L'aspect temporel de la relation : Il y a donc un éventail de relations dont le mariage temporaire. 2. 4.

La propriété de son corps et la prostitution par Marcela Iacub Sexe en location : Dans la morale du consentement qui est la nôtre au XXIe siècle, il n'est plus possible de condamner la prostitution. Sauf à souhaiter une pure et simple restauration de l'ordre qui prévalait avant la révolution sexuelle. On aurait pu croire qu'avec la révolution sexuelle, tous les stigmates frappant la sexualité multiple ou hors mariage des femmes disparaissant, la prostituée connaîtrait la même promotion sociale que la fille-mère. De femme salie par une activité réprouvée, elle deviendrait une travailleuse ni plus ni moins honorable que les postières ou les écrivaines. La révolution sexuelle n'a-t-elle pas imposé le principe selon lequel le caractère licite d'un rapport sexuel ne dépend que du respect du consentement des partenaires ? Et la prostitution n'est-elle pas une activité sexuelle où le consentement s'exerce à son état le plus pur ? Une femme qui est forcée de se prostituer est une esclave, et non pas une prostituée. "Arguments fallacieux, criera-t-on.

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