Connecté à vie : notre cerveau, le meilleur des réseaux (2/3) - Thema - Museum
Copyright CNRS Photothèque/Université de Strasbourg - GRIGIS Antoine, mise en évidence par IRM (imagerie par résonance magnétique) de faisceaux de substance blanche dans un cerveau humain. Au même titre que le cerveau embryonnaire se débarasse d'un surplus de neurones « non cablés », le cerveau sélectionne les synapses les plus actives et donc les plus indispensables à son activité. Une quantité excessive de synapses peut en effet nuire à la qualité de la transmission de l'information car celles qui ne sont pas porteuses de sens produisent un bruit de fond parasite et gaspillent de l'énergie. Source : Muséum de Marseilles Elle est indispensable à l'acquisition de nouveaux apprentissages et à l'entretien de nos capacités de réflexion et d'imagination. Par exemple, elle est à l'origine de la capacité que développent les aveugles à voir avec leur mains. Ccc by-nc-nd Hé'louïse.
Connecté à vie : notre cerveau, le meilleur des réseaux (3/3) - Thema - Museum
cc by-nc-sa Argonne National Laboratory On peut théoriquement concevoir de traiter ces maladies par une greffe de cellules souches neurales qui permettraient, en recolonisant les territoires perdus, de restaurer les fonctions cognitives. Cependant, les essais réalisés sur des modèles animaux ont montré les limites de ces approches. Les cellules souches sont en effet par définition caractérisées par un potentiel de prolifération illimité et leur ré-implantation dans le cerveau conduit à la production de tumeurs. Très récemment, on a montré que les cellules adultes de différents tissus, en particulier celles provenant de la peau ou du tissu adipeux, pouvaient être reprogrammées en neurones. Pour cela, les cellules adultes sont prélevées et cultivées dans des conditions qui les fait «rajeunir», comme si elles remontaient leur histoire à reculons. © Inserm, C. Notre cerveau est à la fois incroyablement puissant et extrêmement fragile.
LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX!
Le phénomène de latéralisation dans le cerveau implique qu’une fonction donnée est contrôlée préférentiellement par un côté du cerveau. Les hémisphères droit et gauche du cerveau sont ainsi le siège de fonctions cognitives distinctes dont la complémentarité est assurée par le corps calleux, principal faisceau de fibres nerveuses reliant les deux hémisphères. La latéralisation semble être une ingénieuse stratégie mise en place au cours de l’évolution pour rentabiliser au mieux l’espace disponible dans le cerveau. Elle augmente par exemple la vitesse de traitement en évitant les longues connexions nécessaires pour relier entre elles deux régions situées de part et d’autre de l’encéphale. De plus, lorsque deux zones symétriques n’assument pas la même fonction, on « double » d’une certaine manière les capacités cognitives du cerveau. La préférence manuelle et le langage sont deux fonctions particulièrement latéralisées.
Psyrene le site du développement de potentiel chez l'enfant.
Neurosciences
Aujourd'hui, la rééducatrice de l'écriture voudrait pousser un coup de gueule à propos d'un médicament: Le valproate de sodium (qui est connu sous les noms Depacon, Depakene, Depakote, Depakine, Convulex,..) est un anticonvulsivant indiqué pour le traitement des crises d'épilepsie. Certaines formulations sont également prescrites pour le traitement des troubles bipolaires, de la dépression, et même des migraines. Le Valproate est connu depuis très longtemps pour ses effets tératogènes. Ce qui est (encore) moins connu, c'est que même les enfants qui n'ont pas de malformations physiques majeures souffrent malgré tout encore de certains handicaps cognitifs et psychomoteurs, dont des troubles autistiques, des troubles de la motricité fine, du langage et des troubles de l'écriture cursive. Vous vous doutez que c'est pour traiter ces problèmes d'apprentissage de l'écriture que j'ai pris connaissance des effets de ce médicament. Littérature sur le syndrome de l'anti convulsif : Vigitox Le BIP
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Bienvenue sur ce blog! Qu'est-ce donc que "Psychologie Cognitive et Neurosciences"? Ce blog est un blog à vocation d'information dans le domaine des sciences cognitives. Il a pour but d'instruire et de donner une culture scientifique pour les initiés et les non-initiés des sciences cognitives. Tous les domaines des sciences cognitives y seront abordés. Le contenu des articles est écrit par mes soins, mais je me réfère toujours à des revues scientifiques que je citerais afin de pouvoir toujours les retrouver. Les articles sont des résumés d'expériences et de théories et ne peuvent en aucun cas remplacer la lecture des expériences auxquelles ils se réfèrent. Je vous remercie quoiqu'il en soit pour votre passage, en espérant que vous apprécierez ce que vous apprendrez ici! Pour commencer directement à lire des articles, merci de cliquer sur ce lien. (ou directement sur "articles" dans le menu)
Veille et Analyses de l'ifé
Dossier de veille de l'IFÉ : Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux n° 86, septembre 2013 Auteur(s) : Gaussel Marie et Reverdy Catherine Télécharger la version intégrale du dossier (version PDF) Résumé : Les débats houleux entre neurosciences et éducation existent depuis quelques décennies, mais prennent un nouveau tournant depuis les progrès considérables faits en imagerie cérébrale. Vous trouverez dans ce dossier, légèrement différent de sa forme habituelle, des renvois vers des articles de blog qui nous ont permis d'approfondir des aspects techniques et d’illustrer nos propos : Abstract : At the crossroads between brain research and educational research, educational neurosciences invite themselves in the classroom. Pour citer ce dossier : Gaussel Marie et Reverdy Catherine (2013).
Neuroscience Library/Bibliothèque des Neurosciences
Un homme dans un tat v g tatif dit ses m decins qu'il ne souffre pas
«Non.» Par cette simple réponse, interprétée via l'analyse de ses ondes cérébrales, un patient dans un état présumé végétatif depuis 13 ans a été capable de dire à ses médecins qu'il ne souffrait pas, comme le raconte l'émission de la BBC Panorama. Scott Routley, un Canadien de 39 ans, a subi un accident de la route ayant gravement endommagé son cerveau. Il se trouvait depuis, pensaient les médecins, dans un état dit végétatif. Cet état, souvent constaté après un coma, se traduit par une apparente absence de conscience de soi et de son environnement, couplé à l'impossibilité de communiquer. Les patients sont parfois réveillés, les yeux ouverts, et peuvent bouger, comme Ariel Sharon. Après cette avancée, le neuroscientifique britannique Adrian Owen, qui a piloté l'expérience à l'université de Western Ontario, estime qu'il va peut-être falloir «réécrire» plusieurs chapitres de manuels médicaux. Aider les patients L'état végétatif avait-il été mal diagnostiqué? Philippe Berry
Neurosciences : les mauvais souvenirs ne sont pas indélébiles
Les émotions associées à des souvenirs peuvent être réécrites, permettant d'adoucir des événements douloureux du passé et à l'inverse d'assombrir des moments heureux, suggère une étude menée sur des souris au Japon et aux États-Unis et publiée mercredi dans la revue scientifique Nature. "Cette propriété (de renversement) de la mémoire est utilisée cliniquement pour traiter" des maladies mentales, "cependant les mécanismes neuronaux et les circuits du cerveau qui autorisent ce changement de registre émotionnel demeurent largement méconnus", soulignent les chercheurs en préambule. L'objet de l'étude est de décrypter ces procédés sous-jacents, ouvrant la voie à de nouvelles pistes pour soigner des pathologies comme la dépression ou les troubles de stress post-traumatique. Elle "valide aussi le succès de la psychothérapie actuelle", explique à l'AFP le directeur de recherche Susumu Tonegawa. Formation d'une inscription en mémoire
12'21 3/3 Cerveau et Perception de la Réalité