"La voiture électrique risque de favoriser l'aménagement d'un territoire dispersé" - Territoire © DR Panneau de signalisation à Paris André Lortie, architecte urbaniste, professeur à l’école nationale supérieure d’architecture de Normandie, craint que le développement de la voiture électrique empêche la densification urbaine. Doit-on partager l'optimisme dont fait montre Isabelle Baraud Serfati dans son article du 4 octobre diffusé par le Moniteur.fr au sujet des retombées de la voiture électrique ? L'automobile est un facteur essentiel de l'économie de marché dont l'aménagement du territoire dans sa forme actuelle est le reflet spatial. Produire des véhicules électriques et, qui plus est, les inciter à rouler afin de produire de l'électricité que l'automobiliste pourrait revendre ne devrait pas contribuer à créer les circuits courts décrits par l'auteur et présentés comme vertueux. L'organisation du territoire américain est majoritairement basée sur la mobilité individuelle. L'équation durable est aujourd'hui sur-déterminée par la question énergétique.
Le combat urbain des bobos de banlieue Toulouse envoyée spéciale C'est sans doute un symptôme. Peut-être celui d'une crise de croissance dans une agglomération qui grandit trop vite. Ceux que l'on entend, ce sont d'autres habitants, membres du collectif citoyen «Non aux Portes de Gascogne». Blocage. Mais ce qui est sûr, c'est que les clients ne traverseront pas Tournefeuille. Confusion. De ce fond, Progreso Marin témoigne en effet. «A l'américaine», le mot qui résume. Côté contenu, Nicolas Monnier, le directeur du développement, recense une longue liste de cadeaux à la population, où l'on trouve une crèche, une grande salle associative, un théâtre de plein air donnant sur un bassin et un lac, une serre géante utilisable pour de grands banquets... Loin d'être porté au crédit des promoteurs, ce soin nourrit la méfiance : «Ce centre se présente de manière très séduisante, dit Progreso Marin. Inaudible. Plaisance-du-Touch a 17 000 habitants, greffés en quelques années sur un ancien village. (1) Septembre-octobre 2006, n° 350.
Les pouvoirs publics tenus d'héberger les SDF dit le Conseil d'Etat Le Conseil d’Etat a rendu une décision en faveur des personnes sans domicile fixe qualifiée d’«historique» par l’association Droit au logement (DAL). Dans une ordonnance datée de vendredi, la haute juridiction administrative rappelle qu’il appartient «aux autorités de l’Etat de mettre en œuvre le droit à l’hébergement d’urgence». Faute de quoi, toute «carence caractérisée dans l’accomplissement de cette tâche peut […] faire apparaître une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale» considère encore le Conseil d’Etat. A l’origine de la procédure: la situation d’un homme qui s’est retrouvé SDF suite à l’incendie qui a entièrement détruit, l’immeuble dans lequel il habitait à Gentilly (Val-de-Marne) le 17 janvier. Après avoir été hébergé une nuit par la mairie de Gentilly et une autre nuit par le service de veille sociale (le 115) il s’est retrouvé sans-abri. Les SDF sont accueillis pour des durées déterminées (un jour, trois jours, une semaine…). A suivre
Un rapport mise sur le rôle économique des monuments Patrimoine Publié le 07/10/2010 • Par Hélène Girard • dans : France Le parlementaire y préconise de mettre l’accent sur les préoccupations « économiques, sociales et éducatives. » et avance 37 propositions relatives aux domaines économique, fiscal, juridique, et de la connaissance de ce secteur d’activités. Plusieurs d’entre elles ouvrent la voie à un partenariat plus étroit avec les opérateurs privés (lire ci-dessous). Le parlementaire suggère, par exemple, la création de lieux d’hébergement sur certains sites, ou la cession de monuments à des acteurs privés, lorsqu’il n’existe pas de repreneur public et dans le cadre d’un projet de développement précis. Les calculs effectués par le rapporteur conduisent à la conclusion que les collectivités contribuent environ pour 300 millions d’euros par an à la préservation du patrimoine monumental. Focus Principales propositions concernant directement les collectivités VERBATIM Comment évaluer l’effort des collectivités ? Haut de page
Official Website of the Community of Celebration| Located next to Walt Disney World | Celebration, FL Top 10 des raisons pour lesquelles le NFC ne décolle pas en France ? S’il y a bien une chose qui m’énerve ce sont les technologies réellement utiles mais qui n’arrivent pas à émerger. Le débat est long et remis sur le plateau tous les mois mais je me permets d’apporter ma pierre à l’édifice : Pourquoi le NFC ne décolle pas en France ? Cette formidable technologie qui vous permet de payer avec votre téléphone, d’insérer des identités numérique dedans, de prendre les transports ou d’utiliser vos cartes de fidélité existe depuis près de 6ans ! Cela fait 6ans que l’on en parle et que l’on ne voit toujours pas le bout du tunnel. Dans cet article je vous fait un récapitulatif des principaux problèmes auxquels les acteurs de ce marché se confrontent tous les jours : 1/ Les terminaux Encore et toujours on jettera la première pierre aux fabricants qui ne poussent pas assez le développement matériel et logiciel de leurs produits dans l’échange de donnée par NFC. 5/ Les wallet Les wallet pourraient être vulgairement traduit par « portefeuille d’applications ».
Agri et loi littorale 56 201012 Entretien Vous êtes à la fois agriculteur et élu. Quel regard portez-vous sur la loi littoral ? C'est très bien de protéger le littoral. En quoi empêche-t-elle de nouvelles installations ? Il y a d'abord un premier constat à faire : c'est plus compliqué de faire de l'agriculture sur le littoral qu'ailleurs, notamment en raison de la qualité des terres et de la structuration foncière. Qu'entendez-vous par là ? Il faut distinguer deux zones : celle qui est proche du rivage et celle qui est moins proche mais soumise à la loi. Lorsqu'il s'agit d'une construction plus à l'intérieur, toujours dans une commune littorale, l'agriculteur peut bénéficier d'une dérogation si son activité est jugée incompatible avec l'urbanisation. Quelle est la situation aujourd'hui dans le Morbihan ? Sur l'ensemble du département, il y a environ 16 000 actifs pour 7 000 exploitations. Connaissez-vous des cas d'agriculteurs qui ne peuvent pas s'installer à cause de la loi ? Quelle solution proposez-vous ?
Les dynamiques spatiales de la gentrification à Paris 1La notion de gentrification présente l’intérêt de mettre l’accent à la fois sur la dynamique des divisions sociales de l’espace et sur la complexité de leur agencement, entre changement social et changement urbain. Elle désigne une forme particulière d’embourgeoisement des quartiers populaires qui passe par la transformation de l’habitat, voire de l’espace public et des commerces. Analysée dès les années 1970 en Angleterre et en Amérique du Nord, cette notion a donné lieu à une abondante littérature internationale et commence à être étudiée en France (Bidou-Zachariasen, 2003 ; Fijalkow et Préteceille, 2006 ; Authier et Bidou-Zachariasen, 2008). 2En général, les chercheurs l’étudient à l’échelle locale du quartier (Smith, 1979 ; Beauregard, 1990 ; Vicario et Martínez Monje, 2003 ; Bernt et Holm, 2005) ou au niveau d’une ville dans son ensemble (Hamnett et Williams, 1980 ; Ley, 1986 ; Butler, Hamnett et Ramsden, 2008). 3Le cas de la capitale française est beaucoup moins connu.
Sur quels curseurs appuyer pour passer en mode "green attitude"? On parle d’innovation réussie quand le produit/service ou la proposition de valeur « rencontre son marché ». De façon plus prosaïque, on parlera de preuve par l’évidence : évidence de l’usage, évidence du besoin (même s’il n’existait pas a priori, évidence du prix par rapport à ce que l’utilisateur/consommateur en retire comme bénéfices). Cette évidence s’impose à tous (ou au moins à la cible visée) parce qu’elle a su soit s’insérer dans un écosystème existant (le cas typique étant un nouveau produit lancé dans un circuit de distribution connu, un nouvel usage promu par un ensemble d’intervenants historiques sur un marché etc…). Quand l’entreprise ou un pool d’entreprises doit créer l’écosystème nécessaire à la viabilité du produit ou service, cela devient plus compliqué (l’histoire des technologies est peuplée de ces cas d’espèces). L’intérêt de certaines études consiste parfois à écrire ce que l’on sait mais que ne l’on se dit pas vraiment. Quels portes ouvertes en vrac : Chapter 1.
Habitants connectés Qu’est-ce que les technologies numériques transforment aux manières d’habiter, à l’habitat, à ce qu’il y a dedans ? Quels nouveaux problèmes soulèvent-elles ? Quelles nouvelles opportunités ? L’"habitat intelligent" est arrivé mais n’est pas celui qu’on attendait Avec plus de 9 équipements numériques par foyers, et des usages numériques étendus à tous les domaines d’activités du domicile, il ne fait plus de doute que l’habitat et les habitants sont "connectés". Accompagnés du VIA, de la fédération Promotelec, du groupe Renault, du groupe La Poste, du laboratoire Minatec du CEA, du CNR Santé à domicile, de l’école d’Ingénieur de Rennes ESIR, un travail collaboratif de réflexion et de créativité a été mené de janvier 2011 à janvier 2012. Il en ressort 4 territoires d’exploration, et une quinzaine de pistes d’innovation spécifiques, développées sous la forme de petits scénarios vidéos et proposant des actions en matière d’infrastructures, de services, d’objets pivot, de médiation.
Bernard Stiegler : « l’emploi salarié va devenir minoritaire » Bernard Stiegler lors de son intervention au OuiShare Fest © OuiShare Bernard Stiegler est directeur du groupe de réflexion Ars Industrialis (Association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit) et de l’IRI (Institut de Recherche et d’Innovation) qu’il a créé au sein du centre Georges Pompidou. Interview réalisée à l'occasion du OuiShare Fest, festival de l'économie collaborative, à Paris du 5 au 7 mai 2014. L’économie collaborative ne dessine-t-elle pas les contours de ce nouveau mode d’organisation du travail ? Michel Bauwens : « le peer-to-peer est l'idéologie des travailleurs de la connaissance »