Nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives (NBIC) désignent un champ scientifique multidisciplinaire qui se situe au carrefour des nanotechnologies (N), des biotechnologies (B), de l'intelligence artificielle (I) et des sciences cognitives (C)[1]. Certains utilisent la notion de « grande convergence » pour souligner l’interconnexion croissante entre « l'infiniment petit (N), la fabrication du vivant (B), les machines pensantes (I) et l'étude du cerveau humain (C) »[2]. Prospective[modifier | modifier le code] Dans le domaine médical et de l'informatique, un des défis que les NBIC cherchent à relever est d'acquérir l'autonomie par la commande directe du cerveau, assisté par des électrodes externes ou internes qui éviteraient la nécessité de passer par un clavier ou un système de reconnaissance des gestes, mouvements d'yeux, etc pour communiquer avec des systèmes informatisés.
Nanotechnologie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les nanotechnologies bénéficient de plusieurs milliards de dollars en recherche et développement[8]. L'Europe a accordé 1,3 milliard d’euros pendant la période 2002-2006[9]. Certains organismes prétendent que le marché mondial annuel sera de l’ordre de 1 000 milliards de dollars américains dès 2015. Historique[modifier | modifier le code] Vision de Feynman[modifier | modifier le code] Dans son discours donné le 29 décembre 1959 à la Société américaine de physique, Richard Feynman évoque un domaine de recherche possible alors inexploré : l'infiniment petit; Feynman envisage un aspect de la physique « dans lequel peu de choses ont été faites, et dans lequel beaucoup reste à faire[10] ». Se fondant sur la taille minuscule des atomes, il considère comme possible d'écrire de grandes quantités d'informations sur de très petites surfaces : « Pourquoi ne pourrions-nous pas écrire l'intégralité de l'Encyclopædia Britannica sur une tête d'épingle ?
Transhumanisme
H+, un symbole du transhumanisme. Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l'usage des sciences et des techniques afin d'améliorer la condition humaine notamment par l'augmentation des capacités physiques et mentales des êtres humains. Les transhumanistes considèrent certains aspects de la condition humaine tels que le handicap, la souffrance, la maladie, le vieillissement ou la mort subis comme indésirables. Le transhumanisme partage de nombreux éléments avec l'humanisme, y compris le respect de la raison et de la science, une volonté de progresser et une valorisation de l'existence humaine (ou transhumaine). Le terme « transhumanisme » est symbolisé par « H+ » (anciennement « >H »[3]) et est souvent employé comme synonyme d'« amélioration humaine ». Pour résumer la FAQ transhumaniste d'Humanity+ développée dans les années 1990, un des documents transhumanistes les plus reconnus, le transhumanisme est défini par Max More comme suit[4] :
Le Transhumanisme
La secte derrière les nanotechnologies Quoi que disent les communicants du Commissariat à l’Energie Atomique, de Minatec, NanoBio et du réseau Nano2Life, on avait compris que leurs projets de "changer en profondeur notre vie quotidienne" allait bien au-delà de la mise sur le marché de nouveaux gadgets électroniques (objets "communicants", écharpes "multimédia", frigos "intelligents"), de verres auto-nettoyants, voire de nouvelles armes ("poussières de surveillance", "carapaces" de fantassin, missiles "intelligents"). L’aiguillage vers les labos et les programmes de recherche en nanotechnologies de gigantesques flux de crédits ne vise pas seulement à s’assurer la suprématie lors du prochain cycle militaro-industriel. Il existe au-delà tout un courant fondateur et dominant des nano-sciences (Eric Drexler, Ray Kurzweil, Marvin Minsky, Hans Moravec, Mihail Roco, William S. Bainbridge, etc) qui, sous des noms divers : "cyborg", "successeur", "mutant", vise à l’avènement de l’homme-machine.
Le blog de Yannick Rumpala | Quelques éléments de réflexion
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