Francine Labadie, chef de projet Observatoire à l'INJEP, tire les enseignements du premier rapport de l'Observatoire, « Réduire les inégalités chez les jeunes c'est lutter contre les inégalités dans la société toute entière »
Conseil économique, social et environnemental, 4/12/2012 - Premières rencontres de l’Observatoire de la jeunesse et des politiques de jeunesse Premier rapport biennal de l’INJEP en tant qu’Observatoire de la jeunesse et des politiques de jeunesse, Inégalités entre jeunes sur fond de crise pointe la fragilisation accrue de la jeunesse et le creusement des inégalités au sein de cette population. Francine Labadie est chargée d’études et de recherche et chef de projet Observatoire à l’INJEP. Quels sont les principaux enseignements de ce rapport ? Francine Labadie : Premier enseignement : les inégalités intra-générationnelles s’aggravent sur fond de crise, la ligne de fracture passant principalement par le diplôme. Le deuxième enseignement concerne l’imbrication des dimensions conjoncturelle et structurelle de la crise qui explique en grande partie ce creusement des inégalités entre jeunes. Le dernier enseignement renvoie à l’égalité des droits. Francine Labadie : Oui, c’est vrai.
251 annexe 46 - Rapport de M. Régis Juanico sur le projet de loi de finances pour 2013 (n°235)
Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 10 octobre 2012. AU NOM DE LA COMMISSION DES FINANCES, DE L’ÉCONOMIE GÉNÉRALE ET DU CONTRÔLE BUDGÉTAIRE SUR LE PROJET DE loi de finances pour 2013 (n° 235), PAR M. Christian ECKERT, Rapporteur Général, Député Rapporteur spécial : M. 1.– La stabilisation des crédits pour la promotion du sport pour le plus grand nombre 14 2.– Les actions en faveur du sport de haut niveau et du sport professionnel 16 a) La participation substantielle des fédérations sportives à l’effort d’économies 16 b) L’action de l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP) 18 c) Stade de France : aucune dotation prévue pour l’indemnité forfaitaire compensatrice en 2013 19 3.– Les moyens de l’AFLD préservés en 2013 21 4.– La promotion des métiers du sport 23 1.– Le développement de la vie associative 32 2.– Les actions en faveur de la jeunesse et de l’éducation populaire 33 a) Le soutien aux projets associatifs : l’action du FONJEP 33
Organiser les temps de vie de l’enfant et du jeune
Alors que se sont terminées aujourd’hui les réunions dans le cadre de la refondation sur le thème des "rythmes éducatifs adaptés, nous souhaitons porter à votre connaissance l’intéressante contribution de Claire Leconte chercheure en chronobiologie. Elle s’articule autour de 13 propositions détaillées et argumentées dans ce document : Parce que le cadre de la loi n’est qu’une première étape et que beaucoup de choses restent à discuter et à échanger, n’hésitez pas à nous faire part de vos avis. Like this: J'aime chargement…
Les jeunes exercent-ils réellement leurs droits sociaux ?
Le président de la République, François Hollande, s'exprimait mardi devant les membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE), cette instance consultative à laquelle il entend donner un rôle plus important au cours de son quinquennat. Hasard du calendrier, le CESE votait, le même jour, un avis sur l'accès des jeunes à leurs droits sociaux. Pile le thème de campagne numéro un du locataire de l'Elysée. Antoine Dulin, à l'origine du rapport, décrit un système de droits sociaux peu lisible, qui ne bénéficie guère aux intéressés, les 18-25 ans. Pourquoi ce texte ? La France vit encore dans le système de sécurité sociale post-1945, qui gère l'éducation, le travail et la vieillesse, mais pas la jeunesse. Vous estimez que les dispositifs d’aide restent peu ou mal connus... En effet, c’est un véritable maquis dans lequel les jeunes, et même les acteurs des politiques sociales, ont bien du mal à se retrouver. Cet exemple est frappant. Quels autres cas vous ont frappé ?
Transformons les politiques jeunesse
L’entrée dans la vie professionnelle et sociale des jeunes est devenue un chemin semé d’embûches. L’expérience de la précarité devient le point commun des nouvelles générations. La multiplication des dispositifs d’insertion n’ont malheureusement pas atteint leur cible. Sans filet de sécurité, les jeunes se retournent vers leurs familles qui ne peuvent, seules, supporter ces difficultés. Au-delà des constats partagés, il est temps de changer de paradigme. Surtout, il faut passer de l’orientation subie à une véritable boussole publique qui permette à chacun d’être en capacité de faire des choix éclairés et accompagnés par le service public de l’information, de l’orientation et de l’accompagnement. Les lacunes de la réforme territoriale - Mais au-delà des questions de contenu, celles des acteurs méritent notre attention. Il n’est pas trop tard pour agir, redonner du souffle à l’action publique et accompagner les transitions nécessaires.